vendredi 25 janvier 2019

Grand Débat

Avertissement, Selon l’article de Médiapart du 27 janvier 2019  : https://www.mediapart.fr/journal/france/260119/grand-debat-les-secrets-d-un-hold, l’impartialité et la neutralité de ce Grand Débat ne seraient pas garantis par la CNDP (Commission National du Débat Public). Si ces informations sont exactes, quelle sera la crédibilité de ce Grand Débat ?
Le 5 janvier 2019, locaux La Provence à Marseille
Bien que peu d'illusions à se faire, ci-dessous ma contribution au Grand Débat. 
Grand Débat proposé par le Président de la République en réponse à la révolte "Gilets Jaunes".

Ce Grand Débat oublie le pouvoir d'achat entre autres, certaines questions telles que présentées peuvent être dangereuses au regard de l'effort de solidarité.
En effet, quand il est demandé "quels services publics à supprimer ?", si la réponse est la Sécurité Sociale ?, voire le Sénat ?, Sénat plus représentatif de la ruralité, qui se trouve être le seul "parti" légèrement dans l'opposition face à l'Assemblée réduite à être une chambre d'enregistrement.
Dans ces deux cas, le plus de libéralisme est le gagnant. Pas certains que ce soit à l'avantage des Gilets Jaunes.

Le 18 janvier 2018, à Souillac Occitanie (Photo le Parisien)
Idem par rapport aux migrants qui n'ont pas choisi leur lieu de naissance, il est indigne de ne pas chercher d'autres solutions pour le long terme, avec le réchauffement climatique, il n'y aura pas assez de place aux pôles nord et sud. L'Affaire du Siècle a dépassé les deux millions de soutiens, de quoi alimenter un "RIC" (Référendum d'Initiative Citoyenne). 

Selon le nombre de réponses peu réfléchies ou "radicales" par manque de culture Politique, les dangers peuvent être graves pour la Démocratie et la République.
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Ma contribution
Voici la liste exhaustive du Président 32 questions posées aux Français (en bleu)
Réponses en noir.

Certes avec 66,10% des suffrages exprimés, le candidat Emmanuel Macron est notre Président légitime. Néanmoins au 1er tour, le candidat obtient 24,01 % des suffrages exprimés ce qui devrait relativiser « C’était dans le programme » dont la transformation de l’ISF. Ne pas oublier qu’il y a une part de votes « Contre » le Front National qui ont permis les 66,10 % du second tour. De même pour l’Assemblée depuis le passage au quinquennat, le fait de voter dans la foulée après la présidentielle nuit au débat, le fait d’être parrainé par le Président change la donne par rapport aux concurrents.
Après l’expérience de 4 quinquennats, le septennat permettait l’alternance et finalement plus de prise en compte des électeurs. Ce 4ème quinquennat montre peut-être la limite du système en aboutissant à la révolte « Gilets Jaunes ».

Sur les impôts et les services publics

1. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?
Fiscalité équitable sur tous les revenus et retour à l’ISF qui tient compte des revenus. Chaque contribuable devant contribuer à la solidarité nationale proportionnellement à ses moyens.

2. Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Impôts indirects dont la TVA sur les produits de premières nécessités dont l’alimentation et les énergies.
A proportion, dans l’état actuel, les ménages à faibles revenus, loin des transports en commun sont pénalisés par rapport revenus aisés des grandes agglomérations bien équipées.

3. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
Avant d’investir, l’intérêt général doit passer avant le prestige « politicien » voire clientéliste, s’assurer du rapport qualité/prix. Le choix « arrangé » des intervenants dans les affaires publiques doit être recherché et dénoncé. Donc contrôles plus approfondis. Et une meilleure protection des lanceurs d’alerte va de soi.
A niveau du citoyen lambda, il n’est pas simple d’argumenter, mais au regard d’articles ou documentaires d’investigation on découvre des modes de gestion qui ne sont pas des modèles de bonne utilisation des deniers publics dont le SIAAP (Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne).
A l’échelon plus local il serait possible d’en citer d’autres.
Heureusement, tous les Politiques ne sont pas des politiciens. Les Politiques respectent mieux l’intérêt général tout en étant économes des deniers publics.

4. Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?
« C’est une blague ? ». Ceux qui ont pensé à cette question ne doivent pas avoir de souci de services publics proche de chez soi, ou de problèmes pour se rendre à quelques dizaines de km vers un service public.

5. A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Pour certains services publics qui touchent la solidarité dont la Sécurité Sociale, caisses de retraites, les machines où il faut répondre en appuyant sur une touche de téléphone ne sont pas adaptées à toutes les situations. Rien ne vaut un contact humain.
Comment financer ? Si l’Europe était un tant soit peu sociale, mêmes taxes quelle que soit la multinationale, aller vers un même code du travail, mêmes protections sociales, les services publics seraient moins tirés vers le bas. Le libéralisme ne le permet pas, il ne produit quelques gagnants et beaucoup de perdants.
Financement de la protection sociale dont assurance et retraite, la main-d’œuvre industrielle (ouvrier) est en voie de disparition. Le commerce en ligne, (avant les super et hyper-marchés) supprime des emplois. Résultat moins de contribution pour le social, d’où des mesures d’austérité (hausse CSG) de plus en plus difficile à supporter pour certains.
L’idée de faire cotiser « les robots » présentée comme irréaliste est peut-être à reconsidérer.
De plus, ce type de commerce moderne, sous prétexte des bas prix = plus de clients, nuit à la société du point de vue conditions de travail, ou mise en concurrence des fournisseurs qui dépasse l’entendement.

6. Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?
Question pas vraiment comprise. Retour à « Liberté, Egalité, Fraternité » en ajoutant Solidarité et Laïcité.
Sur l'organisation de l'Etat et des collectivités publiques

7. Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ?
Ne me prononce pas sur le trop. Si les échelons éloignent le citoyen des lieux de décision, le résultat est négatif.

8. Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels services ?
Oui, au niveau municipal, obligation de mieux consulter (*) les citoyens, mais ceci passe par une re-Politisation qui commence par l’instruction civique à l’école, notamment sur le fonctionnement des Conseil municipaux concrétisé par un Conseil (consultatif) des jeunes.
(*) Trop d’enquêtes publiques sans réelles participations de masse, de ce fait les remarques ne sont pas prises en compte. Si on ajoute un comportement « politicien » de certains élus pour imposer leurs projets, ceci contribue au désintéressement des citoyens à la vie publique, voire détourner les électeurs vers les extrêmes.

9. Comment voudriez-vous que l'Etat soit organisé et comment peut-il améliorer son action ?
En tant que citoyen lambda, je serais prétentieux, peut-être trop de Ministres inconnus, trop de « Com. », dont quand une mesure ne passe pas ce serait par un manque de pédagogie ! ?
Il faut considérer les citoyens adultes. Les actions du gouvernement doivent être sobrement présentées, doivent être le résultat d’une étude et non une théorie à partir de laquelle on oblige les faits à s’y plier, ce serait du stalinisme façon libérale.
L’idée de supprimer le Sénat est une mauvaise idée, il représente la ruralité, de plus, devenu le seul « parti » où l’on trouve un peu d’opposition face à une majorité de députés du même bord et peu représentatif de la réalité de terrain.  D’où l’expression parfois utilisée « Elus devenus hors sol ».

10. Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ?
Il serait nécessaire de définir ce qu’on entend par administration. Si on parle de l’administration du Sénat, la rendre moins opaque serait légitime. Si on parle de l’administration fiscale, elle est probablement compétente sur les objectifs qui lui sont fixés.
Si ce sont des objectifs en faveur du libéralisme, ils ne peuvent pas répondre aux besoins sociaux.
Les administrations dépendent des élus me semble-t-il ? (Elles sont à leur image.)

11. Comment l'Etat et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ? 
L’Etat a pris l’habitude de se décharger sur les collectivités locales sans donner les moyens qui vont avec. La dernière réforme concerne la taxe d’habitation (baisse, voire suppression) sans réelle compensation durable. Dans un 1er temps l’Etat compense à l’€, soit et après ?
Au 1er degré, la suppression d’un impôt se vend bien auprès des électeurs, mais donne un mauvais signal. Il est exact que les impôts locaux actuels ne sont pas équitables, variable (en €, comparer les taux est politicien = enfumage) d’une commune à l’autre, c’est cette réforme qu’il fallait, y compris de la taxe foncière et non une suppression sans compensation durable.

