vendredi 26 avril 2019

Débat Grand ou Vrai


Grand débat national :

Le grand débat a été initié par le président Macron, la « vraie » synthèse sera la sienne.


Vrai débat :

Site participatif réalisé par un collectif de gilets jaunes de différentes régions de France.

https://www.le-vrai-debat.fr/processus/ Processus d’établissement des synthèses, extrait ci-dessous.

2. SYNTHÈSE DES REVENDICATIONS – du 4 mars au 7 avril 2019 (terminé)

Toutes les propositions sont triées grâce à des outils d’analyse textuelles (notamment lexicométriques et textométriques) et de visualisation.
Cette tâche complexe est effectuée par :
L’Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France (ISC-PIF : CNRS, UPS 3611) qui étudie également les données du Grand débat gouvernemental et s’applique à proposer de nouvelles formes d’exploration de ces corpus.
Les outils numériques permettent de dégager des ensembles de propositions, dont la lecture est indispensable pour en restituer la cohérence et identifier les grandes tendances.
En se concentrant par exemple sur un « socle programmatique » d’un millier de propositions largement plébiscitées, le laboratoire Triangle a ainsi regroupé les revendications dans 4 blocs principaux :
  1. Transformation du système politique
  2. Renforcement du service public
  3. Demande de justice fiscale
  4. Revendications écologiques
Pour autant le travail n’est pas encore terminé et il reste encore à attendre les résultats des autres chercheurs qui travaillent en lien afin de comparer leurs avancées successives. De plus, les chercheurs pourront mener des études approfondies des données de la consultation, en fonction des thématiques dont ils sont spécialistes, ce qui permettra de prolonger la réflexion sur le temps long.
Les documents de synthèse sont postés dans la section “Téléchargement” du Vrai débat.
Synthèse de 59 revendications « principales ».








vendredi 19 avril 2019

Energie verte

Le tarif conventionnel de l'électricité va bientôt augmenter de 5,9 %, le chantier EPR de Flamanville a pris et prendra encore du retard (*), malgré les tergiversations des élus, l'éolien et le photovoltaïque, grâce aux innovations technologiques, progressent du point de vue coût de production.
(*) Initialement démarrage prévu en 2012, puis 2019, on apprend le 12 avril 2019 que des soudures importantes ne sont pas conformes, le démarrage en 2019 est à nouveau remis en cause.

Ci-dessous un article de Pierre Havez (Gazette de Nîmes).




Au sujet de la hausse de 5,9% prévue par EDF, ci-dessous l'analyse de l'UFC Que Choisir N° 580 mai 2019.
En page 12, le billet de son président et page 34 l'article d'analyse.

(1) Partie soulignée en vert, Enercoop ne serait pas concerné par cette hausse de 5,9%
Energie 100% verte achetée directement aux producteurs sans passer par le "Marché".
A terme, cette indépendance d'Enercoop par rapport au marché va dans le bon sens, l'écart actuel 7 à 8% plus cher qu'EDF (selon l'article de la Gazette de Nîmes) devrait se réduire si la hausse en partie "artificielle" est maintenue.



vendredi 12 avril 2019

Massargues

Le 30 mars 2019, à St Quentin la Poterie, conférence de Samuel Longepierre, archéologue,  au sujet de Massargues, lieu-dit de St Quentin.
Ci-dessous un copier-coller d'un article (et photos) de Catherine Mille du Midi-Libre.



Le bourg au bois dormant
Midi-Libre Publié le 31/03/2019 à 03:23 / Modifié le 31/03/2019 à 03:23
La première maison fouillée : cette découverte a passionné le public, venu en nombre écouter Samuel Longepierre.
      

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Saint-Quentin-la-Poterie. Samuel Longepierre, archéologue, a découvert Massargues, un site de 3 ha enfoui sous la végétation.

L’histoire de Massargues, un bourg médiéval disparu et oublié sous la végétation pendant plus de huit siècles, a visiblement passionné les habitants de Saint-Quentin et de l’Uzège. La salle polyvalente était pleine à craquer pour écouter le récit de Samuel Longepierre, archéologue de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) sur la campagne de fouilles qu’il a mené bénévolement cet été avec des étudiants en archéologie. Une campagne qui a pu se faire grâce à divers soutiens financiers et logistiques : ONF, Département, Drac, centre culturel de St-Quentin, association Le Transfo et même avec des prêts d’outils de la part d’une grande surface de bricolage !

