vendredi 25 août 2017

Rectificatifs

Extrait :
« Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie : la « personne en cessation d’intelligence », autrement dit, le C.. » (Ajout perso : ou les Be… de service)
Il en va ainsi de la vie publique, je ne m’exclus pas de moments de cessation d’intelligence, l’âge venant !
Ayant horreur de trop souvent d’idéalisme de la part des décideurs, j’ai une mauvaise habitude de prendre le contrepied afin de montrer que tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, le curseur de la réalité se situe entre les deux. Certains l’ont constaté, et viennent se confier. Problème : si nous avons à faire à des personnes toxiques, c’est se battre contre des moulins à vent, peu de chance que ces personnes prennent un minimum de recul afin de voir une réalité plus objective.

Drôle d’entrée en matière pour quelques rectificatifs.

A)    Position de certaines vannes de secteur sur l’adduction d’eau potable.
A l’occasion d’une discussion, on peut apprendre sur des sujets d’intérêt général, comme l’emplacement non approprié de vannes de secteur. La logique de l’intervenant et de celui qui accepte une solution bâtarde n’est pas la même que celui qui devra assurer la maintenance dans la durée.

1)  Vanne N° 22 que je pensais sous le goudron ? (Photo jointe et mon article du 14 juillet « Fuite d’eau qui n’existait pas »)
« Moment de cessation d’intelligence de ma part ! », dans ma tête je voyais cette vanne plus proche de la mairie, en fait elle se situe probablement au droit du N°19 Route de Bagnols, à revérifier dans l’urgence d’une prochaine coupure d’eau.
L’intervenant, en 2010, a placé quelques vannes de secteur afin de pouvoir localiser une énorme fuite. Pour chaque vanne posée (sauf une au départ vers le Planet depuis la sortie Grand’ Rue, où je suis intervenu), une bonne raison pour placer les vannes, pour la N°22, entre deux raccordements de particulier pour être sûr de trouver la conduite. La logique étant de se placer au départ de la conduite, donc Place de l’Hôtel de Ville, plus logique et facilement mémorisable.

Afin d’être certain de bien oublier « le passé », Il semble que l’employé municipal soit désormais interdit de présence lors d’intervention sur le réseau d’eau potable, (sorte de punition de son élève comme à l’école) exactement tout ce qu’il faut faire pour ajouter de la connerie à la connerie ! 
Au passage, une punition, ce n’est pas toujours la meilleure méthode pédagogique !
Dès la fin du XXème siècle, depuis 1980 env., des entrepreneurs responsabilisaient leurs employés pour ne pas à avoir à leur tenir la main en permanence. Dans le cas général, les employés qui acceptent de prendre des responsabilités progressent.
Ici, dans les pratiques locales, (façon punitions d’élèves), nous obtenons le résultat inverse donc infantilisation, ne faire que ce qu’a commandé le chef, pas de place pour d’éventuelles bonnes initiatives. 

2) Vanne N° 7 Chemin de la Fontaine éloignée du carrefour Chemin des Jardins, emplacement logique mémorisable et instinctif pour un intervenant sur le réseau.        
Ici, des sondages (à la pelleteuse) pour trouver la fuite de 2010 avaient été réalisés de loin en loin Chemin de la Fontaine, l’un deux a été retenu pour placer la vanne ! ?    
Après 4 ou 5 sondages, goudron à refaire, un sixième pour la vanne N°7 aurait été bénéfique.




3)    Vanne N° 00 Chemin de la Charrette.          
Ici, la bonne raison était de ne pas gêner le propriétaire de la maison à l’entrée du Chemin de la Charrette, c’est de l’empathie mal placée, une petite explication pour indiquer l’emplacement logique la vanne aurait permis de s’assurer de la bonne compréhension du propriétaire de la maison pour une demi-journée de gêne.







Ci-dessous, croquis remis à jour pour essayer de ne pas oublier cette vanne N°22.

B)    Horloge

Retour sur le réglage de l’heure de l’horloge communale.

