vendredi 30 août 2019

Ancien captage

Ce sujet revient régulièrement sur le tapis, cet ancien captage à disposition des habitants de la commune, trop souvent pollué de façon irresponsable aux pesticides.


Nous sommes en période de sécheresse, des abus de prélèvements d'eau ont été constatés par des élus municipaux, d'où l'arrêté municipal ci-dessous.
Cette fois, l'arrêté municipal est clair, en plus l'article 1 limite la période journalière d'utilisation.

L'an dernier, il y a déjà eu un arrêté municipal, pour mémoire :
Même bien rédigé, cet arrêté n'a pas suivi d'effet très longtemps, il manquait une mesure concrète façon "Article 1". Faire appel au civisme ne suffit pas ou ne suffit plus.

Cette nouvelle formulation implique l'employé municipal.
L'employé municipal doit intervenir deux fois par jour ouvré afin de mettre en service ou hors service ce captage.
Malheureusement pour le service, mais heureusement pour les salariés publics ou privés, il est possible de faire "le pont", notamment ce mois d'août 2019, l'Assomption est un jeudi donc l'occasion de faire ce pont.

Les animaux, dont les chevaux ont besoin de s'abreuver, l'habitude de cette ressource en eau gratuite est prise. Si le service n'est pas assuré, des administrés n'hésitent pas à le signaler au maire qui assure lui-même la remise en service de ce captage.
Ceci doit se diffuser comme une traînée de poudre, le bruit des tracteurs reprend sur le chemin de l'ancien captage. Prises d'eau ou lavages d'engins de traitement ?

Ce 15 août qui se situe juste après l'arrêté du 13 est bien tombé, met en évidence les problèmes à venir pour assurer la continuité du service.
Si des dispositions d'accompagnement de ce nouvel arrêté ne sont pas prises, au bout de quelques mois, il deviendra caduc, tout comme l'arrêté de 2018.

Techniquement, à l'aide d'une horloge de programmation, il est possible de pallier aux ponts ou absences de l'employé municipal, d'autant plus, ces aller-retours pour mise en service ou hors service de ce captage prennent du temps, coûtent à la collectivité, dérangent, augmentent la consommation de gasoil.

Ayant ce type d'horloge en stock et probablement destiné à terme pour une déchèterie, j'ai proposé au maire de l'installer afin de facilité la tâche de l'employé municipal et également celle du maire.
Le maire a accepté ma proposition.

Le problème électrique d'installation est relativement simple, le 16 août, l'horloge est opérationnelle. Ce dont le maire m'a remercié.

Mais. ....

Quand on automatise une opération, il faut se mettre à la place d'une personne non informée, voire parfois malveillante.
Si cette personne met l'interrupteur destiné au public en position "Marche", la pompe va démarrer à l'heure programmée, en moins d'une heure le puits serait vidé.
Pour solutionner le problème, il faut un bouton poussoir à la place de l'interrupteur, prix moins de 15 €.

Pour se faire, en situation normale d'écoute, il faudrait attendre l'accord du maire.

J'ai informé le 18 août, des membres de la commission Eau afin de les sensibiliser au problème.
A savoir : 
Que pense-t-il de l'arrêté du 13 août, s'il y a lieu de fiabiliser l'automatisme, etc.
Silence total malgré une promesse de réponse rapide.

Rien de surprenant, tant qu'il s'agit d'évoquer un problème, les volontaires ne manquent pas, passer à l'acte. ... Résultat, rien ne se fait.

Considérant qu'en plaçant l'horloge, programmée comme le prévoit l'arrêté, le travail est commencé, mais non finit du point de vue sécurité, la possibilité de gaspiller de l'eau suite à un oubli, voire une malveillance subsiste, il faut donc pallier à ce risque.

Chose faite le 19 août 2019, le maire informé ne s'est pas manifesté.

