Compte rendu de la réunion du 11 juin 2019
Ordre du jour du 29 mai
2019
·
Point
sur le fonctionnement des surpresseurs en présence de Clément Larguier (Canonge
/Alliance Environnement). Quelques problèmes de
planning, d’où report de la réunion du 4 au 7 juin, et enfin au 11 juin.
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Questions
diverses
Étaient présents : Clément Larguier,
Bernard Rieu (Maire), André Béteille (Adjoint), Nicolas Mourbrun (employé
municipal), Régine Gréer, Hervé Depasse et Michel Voisin.
Étaient absents : Laurent François (Conseiller), Guy Vignal et Jérémy Bonnaud
1 Point sur le
fonctionnement des surpresseurs
Le ballon des
surpresseurs remplacé selon devis à 1135,20 €TTC du 16 octobre 2017 est à
nouveau hors service, et probablement déjà lors du dernier nettoyage du
réservoir du 24 avril 2018. (6 mois plus tard.)
Ce 24 avril, la
pression du ballon est portée à 3 b (bars) par les techniciens Alliance.
La pression a
chuté de moitié en 8 jours ?
D’après un
concessionnaire agréé « KSB », marque des surpresseurs, le réglage
des surpresseurs serait en cause, ce qui expliquerait la faible durée de vie du
ballon.
La consigne surpression
serait trop basse à 0,7 b (bar), il faudrait la porter à 3 ou 4 b en fonction
du modèle surpresseur installé. Ce ne sera pas sans conséquences sur le réseau
et pour les abonnés non équipés de limiteur de pression.
Simple comparaison
entre diverses informations connues.
On notera au passage le
débit maxi des surpresseurs = 45 m3/h pour un besoin de 18 m3/h.
Notre autorisation de
prélèvement étant de 28 m3/h.
Pour quelle raison avoir choisi une
ligne de surpresseurs aussi puissante ?
4 juin 2019
Visite des surpresseurs
par Jérôme Cotton (Dispro-Irrigation) organisée par Jérémy Bonnaud.
Ses remarques du jour
sur le ballon ne sont qu’une 1ère approche, une étude plus
approfondie sur le matériel installé est nécessaire pour un diagnostic plus
précis.
1)
Dans
l’état de fonctionnement, la pression de fonctionnement pour le ballon parait
trop basse, à vérifier avec le constructeur du ballon. Lorsque l’eau surpressée
remplie la vessie, celle-ci doit frotter contre la paroi du ballon, et se
percer par frottement contre enveloppe métallique du ballon. Nota : Lors du prochain remplacement ballon, examiner la vessie.
2)
Point
de vue différent sur la fonction du ballon, pour J. Cotton, ce ballon devrait
servir à stocker le surplus de pression de 0,7 à 1,5 b environ en volume d’eau
à définir, par exemple 500, voire 1000 litres avec 2 ballons. La plage manomètre 0-18 b n’est pas adaptée.
KSB et AR-Pompes
parlent de ballon antibélier pour notre configuration, 300 litres
suffisent.
3)
Diverses
remarques générales.
- Absences de notice
surpresseurs, purges d’air (= ventouse citée au devis du 21/5/19), pour
ces dernières un entretien est nécessaire. A voir
avant de remplacer ?
- Des purges d’air aux
niveaux hauts du réseau améliorent grandement la distribution d’eau, peuvent
résoudre des problèmes de manque de pression.
2 départs de réseau
d’eau au réservoir est un avantage en cas de fuite sur l’un d’eux.
-Oxydation importante
des conduites inox qui indique une qualité inférieure de l’inox utilisé.
-Présence de chlore
stocké au réservoir et utilisation ne serait plus réglementaire.
Pour mémoire
A partir du 17 juin,
Jean-Christophe Tari (AR-Pompes Nîmes) va étudier notre cas afin de voir ce qui
peut être fait afin de limiter les conséquences. Un déplacement de M. Tari aura
lieu pour nous expliquer ses propositions.
Point de vue
Canonge :
Ce problème de ballon
rapidement hors service est à étudier. Voir si la garantie installateur doit
être activée.
Une visite au réservoir
a été organisée afin de noter l’urgence des travaux à faire, le maire a eu une
copie des notes de Clément Larguier.
-
Installation
non conforme du ballon, manque vanne d’isolement avant flexible, raccords union
sur le flexible, vanne de vidange du ballon avec un bout de tuyau d’évacuation
eau.
-
Nouveau
manomètre mieux adapté 0-2 b ou 0-4 b sur les surpresseurs + vanne isolement.
-
Perçage
de 2 trous Ø 50 mm au ras du sol dans le mur du local. Enlever le béton ajouté
au fond du regard.
-
Léger
creusement du sol pour la pompe vide cave afin d’améliorer son efficacité à la
demande du maire.
-
Résoudre
le problème de la ventouse (vanne et robinet de purge à changer).
-
Voir
ce qui pourra être fait pour arrêter l’oxydation des tuyauteries inox.