Si personne ne se souvient ou fait part de son "savoir-faire", la première idée est bien d’essayer de mettre l’horloge à l’heure via le petit cadran et petite aiguille des minutes dont la masse doit être une poignée de grammes, donc fragile.
Voir nouveau mode d'emploi.
Ci-dessous à droite.
La masse à mettre en mouvement est probablement une poignée de dizaines de kilogrammes, soit 10.000 fois plus que les petites aiguilles du cadran sur la photo.
Sans connaissances particulières en mécanique, dans la nature, peut-on trouver un insecte ou animal de 5 grammes ayant la possibilité de déplacer une masse de 50 kilogrammes ?
Pratiquement, il est exact qu’il est possible de mettre l’horloge à l’heure via le petite aiguille de la photo en appliquant l’effort au plus près de son axe, ce n’est pas prévu par le concepteur. Si c’était le cas, il y aurait un « papillon » de manœuvre comme pour le débrayage des aiguilles.
Pratiquement, (encore), si deux personnes sont présentes lors de la mise à l’heure, il est possible d’empêcher les sonneries intempestives. En étant seul, il faut supporter ces sonneries, il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de chacune des séries de sonneries, ça ne nuit en rien au mécanisme bien conçu, à la fin de l’opération « mise à l’heure » le mécanisme retrouve sa position en accord avec l’heure indiquée par les aiguilles.
Nouveau mode d'emploi mis à jour le 23 août 2017.
Plus élégant pour mise à l'heure.

Quand c’est nécessaire, ou simplement pour accompagner un employé vers le progrès, la formation ça existe !

Nouvelles de l'Horloge : Début semaine 33, nouvel arrêt, heure indiquée 2 h 20 aux cadrans. Le remplacement de l'employé municipal en arrêt maladie ne semble pas évident sur cette tâche "remontage hebdomadaire de l'horloge" ?
Ce n'est que la troisième fois depuis le début de l'arrêt maladie de cet employé que le remontage de l'horloge est oublié.

A décharge, il ne faut pas être sujet aux vertiges dans l'escalier d'accès, monter, ça va toujours, mais descendre avec la vue sur le vide et sans garde corps. ...
Pour en savoir plus sur ce clocher et son escalier :
http://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2015/12/Couradou-de-Vallabrix-2015-12.pdf
Descriptif page 6 et photos escalier page 29.

On a dit infantilisation de ses subordonnés ?
Comme la pratique qui vient d’un autre temps, quand l’école convoquait le « délinquant » ou « l’indiscipliné » en Conseil de discipline (ce qui ne servait à rien, seulement pour le tribunal créé pour la circonstance, le « maître » se voyant dans l’incapacité de gérer son élève). 
Ce tribunal aurait ainsi l’occasion de rabaisser et de se sentir supérieur au « manant ».

Malheureusement, le « problème » (s’il y a réellement) n’est toujours pas résolu pour autant.
D’ailleurs, ces « problèmes », sont-ils aux endroits sur lesquels ces tribunaux improvisés statuent ?

Faut être blindé pour résister sans tomber en état dépressif ?

Des personnes blindées existent, on en voit lors de campagnes électorales ou pour obtenir un poste de pouvoir. 
Nous ne sommes pas tous blindés à ce point car il faut avoir une sacré dose d'hypocrisie !

vendredi 18 août 2017

Au jour le jour (16) Nouvelles plantations Place de l’Horloge

Cette restauration de la Place de l’Horloge a déjà été abordée dans certains de mes articles précédents, notamment absence de concertation des riverains, des élus municipaux « mitoyens » de cette place apparemment ni consultés, ni informés, découvrent la restauration en cours, tout comme l’administré lambda.
Nous constatons également que cette initiative a pour origine une majorité d’élus (2 sur 3 ?) et de quelques habitants, donc tous d’un autre quartier (sauf un élu peut-être), communément appelé le « nouveau village ». Cette remarque m’avait permis de placer l’expression, lourde au regard de l’histoire : « Faire le bonheur du peuple malgré lui ». J’aurais pu placer la sortie, naïve ou hypocrite, d’un cycliste célèbre déclaré dopé qui disait : « C’est à l’insu de mon plein gré », pour ceux qui doivent subir.

Inutile de plus se lamenter, la restauration de cette Place de l’Horloge fait maintenant partie du passé. Rappel d’une autre citation permettant de botter en touche autoritairement :
 « Le passé, c’est le passé, on oublie. ».
Autrement dit, peu importe le pourquoi du comment qui a conduit à une malfaçon, ainsi on se permet de reconduire des erreurs similaires indéfiniment du moment que les responsables, systématiquement, s’amnistient.

En conséquence, il faut faire avec et espérer que des solutions seront trouvées pour que tout se passe pour le mieux !.

Faire que notre quartier sera beau et bien au final.
Sans oublier l’énergie dépensée par des membres du Groupe Protection Nature qui font tout ce qui est possible pour tenter de sauver ces nouveaux massifs.