Pour la petite histoire, un utilisateur potentiel de cette ressource en eau est passé lors de l'installation du bouton poussoir ci-dessus, il s’inquiétait de savoir quand la pompe serait réparée ! ?
Je lui ai montré où est affiché l'arrêté et précisé l'horaire "Pompe en service".
Du coup, j'ai publié l'arrêté sur le site communal pour information.


vendredi 23 août 2019

Pour info

Cet article concerne le dernier rapport du Giec : 
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2019/08/2019-PRESS-IPCC-50th-IPCC-Session_fr.pdf

Plus loin, un article de Médiapart du 8 août 2019 complétera le communiqué ci-dessus du Giec.
Ce rapport nous explique entre autres que d'autres méthodes d'agriculture doivent mises en pratique, dont ne pas laisser le sol nu entre deux semis.


A petite échelle, la méthode du "Potager du paresseux" est une solution à l'aide du paillage épais et permanent.



A grande échelle, sur des exploitations immenses, souvent conçues pour la monoculture intensive, couvrir le sol entre deux semis ne se pratique pas couramment.

Au mieux, un semi engrais vert se pratique parfois.


Pour revenir au "Potager du paresseux", en période de sécheresse, le paillage épais a aussi des limites.


La canicule précoce de fin juin 2019 a été terrible pour les plantes en pleines croissance, même les tomates ont souffert lors de cette canicule, beaucoup de fleurs ont avortés.
Les haricots verts, brûlés par la chaleur ont cessé de produire. 
En août un arrosoir d'eau (10 litres) par planche et par jour.
Résultat décevant sur les haricots verts et betteraves rouges.
En août, bouteille au pied de chaque tomate remplie  tous les 2 jours.
Semble suffire au maintien des pieds de tomate.
Sauf lors des épisodes de canicule ou sécheresse trop soutenus, le paillage épais a maintenu un sol frais et vivant de l'automne 2018 jusqu'à mi-juin 2019. 
Les plantes indésirables sont moins vivaces et plus facile à arracher.
Sans oublier tout le travail "motoculture" supprimé, seulement un coup de grelinette après arrachage de la dernière plantation, suivi du paillage épais dont avec plantes et herbes arrachées.
Le paillage enrichit le sol (compostage) en attendant les plantations à venir. En cas de fortes pluies, le sol n'est pas battu ou emporté par le ruissellement de l'eau.

Tel que décrit, le principe "Potager du paresseux" n'est pas possible en agriculture intensive.
Sur des exploitations bio, de taille plus modestes, il est possible de produire en respectant les sols, en réduisant les émissions de CO2, dont via circuits courts entre autres.

Extrait de la conclusion de l'article de Médiapart qui va suivre. 
Nos politiciens nous enfumes, le discours et les actes ne sont pas compatibles.
Les accords avec le Canada et le Brésil sont tout le contraire de produire local.
Tous ces accords favorisent l'agriculture intensive, de plus souvent avec des réglementations (dont pesticides) qui n'ont plus cours en Europe.





vendredi 16 août 2019

Vignes & Canicules

Vignes brûlées par la canicule fin juin 2019.
Image France Bleu Hérault
Le dossier du Républicain d'Uzès du 1er août 2019 nous informe sur la foire aux vins d'Uzès qui a eu lieu du 8 au 11 août.

Dans ce dossier, le changement climatique est abordé en page 14. Chacun de nous a pu constaté que la période de vendange est de plus en plus précoce.

La canicule précoce fin juin s'ajoute avec effet dévastateur.

Selon le cépage, le cumul de température pour porter le raisin à maturité est différent, point abordé dans cet article.


Article extrait du Républicain page 14.







vendredi 9 août 2019

Bio propane


Ce mercredi 17 juillet 2019, la municipalité a reçu un représentant la société Primagaz.

Ceci dans le cadre de la nouvelle école chauffée au gaz propane en citerne.

En navigant sur Internet on apprend que Primagaz commercialise du "biopropane".
Le biopropane est issu de la biomasse, ici principalement constituée de déchets d'huiles végétales et une part d'huiles végétales "neuves".