Sur la transition écologique

D’une manière générale, comme a dit le Président Chirac « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! ». Rien n’a changé depuis. Il est certain que chaque citoyen doit participer concrètement à son niveau (économie d’énergie, tri des déchets, etc.), ça ne suffira pas, il faut le faire et l’enseigner, mais ceci revient à vider l’océan avec une cuillère.
Pour atteindre les objectifs souhaitables pour ne pas amplifier le changement climatique, c’est au niveau de la planète qu’il faut agir, c’est le travail des Politiques qui prendra du temps dans ce contexte mondial.
En attendant une prise de conscience mondiale, tout comme chaque citoyen, l’Etat doit agir à son niveau pour l’exemple.
Les mesures prises ne doivent pas prendre un aspect punitif, cette « goutte d’eau » qui a enclenchée la révolte « Gilets Jaunes ».
Les taxes sur les produits énergétiques (TICPE) rapportent près de 38 milliards d’€. Utilisation : seulement 7 milliards pour la transition énergétique, 1,7 milliard pour les transports. A quoi sert le reste (Etat, Régions, Départements) ? Avant d’augmenter ces taxes, une explication accessible à tous de l’utilisation est indispensable.

12. Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Réponse dans le texte ci-dessus.
13. Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ?
L’isolation (de masse) de tous les bâtiments publics ou privés est la priorité, ensuite viennent les moyens de chauffage émettant le moins possible de CO2. Les vieilles voitures se classent au même niveau que les vieilles chaudières après avoir améliorer les transports en commun (notamment en zone rurale). Le financement vient de la TICPE, d’une taxe carbone véritable « non d’une poudre à perlimpinpin » en guise de taxe carbone.

14. Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?
La méthode du crédit d’impôt en était une, à condition d’avoir une logique dans l’attribution, avoir supprimé les fenêtres pendant un temps est incompréhensible.
Ce sont des investissements généralement lourds où des avances de fonds sont nécessaires avant de bénéficier du crédit d’impôt. Un fonctionnement façon tiers payant comme dans le domaine de la santé pourrait aider les foyers modestes.

15. Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ?
Se déplacer = transports en commun. (Analyser objectivement l’impact des voitures électriques, ne pas faire comme le tout électrique des années 70 qui a conduit à plus consommer de l’électricité plus ou moins « propre »). Le moyen de transport à favoriser est celui qui a le meilleur rapport (CO2) /prix d’achat du moment en fixant un ordre de grandeur (en années) de validité. Il faut soutenir les chercheurs, les avancées de la recherche permettent d’affiner les choix pour le futur.
Pour les livraisons locales, notamment en milieux ruraux, les camions sont indispensables. Par contre un camion qui traverse un pays pour aller vers un autre pays est un camion de trop, le ferroutage devrait être obligatoire.
(Niveau national, notamment pour les orientations générales)
Se loger Aider le logement social, (APL Bonus / Malus sur les taxes foncières pour les propriétaires de logements à louer selon la qualité isolation thermique). (Niveau national)
Se chauffer : Toujours analyse objective à la base selon le lieu du logement rural ou urbain.
En ville un chauffage collectif bien géré, bien suivi, peut à la fois être économe en énergie et émissions CO2.
A la campagne, le chauffage au bois est le moins cher, certes, mais émet du CO2 (combustion du carbone) et des particules fines (vallée de l’Arve). Ramener le CO2 seulement sur la phase abattage et conditionnement comme le fait l’Ademe n’est pas objectif, le cycle CO2 est de 100 ans environ.
Les moyens de chauffage au bois peu polluant ne sont pas nombreux et nécessitent un « mode d’emploi » qui n’est pas mis en avant. (Orientation niveau national)
Se nourrir : Privilégier et encourager la production locale respectueuse de la biodiversité. (Orientation nationale, conception locale)

16. Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
Respecter les engagements de l’Etat pour commencer (Affaire du siècle = plus de 2 millions de soutiens début janvier 2019). Ne pas prendre à la légère tous les signaux qui vous sont envoyés, que ce soit du Giec, de Nicolas Hulot et bien d’autres associations environnementales.

17. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à l'égard de la biodiversité ?
Le résultat du travail des chercheurs indépendants est un point de départ obligatoire d’où soutenir la recherche.
Ensuite, un temps d’adaptation peu être accordé par secteur (industriel et agricole) à condition que ce temps d’adaptation serve à avancer et non à reculer comme se semble le cas actuellement.

18. Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Pas simple dans l’état actuel de délitement européen et international ?
Pour l’Europe, si le résultat du référendum 2005 avait été compris (plus de social, moins de libéral) nous n’en serions peut-être pas à un tel niveau de défiance. Résultat de comportement politicien à vue courte que nombre de citoyens ne veulent plus entendre.
Au niveau européen, voir un système de taxes sur les produits lié au mode d’obtention du produit, moins ce produit tient compte de la transition écologique plus il est taxé.


Sur les institutions, la démocratie et la citoyenneté

19. Faut-il reconnaître le vote blanc ?
OUI, cela va bientôt se compter en décennies que nous sommes contraints à voter « Contre » le pire.

20. Faut-il rendre le vote obligatoire ?
D’abord redonner confiance : Oui à la Politique, Non à la politique politicienne seulement pour imposer le libéralisme ou faire rentrer dans un moule. La droite, la gauche traditionnelles et En Marche ne diffèrent qu’à la marge, d’où plus en plus d’abstentions.

21. Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?
Les services de l’Etat doivent pouvoir simuler objectivement les conséquences probables suivant la dose de proportionnelle, ceci manque pour répondre à cette question.

22. Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus ?
Le concret serait d’avoir des élus représentatifs de leurs électeurs qui ne votent pas selon injonctions d’un parti présidentiel, ou d’une idéologie, idem pour les autres catégories d’élus à leur échelon.
Ceci n’est pas un problème de nombre, c’est une conscience de l’intérêt général non compatible avec le carriérisme lié au passage par les grandes écoles. L’école de terrain reste la meilleure pour un élu représentatif.

23. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Par les temps qui courent, seul le Sénat fait un peu figure d’opposition, dont dans l’affaire Benalla et si ceci parait anecdotique, la commission de l’Assemblée a été nulle et non crédible sur cette affaire.
Cese ? de nom oui, ce qu’il fait ? Manque d’informations flagrant à mon niveau et dans les médias. Dans le principe tout est utile si le travail de chacun est représentatif et dans l’intérêt général, encore faut-il que ce travail ne soit pas écarté d’un revers de main avant qu’il soit examiné par les élus. (Exemple : travail de J.L. Borloo)
On prête à Clemenceau la citation : « La Guerre ! C’est trop grave pour la confier à des militaires. ».
En paraphrasant : « La Politique ! C’est trop précieux pour la confier aux politiciens. ».
Autrement dit, des assemblées avec une majorité de femmes et d’hommes Politiques (différents de politiciens carriéristes) seraient souhaitables. Ce n’est pas une question de nombre d’assemblées ou d’élus.

24. Faut-il les transformer et comment ?
Transformer ? Plus de transparence de gestion, plus de présence probablement.

25. Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?
Actuellement des mouvements de Gilets Jaunes y réfléchissent, des personnes Politiques ont émis ou émettent des idées. Il faut disposer de ces propositions afin de dégager ce qui est positif et progressiste.

26. Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?
Probablement, des candides peuvent aider à voir plus large à ceux qui beignent dans un sujet précis.

27. Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?
Avec modération, à partir actions populaires si représentatives, par un nombre à définir d’élus nationaux et le Président comme actuellement.

28. Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ?
Solidarité, Education Nationale, Leçons de l’Histoire du peuple Français y compris sur nos erreurs par rapport aux migrants italiens, espagnols, etc. Laïcité, Instruction Civique.

29. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Il faudrait savoir de quoi on parle, le ressenti est une chose, la réalité peut être différente ? Avant tout discours sur l’immigration, les chiffres de l’année écoulée devraient être cités.


30. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Effectivement, ce défi va durer, actuellement, ce sont des migrants qui fuient leurs pays pour des raisons économiques ou à cause de conflits. D’ici peu, (en décennies tout au plus), les migrants climatiques vont s’ajouter.
Anticiper, me semblerait une solution, en coopérant positivement, équitablement avec les pays d’origine des migrations, en œuvrant non hypocritement pour la paix, échanges économiques équitables, promouvoir l’instruction.

31. Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Les fondements de la loi ne sont pas à remettre en cause. Si elle est trop axée sur la religion catholique, il suffit de l’élargir aux autres religions et idéologies.

32. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
D’abord ne pas montrer le mauvais exemple, désolé, mais l’affaire Benalla est le symbole du mauvais exemple. La protection du Président est une affaire trop grave, ce type d’individu présent est une faute.
Actualité BFM-TV le 17 janvier 2019 à 8 h 30, le Ministre de l’Ecologie a dit que l’Affaire Benalla n’était pas Politique, c’est exact, c’est le type même d’une affaire politicienne à bannir !
L’absence d’hypocrisie au niveau de l’Etat serait un début de respect de La République.
Les « puissants » semblent bénéficier d’une justice plus clémente par rapport à d’autres pays. Voir Carlos Ghosn au Japon.
Votes de l’Assemblée au sujet du glyphosate, dont comportement de la majorité. Séance à 02 heures (?), beaucoup d’absents, principe « WHIP » (fouet, cravache) pour voter comme le souhaite l’exécutif selon documentaire « Envoyé Spécial » du 17 janvier 2019. Absence de conscience sur l’état de la Planète et de la santé des vivants (Affaire du Siècle a obtenu plus de 2 millions de soutiens). … Pas trop favorable pour la compréhension réciproque.

Plus localement, il serait possible de citer des exemples où des services plus ou moins de l’Etat font preuve de mansuétude non justifiable du point de vue protection des ressources en eau.
Ce qui se voit pour briller est mis en avant, dont la culture festive, par contre le petit patrimoine (« Bien Commun ») qui fait pareillement partie des affaires culturelles est à l’abandon. Voir ajout du 26 janvier 2019.
Ceux qui utilisent l’expression « Bien Commun » dans les discours ne se l’appliquent pas.

Je rappelle à toutes fins utiles que toutes les personnes dont les élu(e)s qui s’impliquent dans la gestion des affaires de la République ne sont pas tous à mettre dans le même sac.
Mettre toutes ces personnes dans le même sac contribue à l’abstention ou vote vers les extrêmes.

Citoyen lambda M. V.

Il manque des questions dont sur le pouvoir d’achat.

Pour les retraités, certes ils doivent contribuer, mais pas via des mesures en aveugle telle que la hausse de 1,7% de la CSG était prévue sans tenir compte du revenu total du foyer.
Exonérer les retraites de moins de 1.200 € du 1,7% de CSG était un bon geste, mais aveugle. Deux retraites de 1.995€ pour un foyer n’est pas la même chose qu’une seule retraite de 1.205 € pour un foyer de 2 personnes.

Retraites :
Retour de l’indexation des retraites sur les salaires, les retraités sont des consommateurs qui contribuent à la TVA, parfois des bénévoles utiles à la société dont pour les plus démunis.

Revenu universel : ?
Face à la désindustrialisation, au pouvoir de nuisance des ventes en ligne dont les sièges de ces multinationales sont à l’abri à l’étranger, qui ne contribuent pas ou peu en France, il faudra bien trouver un financement pour que les populations se nourrissent. Les œuvres caritatives ne suffiront plus pour « cacher » la misère.

Ce texte peut évoluer selon l'actualité !

Ajout du 26 janvier 2019
"Petit débat"
Mon objectif n’est pas de dénigrer qui que ce soit, mais de donner à réfléchir sur des hypothèses qui peuvent rendre les débats exécrables.


On peut y voir trois causes non spécifiques à notre collectivité :
1) -Parmi les administrés, une majorité de taiseux (On ne s’occupe pas des affaires des autres, affaires municipales comprises, la Politique étant devenue un sujet tabou, voire sale ?).
2) -Quelques bénévoles actifs, très positifs dans leur domaine, curieusement le reste ne les intéressent pas, voire les contrarie même si on est dans l’intérêt général dont sauvegarde du petit patrimoine.
3) -Comme partout quelques brayards, les mains dans la poche.