Dans l’article au sujet de la météo, et sécheresse, la comparaison des photos du massif Rue des Remparts à ceux de la Place de l’Horloge montre que Place de l’Horloge, il doit y avoir d’autres éléments qui nuisent aux nouvelles plantations.

Eléments possibles et commentaires :
·     Beaucoup plus d’animaux de passage (domestiques à quatre pattes) viennent se soulager dans ce secteur.
·   Beaucoup plus d’animaux de passage (à deux pattes) qui ne doivent pas avoir d’empathie particulière pour les plantations et pour ceux qui assurent l’arrosage et l’entretien des massifs en cette période difficile de sécheresse et chaleur.
·   Sommes-toutes, rien de bien nouveau, individualisme : il en va de même pour les dépôts sauvages que ce soit aux pieds des colonnes de tri ou dans la nature.
·   Coïncidence : De bonne source, j’ai appris le 6 août que le sujet « Plantations Place de l’Horloge » est à l’étude, des analyses ou constats similaires aux miens et à quelque autres personnes, sont donc établis par les décideurs, voire parvenus aux oreilles des décideurs, mais ça on ne le saura pas !
·    1) Dans les années 80/90 à Vaulx en Velin, les enfants qui vont à l’école, les personnes qui vont faire leur course tracent le meilleur chemin au milieu des espaces verts, souvent le plus court, les paysagistes prenaient les faits en compte et matérialisait le chemin créé.
·  2) Créer un passage dallé sur le grand massif au droit de la croix, mettre des plantes plus visibles, donc généralement plus respectées qui engagent plus de passer là où c’est prévu.     
·        Espace réduit entre les massifs Place de l’Horloge, peu propice à l’organisation d’évènements avec beaucoup de public dont la mise en place de tables et chaises à l’intérieur de l’enceinte créée par les massifs, les animaux de compagnie seront toujours présents, le chahut toujours possible qui immanquablement peut se terminer en piétinement involontaire des massifs.
·      Maintenant que cette réalisation Place de l’Horloge existe, on voit bien que les voitures ne sont pas les bienvenues proche de cet espace confiné, certaines plantes ne supportent pas trop les gaz d’échappement.
·    Bien qu’on ne voit quasi pas d’handicapé à Vallabrix, Place de l’Horloge, un seul passage prévu fréquemment réduit, voire obstrué par la présence d’une ou deux voitures.
·        Je me suis permis de rappeler : « Qui dans l’équipe de conception de ces massifs (Remparts et Horloge) est certifié « ISO 9001 » ? (ISO 9001 est une image pour dire qui avait le savoir-faire nécessaire.)
Ce sont des lieux publics modifiés, on n’est plus sur un pot de fleurs ajouté, il y a probablement des contraintes réglementaires, dont bordure de trottoir inutile et dangereuse, l’emplacement du massif en bas de la Rue des Remparts n’est peut-être pas idéal, d’où l’appellation « Rond-Point qui n’est pas rond » par certains. Je précise que je ne suis pas à l’origine de cette appellation

Remarque sur l’emplacement du massif des Remparts :
Ce massif déconcerte lorsque l’on vient du Chemin de Masmolène pour s’engager dans la Rue des Remparts. De quel côté du nouveau massif faut-il passer ?
Encore une fois, ce n’est pas critiquer pour critiquer, et certes, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent dit-on également. … Si toutes les remarques sont systématiquement balayées d'un revers de main, peu de chance de faire mieux la prochaine fois !
Mais pour ceux qui pratiquent régulièrement ce carrefour, après la construction de ce nouveau massif, dès le premier passage en venant de Masmolène ou de la Rue de la Calade pour rejoindre la Rue des Remparts, la question où dois-je passer se pose. La solution n’est pas trop difficile, on s’adapte d’autant plus que la circulation n’est pas dense à cet endroit.
S’il n’y a pas de voiture en stationnement comme sur la photo, il est possible de passer au plus court. En présence d’une voiture en stationnement, il faut passer côté opposé du « Rond-point qui n’est pas rond », il faut se déporter légèrement sur la gauche afin d’éviter l’angle aigu du massif.
Admettons, ce petit désagrément ne va pas empêcher la terre de tourner dans le bon sens, soit ! Néanmoins c’est bien dans ce petit détail qu’il y a une nuance entre « Beau » et « Bien », le « Bien » se découvre à l’usage, notamment par les riverains.
Anticiper lorsqu’on n’a pas le savoir-faire suffisant n’est pas toujours évident en salle de réunion entre personnes même de bonne volonté.