La source conventionnelle du propane provient du craquage du pétrole.
Pour mémoire schéma de craquage.


Biopropane

Extrait :
"Biopropane[modifier | modifier le code]

Le biopropane est un gaz issu de biomasse, ayant la même composition chimique que le propane du commerce. Dans le cas de la première raffinerie européenne de Neste à Rotterdam, il s'agit d'un coproduit de la production du biodiesel à partir de 68 % de déchets industriels (huiles de cuisson, résidus de graisse animale (provenant principalement d'Asie, mais aussi d’Europe et de France) et huiles végétales (colza et huile de palme qui constituent les 32 % restants du mélange)30),31."

Sources Primagaz
https://www.primagaz.fr/ a-propos/biopropane

Neste Rotterdam : http://www.formule-verte.com/propane-renouvelable-neste-demarre-une-usine-a-rotterdam/

Infos médias : https://www.primagaz.fr/-/media/sites/france/presse/dp-biopropane-28-02-2018.pdf

ADEME 
http://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?gaz2.htm


Actuellement 10 000 tonnes de biopropane par rapport à 350 000 tonnes de propane "origine pétrole" commercialisées par Primagaz soit 2,86 %, source : https://lenergeek.com/2018/03/30/biopropane-primagaz-energie/

Pour information, sauf mode d'obtention à partir du renouvelable, le biopropane obtenu est 100% identique au propane issu du pétrole (même formule chimique C3H8, donc mêmes propriétés pour le consommateur), afin de ne pas alourdir l'empreinte carbone, le biopropane et le propane sont mélangés au niveau stockage/distribution afin de rester sur un seul réseau de transport au lieu de deux.

C'est le principe "mass balance" : https://www.primagaz.fr/magazine/actu/2018/principe-mass-balance. Sur ce site, on nous explique le principe en 3 minutes.


A titre comparatif, l'électricité, quelque soit le mode d'obtention, soit à partir d'énergie fossile (charbon, fioul ou gaz), soit à partir d'énergie renouvelable (hydraulique, éolien ou solaire), un seul réseau de transport qui permet aux particuliers de disposer de 240 Volt à 50 Hertz.

En conséquence, le client qui choisit un fournisseur d'électricité (*) issue du renouvelable avec le tarif correspondant à ce coût de production disposera en réalité d'un mélange fossile/renouvelable pareillement aux clients des autres fournisseurs ayant un autre coût de production.
(*) Ici intervient la loi du "marché", volume et prix de vente du producteur, location du réseau et compteurs, taxes diverses, d'où un prix d'achat du client final correspondant à un fournisseur d'électricité.


Autre gaz obtenu à partir de la biomasse, le méthane.
Pour mémoire, article de ce blog : https://vallabrixbm.blogspot.com/2018/05/energie-et-co2-6.html

Emissions CO2
Autre source Ademe compris biopropane.
Les unités du CO2 émis ne sont pas toujours claires, ici correspondent aussi à grammes par kWh.
Pour les annotations concernant le biopropane, notamment "Combustion = 0 g/kWh de CO2" peut surprendre, également "D'où total = 60 g/kWh de CO2".
Ces 2 indications sont à comparer aux 13 g/kWh de CO2 émis par le bois.
Le CO2 émis lors de la combustion est négligé car la biomasse utilisée est renouvelable, le CO2 émis est recyclé par la "nature" (biosynthèse), donc,  par la replantation d'un arbre pour le bois ou lors de la vie des végétaux qui ont servis à produire les huiles nécessaires à la production du biopropane.
Source

Extrait : 

"Dans la famille des biogaz, on demande le biopropane ! Le dernier né se veut être une version plus propre que le propane classique. Obtenue à partir de l’hydrotraitement de graisses animales et d’huiles végétales (matières premières issues de la biomasse), cette EnR (Energie Renouvelable) va-t-elle gagner du terrain du fait de sa performance et de son caractère peu polluant ?