D’autres causes plus spécifiques à notre collectivité nuisent au bon fonctionnement municipal :
1) -Le maire doit intervenir sur tous les sujets.
2) -Les délégations portées sur le papier ne se voient pas dans la pratique, sauf pour la Culture festive où la commission culturelle a eu un budget en 2018.
3) -Absence d’opposition constructive (Une opposition politicienne ne présentant aucun intérêt) au sein du Conseil (Le Conseil, d’après les comptes-rendus de délibération, ressemble à une chambre d’enregistrement, très peu d’infos, voire aucune sur les points délibérés, très peu de traces des débats).
4) -Il est possible de constater la restauration de lieux publics chiffrés en dizaines de milliers d’€ sans délibération, par contre il faudrait une délibération pour faire établir un devis en milliers d’€ (devis gratuit) pour protéger le clocher de la nuisance des pigeons. Sauf si le sujet n’intéresserait pas le maire, c’est un choix Politique à assumer, ça fait partie de la fonction d’un maire.
Quelle autre explication qui ne soit pas politicienne ?
5) -Nous ne sommes plus au XXème siècle, les pratiques commerciales ont évolué vers plus de « redoutable ». Le « savoir-faire » se perd, le « bon sens près de chez soi » a disparu aussi.

Cas de l’ancien captage lorsque des décisions sont prises à la sauvette sans s’informer :

Selon un viticulteur : « Faut un gros débit pour laver une machine à vendanger ! ». C’est possible, mais qu’est-ce un gros débit ? (3 ; 6 ; ou 12 m3/heure.).
Par le passé, 3 m3/heure suffisaient, (4 heures de pompage pour vider le puits) malheureusement, nous avons laissé geler la pompe parfaitement équipée (clapet antiretour, y compris présence d’un radiateur antigel dans le local pompe) en hiver par négligence, de plus cette pompe correspondait à la capacité maximum de la ressource en eau.
Première réparation désastreuse du point de vue technique et sanitaire, le principe pompe (débit 6 m3/h) immergée est retenu, car hors gel au fond du puits. Notre intervenant installe cette pompe à l’extrémité d’un tuyau flexible de 5 m, à chaque démarrage ce flexible est soumis à la torsion, au bout d’une saison, ce flexible a lâché. Ce type de pompe ne possède pas de clapet antiretour, le contenu d’une cuve de sulfateuse avec pesticides peut donc retourner dans le puits par siphonage.
Seconde réparation, même type de pompe, mais débit 12 m3/h cette fois (! ?), soit 4 fois celui de la pompe d’origine. Ici, 1 heure de pompage suffit pour vider le puits. Cette dernière est installée correctement sur un tube rigide, mais toujours sans clapet antiretour.
Dans cette affaire, les gagnants sont notre intervenant, et le fournisseur d’électricité, les factures augmentent inutilement avec la capacité de la pompe.

Au XXIéme siècle, force est de constater qu’il n’est plus possible de faire confiance, comme par le passé, aux commerciaux, tout vérifier devient nécessaire. (Encore le 23/01/19 ballon surpresseurs au réservoir)
Une seule personne, même élue ne peut pas le faire. Dans les petites communes nous ne disposons pas de services techniques à la hauteur des complexités nouvelles, des réglementations en vigueur.

Quand ceci n’est pas reconnu, plutôt que de chercher à comprendre, il est plus simple de trouver un exutoire politicien.
Les élus avec délégation, seulement sur papier, l’ont bien compris pour évacuer des propositions même bénévoles au lieu d’en discuter de manière constructive : « Comment pourrions-nous faire ? »

vendredi 18 janvier 2019

Ancien captage (5)


Quelques nouvelles de l'ancien captage tari lors des vendanges 2018.




Article précédent :











Après les pluies de novembre 2018, enfin l'eau est revenue dans le puits. Le niveau était encore bas le 21 novembre, seulement 1,80 mètre d'eau.


La pompe ne fonctionnait pas, toujours en sécurité "Niveau eau insuffisant", une petite manipulation, en présence du maire, a été nécessaire pour remettre ce captage en service.