Parfois il n’y a pas le choix, d’où limitation de vitesse à 30 km/h.
Pour concrétiser des problèmes liés à de petits détails, je fais un parallèle avec la sortie de la Rue Bel Air sur la D5 que très, très peu de personnes utilisent, seuls des véhicules gabarit 2 CV, 4 L, tracteurs type vigneron peuvent emprunter à cause d’un passage faible largeur de la Rue Bel Air.
Ce type de détails passe inaperçu aux yeux de la plupart des gens, seul le peu de personnes, essentiellement des riverains, contraintes de passer en ces lieux particuliers peuvent être amener à le constater.
A toutes fins utiles, je radote ou rappelle : ce qui suit n’est pas une critique pour critiquer, mais un simple constat.
Suite à la restauration de la D5 en 2015, la largeur de cette D5 a été « lissée », donc moins large au droit de la sortie Rue Bel Air en présence de deux malheureuses places de parking, pourtant bien nécessaires. Ceci rend la sortie de cette rue sur la D5 plus stressante pour celui qui en débouche et pour les automobilistes, peut-être un peu trop pressés, en direction de Bagnols.
Stop de sécurité, principe de précaution : Respect 30 km/h & priorité à droite ?
J’ai droit au klaxon de la part de ces automobilistes un peu trop pressés. Rappel : vitesse limitée à 30 km/h sur la D5. … Et probablement stressés en étant surpris par l’avant d’un tracteur qui se présente à leur droite. D’autant plus si les places de parking sont occupées, et qu’un autre véhicule arrive de Bagnols. Dans la traversée du village, la largeur de la D5 n’est pas celle d’une voie « express » !
Bien que je sois prioritaire selon le code de la route, je marque toujours un stop à la sortie de la Rue Bel Air avant de prendre la D5.
Voir photo pour le « stop » de sécurité ci-dessus à droite.
J’arrive franchement à la sortie de cette rue, Kubota en seconde vitesse, moteur à mi régime, ça doit correspondre à une vitesse impressionnante de 3 à 4 km/h. ! Pour un minimum de visibilité, l’avant du tracteur dépasse de moins d’un demi-mètre sur la D5 au point d’arrêt.

Coups de klaxon ? : Pour s’imposer peut-être, sauf que l’automobiliste pressé oublie qu’il devrait s’arrêter et laisser passer les véhicules qui se présentent à sa droite, ne serait-ce qu’un vélo.
Là aussi, ce sont les conséquences d’un individualisme devenu à la mode, leur cerveau a dû passer en dessous de la ceinture, c’est celui qui a la plus « grosse » qui a raison, l’empathie ou se mettre quelques instants à la place d’autrui, n’est plus de mise, sauf dans les discours de « Com. », donc sans suite.

Tout ce passage pour montrer que l’agencement d’un carrefour, ce n’est pas anodin, celui D5/Bel Air résulte de la configuration existante liée à un village de « caractère », « Faut faire avec ».

Pour revenir au massif des Remparts :

Un avis d’une personne qualifiée dans le domaine de la circulation routière aurait peut-être indiqué un meilleur emplacement pour ce massif, et autre forme (dont angles aigus arrondis) qui auraient matérialisés clairement la voie de circulation, voire également les zones destinées au stationnement.

dimanche 13 août 2017

Météo : Sec & chaud

Nous avons été en canicule niveau orange du 3 août au 5 août 2017. Le 5 août, quelques gouttes de pluie ont fait remonter l’impression de chaleur. Ceci s’appelle « température ressentie » (°C en plus à cause de l’humidité ambiante cumulée avec une température élevée).
Cette année, nous subissons également un niveau élevé de sécheresse. Sans valeur de statistique, à titre personnel, le puits de mon potager se tarit habituellement fin août ou parfois en septembre, cette année mon puits est à sec depuis le début du mois de juillet.
Par opportunité, toujours dans le domaine « météo », une bonne nouvelle locale parue dans la Gazette de Nîmes N°948-949 ce 3 août dont je vous fais part :

« L’observatoire météo de l’Aigoual est sauvé ! »

Je retiens de cet article, le fil conducteur et la conclusion selon Jean Boulet à la retraite. Il a travaillé de 1981 à 2005 à l’observatoire météo de l’Aigoual :
« Il faut remettre de l’humain dans la météo » Fil conducteur
« … il faut savoir qu’à 48 h, l’humain est plus performant que les machines. L’expérience est importante … d’ailleurs, les météorologues, c’est comme le vin, ça s’améliore en vieillissant. » Conclusion.
Pas faux en précisant qu’il faut une tête bien faite plutôt que bien pleine, ceci doit également s’appliquer au vin, il faut que le vin réponde à certains critères pour être un vin de garde qui vieillira bien !