Une " bien étrange découverte" a annoncé en préambule de la conférence, le maire Yvon Bonzi.
Samuel Longepierre est originaire de Flaux et connaît particulièrement bien le secteur. Dans les années 2000, alors qu’il travaillait sur les carrières de meules, il a observé, "en prospectant la garrigue dans des bois quasi impénétrables, au nord de St-Quentin, des blocs de pierre sur une surface de 3 hectares, qui m’ont interpellé. Ils semblaient marquer des angles de murs. J’ai supposé l’existence d’un village médiéval."

En 2004, Samuel Longepierre obtient l’autorisation de faire un petit sondage de 4 m². Et sa supposition se confirme avec la découverte d’une maison et des céramiques du XIIe et XIIIe siècles.
"En 2018, j’ai repris le projet sur l’histoire de ce site, Massargues. En juillet, trois semaines de fouilles ont permis de découvrir un véritable petit bourg de 3 hectares, avec des maisons accolées, une très grande place principale et des axes nord-sud réguliers. Ce qui montre que ce n’est pas un bourg qui a évolué au fil des siècles, mais plutôt une création nouvelle sur le modèle des bastides".
La taille de cette commune est d’ailleurs étonnante : 3 ha, alors qu’à l’époque Saint-Quentin ne faisait que 0,5 ha.

"Ce qui faisait de Massargues sans doute le bourg le plus important après Uzès " poursuit l’archéologue qui a donc cherché à comprendre comment ce bourg est soudainement apparu en pleine garrigue, avec autant de population.

Le bourg disparaît brusquement fin XIIIe

Il émet plusieurs hypothèses et note tout d’abord qu’à l’époque, le site n’était pas isolé, mais au contraire le long d’un axe très fréquenté : " le chemin qui reliait Nîmes à Pont-Saint-Esprit, via Uzès et Bagnols. Une voie importante en termes d’échanges commerciaux mais aussi spirituels, empruntée dans le cadre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle".
La population pouvait être en lien avec le travail des carrières ou de la terre (à l’époque, le grand centre potier était Saint-Victor-des-Oules).

Samuel Longepierre a également étudié tous les textes évoquant Massargues : "on ne trouve aucun seigneur laïc possédant Massargues. Il est donc possible que le bourg dépende de l’évêque d’Uzès, comme semblent en attester des textes". À l’époque, il existait des bourgs où les populations, en ces temps troublés, se mettaient sous la protection de l’église. Mais il y avait la plupart du temps un monastère. Ce qui ne semble pas être le cas ici.

Samuel Longepierre évoque aussi l’hypothèse d’un mouvement consulaire qui se développe à l’époque : avec une communauté d’habitants réunis dans des bourgs avec une certaine forme d’autonomie. Ces créations ont duré un à deux siècles et disparu courant XIIe siècle.
Ce qui pourrait correspondre avec l’histoire de Massargues qui disparaît brusquement des textes fin XIIIe siècle. Il est assez rare que des bourgs de cette importance n’aient pas perduré dans le temps.
Épidémie, pillages ? Difficile de savoir ce qui est arrivé. Pour Samuel Longepierre, l’explication de cette disparition pourrait bien être politique, l’organisation en consulat étant assimilée à une forme de résistance qui déplaît au royaume.

Une chose semble avérée : Massargues disparaît des textes après 1291 avec un échange de terrains entre les représentants du Roi de France et Bermont d’Uzès. Bermont d’Uzès récupère Massargues et des terres de Remoulins contre les salins d’Aigues-Mortes. " Et là, le bourg disparaît…"

Catherine MILLE

Autre article ci-dessous dans le Républicain d'Uzès du 4 avril 2019



vendredi 5 avril 2019

Réunion publique

Le 15 mars 2019, la municipalité a organisé une réunion publique, la précédente, un peu houleuse remonte au 16 octobre 2016. L’ordre du jour portait sur la nouvelle école, l’aménagement de Bouyer, également sur le projet de parc photovoltaïque.

Pour cette dernière réunion, l’ordre du jour portait sur l’aménagement de Bouyer, les finances, aménagement local Place de l’Horloge, nouvelle école, éclairage public, cahier de doléances.

Une salle acquise, une bonne quarantaine de personnes, dont de nouvelles personnes, et seulement 4 élus sur 10.
 Pas de photos. … Mauvais résultats, je ne maîtrise pas avec le flash.