Un nouveau gaz dans le panel des EnR

Formé à partir de déchets industriels recyclés et d’huiles végétales découlant de la biomasse, le biopropane rentre dans la catégorie des gaz renouvelables. Pour preuve, son taux d’émission s’élève à 60 grammes de CO2 eq par kWh, soit une diminution de ses émissions de 78% par rapport au propane d’origine fossile. Comme le décrit Primagaz : “Les émissions du biopropane à la combustion sont considérées comme nulles car le CO2 dégagé lors de cette étape est compensé par le CO2 absorbé par les végétaux lors de leur croissance”. En effet, l’absence de particules fines rejetées en fait une EnR 100% neutre."

C'est une façon positive d'analyser, en réalité le cycle CO2 est d'une centaine d'années, le temps que l'arbre replanté absorbe le CO2 émis par son prédécesseur parti en fumée.
A l'instant présent, le CO2 émis par la combustion du bois, idem pour le CO2 émis par le biopropane, s'ajoute(nt) au(x) CO2 ambiant(s).

Pour le bois, ne pas oublier les particules fines : https://vallabrixbm.blogspot.com/2019/02/que-choisir.html. Ce qui se passe dans la vallée de l'Arve en hiver.

Pour le biopropane, avec une combustion bien réglée, gros avantage, il n'y a pas de particules fines. Néanmoins, lors de cette combustion, les émissions de CO2 biopropane ou pas sont identiques, même formule C3H8.

En insistant, sur Internet, nous finissons par trouver des informations :
https://energieplus-lesite.be/theories/le-batiment/les-emissions-de-polluants-liee-a-la-consommation-energetique/
Extrait d'un tableau de ce site, en 2007, l'Ademe donnait les valeurs (g CO2/kWh) pour le cycle complet de la fabrication à la combustion et pour la combustion seule. 
(pci = Pouvoir Calorifique Inférieur = combustion naturelle, par opposition à pcs = Supérieur pour des chaudière à condensation par exemple.)
3ème colonne de valeur : Gemis = Modèle global d'émissions pour les systèmes intégrés. Logiciel d'origine Allemande version 4.5.
En comparant les tableaux de cet article, on notera des petits écarts non significatifs sur les valeurs.
En 2007 pour le bois, pour l'Ademe, pas d'émissions de CO2.

Remarque au sujet de ces émissions de CO2 lors de la combustion considérées nulles pour les énergies renouvelables. Ce qui ne correspond pas à la réalité.

Pour le propane, (bio ou pas) la combustion émet 231 g/kWh de CO2 selon l'Ademe en 2007 (1). Cycle complet du propane non bio 275 g/kWh à l'époque. D'où pour de la fabrication jusqu'au client 44 g/kWh qui seraient à comparer au 60 g/kWh pour le biopropane.
Donc un surplus d'émission de CO2 de 16 g/kWh "en temps réel".

Il serait préférable de montrer ce que la nature gagne sur le long terme en recyclant des huiles végétales usagées en biocombustibles comparé à l'incinération ou voire en jetant dans les décharges ou stations d'épuration via réseaux d'eaux usées.

(1) Autre source Ademe datée de novembre 2014.
On note des petits écarts au sujet des émissions CO2, notamment pour le propane.
Les unités ne sont pas toujours les mêmes, d'où conversions pour le propane.

vendredi 2 août 2019

Pour info

Extrait de la page 6 de l'article.

Pour info, article de Médiapart au sujet de l'Europe en général et du problème des migrants en particulier.


Le problème des migrants n'est pas simple à résoudre.

Les pays "d’accueil", de par leur situation géographique, ne peuvent pas faire face à ce flot de migrants.

Les problèmes sont résolus au coup par coup de façon de plus en plus sauvage.

Actuellement, les migrations sont dues à des conflits, ou pour des raisons économiques.

Dans les décennies à venir, vont s'ajouter les migrants climatiques, le flot va s'amplifier.

L'Europe sera bien dans l'obligation de prendre des mesures compatibles avec le long terme sinon les opérations "Carola Rackete" seront de plus en plus fréquentes.