Revenons à notre canicule et sécheresse.
Petit préambule habituel.
Pour le suivi de mon chauffage individuel (maintenant), j’ai pris la routine d’utiliser les « degrés-jours … » (DJ) depuis les années 1980/90 dans mon immeuble abonné au chauffage collectif urbain.
Là aussi, l’humain permet de voir ce que les machines comptables ne voient pas , et on s’améliore avec l’expérience !
Ceci ferait l’objet d’articles, il ne suffit pas d’en parler pour en tirer profit, longue période de réflexions en association de quartier, réunions d’information avec le cabinet d’études « chauffage urbain » de la municipalité, le fermier du chauffage urbain, les régies d’immeuble, …, etc.
Suivre le chauffage d’un immeuble abonné au chauffage collectif urbain est quelque peu plus complexe que suivre une adduction d’eau potable d’une régie de 2 à 300 abonnés du point de vue technique et contractuel.
Les DJ sont la différence entre 18°C et la moyenne des températures du jour. A partir de 18 °, le chauffage n’est pas nécessaire, en dessous, il faut de l’énergie (kWh) pour compenser les degrés manquants par rapport à 18 °. Ce sont le DJ.
Si la moyenne des températures du jour est 2°, nous devons compenser (18°-2°) = 16 DJ. S’il a fallu 128 kWh pour maintenir la température intérieure à 18°, on déduit que le mode de chauffage consomme 128 kWh divisé par 16 DJ = 8 kWh/DJ, donc par degré manquant en dessous de 18 °C. Le mode de chauffage est en bon état, utilisé correctement si la consommation est stable autour de 8 kWh/DJ pour ce lieu à chauffer. Les écarts, le plus souvent « en plus » proviennent d’une dégradation du mode de chauffage ou de portes restées plus longtemps que de coutume ouvertes.
Pour atteindre mon objectif « suivi du chauffage », chaque jour, je transferts les données de ma station météo sur un tableur (*), à la fin de chaque mois, j’ai le total des DJ (et des mm de pluie, une pierre deux coups en quelque sorte !).
(*) Depuis 2008 avec ma station météo, avant j’obtenais les DJ (+U pour unifié) par minitel, prestation payante. Le « U » de DJU correspond à un type de moyenne : température max + température mini divisé par deux. D’après les remarques d’époque du chef de chaufferie, il y a approximation avec les DJU, une moyenne lissée serait plus précise et non contestable. Il est exact que si la température maxi se maintient une heure sur 24h, et, que si la température mini se maintient 12 h, la simple moyenne n’est pas le reflet de la réalité, de notre ressenti.
En conséquence, j’ai programmé ma station pour obtenir les températures heure par heure, ainsi j’ai une moyenne plus lissée des températures. Pour une moyenne réellement lissée, ma station météo amateur ne le permet pas, il en va de même pour mes réminiscences en mathématiques des années d’avant 1967. …
Du coup, heure par heure, je peux retrouver dans mes archives météo, les températures, le nombre de mm de pluie, pour le reste, éventuellement la température intérieure où se situe l’unité centrale de ma station météo, je n’ai pas eu l’occasion d’en voir l’intérêt.
Fin du petit préambule.

Sécheresse :

Exploitation de mes données archivées, tableau par année et mois par mois.
Précipitations de janvier à juillet depuis 2007  (en mm), puis total par année.
Année
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Janv à juil mm 
290
637
421
310
377
273
432
610
387
355
308
Total année mm
468
1196
676
844
808
813
805
1450
869
733
?
2007 a dû être une année sèche également, les résultats (290 et 468 mm) ne sont pas issus de ma station météo pour mémoire. D’autres que moi, jardiniers ou amoureux de la nature s’intéressent à la météo et aux effets sur les plantes.
2014 a été très pluvieux (1450 mm), dont intempéries d’octobre pour 300 mm
Moyenne précipitations de 2008 à 2016 : 831 mm/an.
Attention aux moyennes qui peuvent cacher de grandes disparités, ici de 1 à 3 (2007 et 2014).
2015 était légèrement au-dessus de la moyenne, en 2016 on note un déficit de 130 mm environ, 2017 est mal parti sauf épisodes cévenoles toujours possible !
Pour relativiser, on notera que ces phénomènes de sécheresse ne sont pas nouveaux : 2007, 2010, 2011, 2012, 2015, 2016 et 2017.
Ce qui importe dans la durée, c’est que les nappes d’eau se remplissent en automne, avec un complément au printemps, (avant les plantations), serait parfait.
Quelques photos de végétaux en souffrance.
Canicule 2017 :