Bien que plus acceptable qu'en début d'année 2018, les abords du pavillon laissent à désirer. Il y a eu des interventions d'entretien avant les vendanges 2018 (*), subsistent des lianes et autres végétaux nuisibles aux installations.

L'employé municipal étant occupé par ailleurs, le maire a d'autres centres d'intérêt, les travaux neufs étant plus gratifiants que de passé du temps sur l'entretien de l'existant qui fonctionne encore plus ou moins. ... Le meilleur moyen est encore de faire par soi-même.
Le problème des déchets végétaux a été résolu avec l'accord de l'agriculteur propriétaire des parcelles mitoyennes, il m'a proposé un lieu de dépôt.

Le 15 décembre 2018, l'entretien des abords est terminé.

A titre de curiosité, la bande photos ci-dessus montre l'évolution des abords de l'ancien captage sur une décennie, d'août 2008 à décembre 2018.
Est-ce de la nostalgie, (c'était mieux avant), ou le résultat du changement de "mentalité" ?
En 2008, les employés municipaux géraient la routine des travaux à faire, les travaux particuliers (hors routine) étaient insérés après un tri des demandes du maire et adjoints, selon l'urgence, voire l'intérêt des demandes. Ce mode de fonctionnement en confiance n'empêche pas les contrôles des élus par sondage à posteriori, les employés renseignaient des fiches  hebdomadaires d'activités.
Pour revenir en 2008, le nettoyage des abords du pavillon de l'ancien captage n'avait pas été demandé par le maire ou ses adjoints, mais par un employé municipal.
Bonne initiative. Initiative acceptée.

vendredi 11 janvier 2019

Valabris Istoria

Valabris Istoria, histoire d'hier et d'aujourd'hui est le blog de BVE.




Par le passé, et maintenant de temps à autres, BVE a publié et publie sur le site de Vallabrix dans les rubriques "Fonds Historique ou "L'Echo de Vallabrix", onglet "Vie du Village" :



Dernière publication du 13 décembre 2018 :

Cette dernière publication s'inscrit dans la série des Couradou de Vallabrix.

Pour information, un couradou est un avant-toit au dessus d'une terrasse orientée vers le sud. En été cette terrasse est à l'ombre de l'avant-toit, en hiver, le soleil plus bas pénètre sous la terrasse et réchauffe la terrasse.

Le contenu de ce dernier Couradou est un Guide pour le promeneur "au fil du temps".

Sommaire :
            Avant-propos
P 13   Origine probable du nom de « Vallabrix »
P 17   Charles Martel, les Sarrasins et Vallabrix
P 20   Les Carrières
P 26   La citadelle et le château
P 39   La Tranchée
P 42   La Guerre de Cent Ans
P 48   Mathieu de Bargeton
P 53   L’Eglise
P 66   Le Presbytère
P 75   La Maison Ronde ou la première école et mairie
P 81   La Mairie actuelle et l’école de la République
P 87   La Façade Renaissance
P 102   La Fontaine- le Lavoir- la Canalette
P 110   Le Brigand de Valabris
P 115   Une école bien particulière
P 117   Un bien fâcheux événement
P 118   Quelques photos escalier du clocher, horloge

A toutes fins utiles :
Conseil pour une lecture plus aisé des documents à ouvrir, notamment du type ".pdf".
Il peut être nécessaire d'intervenir sur la configuration afin d'obtenir un défilement vertical (ou continu) à la place d'un défilement horizontal des pages.
Pour changer le type de défilement (ou disposition) du document, voir la copie d'écran ci-dessous :




vendredi 4 janvier 2019

Carrière



Ci-dessous, quatre pages d'un CR (Compte-Rendu) d'une réunion du 30 novembre 2018 en Préfecture du Gard dans le cadre d'un projet AP (Arrêté Préfectoral).

Pas ou peu de remarques à formuler par absence d'informations nouvelles, sauf peut-être après lecture de ce CR, les problèmes après fermeture de la carrière ne sont pas les mêmes à St Victor qu'à Vallabrix. St Victor est sous le vent (poussières soulevées par le mistral) et Vallabrix est sous le sable (sable qui descend de la carrière à cause de l'érosion naturelle ou bassins de rétention non curés).
Bonne lecture !