Projet Bouyer  _Pour mémoire, projet présenté en octobre 2016 :
Projet présenté en octobre 2016

L’urbanisme a présenté un projet intéressant à ce stade d’étude, sort du classique avec une telle densité 20 logts/ha.
Ne donne pas l’impression d’HLM couchée comme souvent, dont la présentation ci-dessus en 2016. Les 2 immeubles de 6 logements ont disparu, de même la disposition en batterie des 15 maisons dites de village.
Pas de vis-à-vis, attention portée pour ne pas trop gêner les maisons existantes quand la végétation aura pris sa place.
Il n’y a pas eu de critiques notables, bien accepté tel que présenté.
Le bassin de rétention et autres ne font pas partie de l’étude de l’urbaniste, c’est à l’aménageur de faire suivant réglementation en vigueur.

Sur 1,5 ha, il faut s’attendre à une trentaine de logements, j’en ai dénombré 26 à 28 ?
J’ai demandé pour être aidé à compter le nombre de logements, réponse de l’urbanisme en touche, « Une trentaine ».

Le plan final reste du ressort de l’aménageur qui sera retenu. (4 ont déjà été reçus)

Pour un objectif de rentabilité, surtout de commercialisation, 2 à 4 logements en plus peuvent changer fortement la configuration présentée.
Remarque non formulée, tous les frais de viabilisation, d’aménagements divers vont entrer dans le prix des logements, l’intérêt de l’aménageur est lié au nombre de logements pour diluer ces coûts annexes afin d’avoir des prix abordables.

A ma demande, le maire a promis que ce sera sur le site de Vallabrix.

Finances

Pour les finances, c’est précision BR, l’excédent 2018 provient de la présence de la carrière, sinon = 0. (Dit par le maire).
Pour l’école, prévision 827 k€ passe à 1 022 k€, sans la voie bus, niveau subventions 43 %.

Local Place de l’Horloge

Abrix-Bar, rapidement évoqué, objectif : ouvert toute l’année dont vente de légumes et façade ouverte sur la place pour rendre le bar visible.
Construction prévue sur 2 niveaux sans détail fonctionnel du niveau étage, peut-être encore au stade avant-avant-projet ?

(Mon grain de sel, avec tous ces investissements, il devrait être possible de trouver 2 à 3 000 € pour protéger le clocher ? Le maire : « On va demander un devis », en se tournant vers un fournisseur éventuel.)

Nouvelle école

Dans le cadre de la transition énergétique, un participant :
Et du photovoltaïque sur le toit de l’école ? BR : « ça renchérissait énormément le coût. »
(Mon œil !) Le participant cite Citre la coopérative, Ecole Sanilhac, installations photovoltaïques réalisées par Citre par exemple, les deux maires se fréquentes sur certains sujets, sauf pour le photovoltaïque sur le toit de l’école).
Je cite la bergerie sur le même principe. 0 € en coût, au contraire location du toit en recette. …
Et à cause d’une délibération « conne » du CM qui interdit le photovoltaïque dans le village (*), le maire « a toussé un peu ».

(*) Fameux rayon de 500 m autour de la façade renaissance inscrite aux Monuments Historiques. Pour mémoire, sous certaines conditions, dont non visibilité de l’espace public, il est possible de trouver un accord avec l’Architecte des Bâtiments de France.
Pour mémoire : https://vallabrixbm.blogspot.com/2017/04/photovoltaique-vallabrix-positions.html


Eclairage public

Eclairage public : extinction de 23 h à 6 h = 2 à 3 000 € d’économie, mérite réflexion.
Retour sur la pollution lumineuse dont la carrière ?
Il ne faut pas exagérer au sujet de la pollution lumineuse, la puissance de l’éclairage n’empêche pas de voir les étoiles, il faut également tenir compte de la sécurité pour les personnes qui travaillent ou se promènent.
De plus, nos lampadaires ne sont pas des boules à l’extrémité d'un mât qui éclairent plus le ciel que le sol.
En parlant éclairage public, parfois, lors du chantier 2015 de la route de Bagnols, les lampadaires ont été restaurés, mauvaise idée pour un cas particulier, un lampadaire remplacé par un projecteur peu efficace ? (Photo ci-dessous.)
Ce nouveau projecteur éclaire les murs proches et les toits en contre bas.



Fin de réunion 21 h env. Ecole (sauf chiffres cités) et cahier de doléances à la trappe pour cette fois.