Mes résultats d’amateur ci-dessous sur seulement quelques jours. Ma station enregistre la température de chaque heure, c’est dans la fraction d’heure d’avant ou d’après que se situe le maxi ou le mini. En conséquence, les valeurs maxi et mini sont à quelques dixièmes de degré près par rapport à la réalité. Localement nous ne subissons pas des changements brutaux de la météo, le défaut de précision induit par mon mode de calcul de la moyenne des températures du jour doit être bien négligeable.
A savoir également pour interpréter la température extérieure, la sonde extérieure (toujours à l’ombre comme il se doit) se situe sur une terrasse, contre un mur à l’abri des vents. En pleine nature par temps froid, la température est de 2 à 3 ° inférieure à celle annoncée par ma station. En été, le mur épais emmagasine de la chaleur pendant la journée , peut-être que les températures nocturnes relevées sont altérées par la radiation du mur pendant la nuit ?
Un spécialiste des phénomènes thermiques pourrait évaluer le niveau de précision de mes relevés dans l’absolu.

Si on reste dans le relatif très local, où j’habite, où je dors, mon logement à chauffer, ma station météo fait l’affaire, pour le moins, mieux que des données issues d’une station météo de Nîmes.

Relevés / Jour
3 août 2017
4 août 2017
5 août 2017
Température mini 
21,6 ° à 5 h
24,1 ° à 4 h
24,2 ° à 6 h
Température max
35,3 ° à 16 h
38,5 ° à 18 h
36,9 ° à 15 h
Moyenne 24 h
28,1 °
30,5 °
29,3 °

On constate : Installation de la chaleur le 4 août, + 3,5°C la nuit + 2,4°C en maxi et plus tard dans la journée.
Pour les végétaux, la canicule est aggravante, la sécheresse pénètre encore plus en profondeur dans le sol.

Bonne nouvelle, les végétaux vont apprécier, les animaux aussi !
Vers 20 h, le 5 août, quelques gouttes de pluie donc, 2 mm au bocal, 1,5 mm selon ma station météo (*), peu d’incidence immédiate sur l’effet canicule. Par contre le 6 août au matin, nouvelle petite pluie en cours, température 20 ° à 6 h 30, descend à 18 ° à 7 h, pourvu que ça dure un peu ! ?
(*) Bon exemple permettant d’expliquer des écarts (mm de pluie) entre le bocal gradué et la station météo. Le bocal fonctionne « en temps réel », la station météo fonctionne par paquet (théorique) de 0,513 mm d’eau (paire de godets basculante). Le dernier paquet inférieur à 0,513 mm n’a pas provoqué la bascule du système, donc non pris en compte par la station météo.

A titre documentaire, tableur de saisies des 4 août 2016 et 2017. 




Après mes élucubrations météorologiques d’amateur et les quelques photos de végétaux en souffrance, passons aux nouvelles plantations Rue des Remparts et Place de l’Horloge.
Remarques ou constats : Les plantations du massif en bas de la Rue des Remparts se portent bien mieux que celles de la Place de l’Horloge.

Le Groupe Protection de la Nature y apporte les même soins, arrosage et entretien 2 fois par semaine.
Le fondement du massif Remparts n’est pourtant pas le top, une paire de décimètres de terre glaise, pas vraiment végétale, posée sur du rocher ou surplus de béton versé par les TP (Travaux Public)au fond du massif. Place de l’Horloge, même mauvaise terre, sous-sol un peu meilleur, fait en partie de remblais très ancien, le goudron a été griffé, voire enlevé en partie, donc globalement ce lieu serait plus propice à la plantation de végétaux.
C’est l’inverse qui se produit, les plantes souffrent plus Place de l’Horloge.
Outre la sécheresse, d’autres éléments interviennent Place de l’Horloge.
Objet de l'article suivant.