-
Manque
notices d’entretien surpresseurs et ventouses, dont fréquence de manipulations
des vannes sphériques (1/4 de tour).
Autres problèmes non
liés à Canonge.
-
Rouille importante de la porte du réservoir.
-
Fenêtre à remettre en état afin de pouvoir l’utiliser par
grand-froid.
Devis
Conange du 21/05/2019 à 708 €TTC
Rappel : Voir CR du 17 janvier
2019, page 3 Remarques.
« Si visite
régulière d’Alliance (ou Canonge), l’employé municipal doit être accompagné par
un élu ou membre de la commission qui suit les problèmes. …»
Fait et revérifié ce 11
juin. Des
réponses sont apportées lors de la visite au réservoir de Clément Larguier.
Voir paragraphe ci-dessus : « Point de vue de Canonge ».
Dans ce devis, il
apparait que le ballon hors service n’est pas signalé.
Sur ce ballon, il manque
une vanne de vidange + un bout de tuyau d’évacuation, la mise en pression air
doit être faite ballon vide d’eau. En attendant une solution durable, cette
vanne permettra l’utilisation en l’état du ballon antibélier (*) grâce
à une procédure adaptée. Si un autre type de ballon est installé, cette vanne
restera utile. Il est impératif de pouvoir vidanger ce ballon périodiquement du
point de vue sanitaire.
(*) Avons-nous un
ballon antibélier ou stockage d’eau ?
Énorme nuance technique sujet d'incompréhension à notre niveau de connaissance.
Énorme nuance technique sujet d'incompréhension à notre niveau de connaissance.
-
Ballon antibélier = absorption d’une montée anormale de
pression sur le réseau suite à la fermeture d’un gros débit dont fermeture
d’une antenne où il y a une grosse fuite. Le ballon absorbe l’à-coup de
pression ponctuel.
-
Rappel des vases communicants (ballon et réseau d’eau). Si
la pression du ballon monte de 0,5 b à 1,5 b, la pression dans le réseau
augmente également de la même valeur (abstraction faite de la dilatation des
conduites sous le surplus de pression et ceci une quarantaine de fois par
heure).
-
Ballon de stockage d’un volume d’eau sous pression =
installation de pompage sans réservoir. Dans ce cas le volume est lié débit à
maintenir dans une fourchette de pression.
La réponse
appartient aux experts du métier, d’où un choix de type de ballon à revoir.
Problème d’eau
stagnante dans le local : Percer 2 trous Ø 50 mm dans le mur et
dé-bétonner le fond du regard. (Simple retour à l’état d’origine des lieux.)
Une meilleure
présentation des devis serait souhaitable, dont renseignement des colonnes
« QTÉ et U ».
2
Questions diverses
2.1
Compteurs d’eau (Et autres points liés à l'adduction d'eau, transfert de compétence)
Une quinzaine de
compteurs à remplacer si possible peu avant le prochain relevé d’index.
Liste établie remise au
secrétariat de mairie (2019-01-28 Cpt eau)
à re vérifier.
-
Compteur
à ajouter à la station de remplissage.
-
Sauf
cas particuliers, les abris compteurs et raccordement eaux usées (siphoïdes)
sont de la responsabilité régie d’eau.
-
En
cas de gel, la protection des compteurs est de la responsabilité des abonnés,
sauf malfaçon éventuelle qui rend le compteur impossible à protéger du gel.
- Pour
information, création d’une nouvelle antenne réseau eau potable pour la
nouvelle école. Cette antenne permettra de clarifier la distribution d’eau de
l’ensemble école / foyer. (Première estimation : 4 à 5 000 €.)
-
Relevé
des index compteurs d’eau, le retour à 2 relevés annuels, avril et octobre est
en cours de discussion. Régine est volontaire pour aider aux relevés d’index.
- Compétence
CCPU Eau & Assainissement (loi NOTRe) reportée en 2026 lors du congrès des
maires de 2017.Mais l’Agence de l’Eau, principale
source de subventions, conditionnerait son accord « subventions »
qu’aux collectivités (régies d’eau) répondant aux critères de la loi NOTRe,
donc aux régies d’intercommunalité ou d’agglomération. Pour l’instant, la collectivité
(régie) de Collorgues comportant plus de 3000 abonnés, (13 communes et 4000 abonnés) est soutenue par le département
n’est pas impactée par la nouvelle politique d’attribution de subventions de
l’Agence de l’Eau.
L’intérêt de Vallabrix ne serait-il pas de rejoindre une grande collectivité (régie) d’eau comme Collorgues où les avantages du Service Public sont pratiqués et reconnus ?
A ce sujet, réflexion en cours, le
périmètre CCPU « compétence Eau & Assainissement » serait à améliorer en tenant compte des bassins versants (Gardon au sud et Cèze/Tave au nord). Pour plus de précisions, s’adresser au Président de Collorgues, Alain Prat qui participe à cette réflexion, qui entre autres aurait le mérite de nous éloigner d’une « DSP » (Délégation de Service Public = affermage au privé, Véolia ou d’autres).
2.2
Fuite aux Liquières (20 m3/jour environ)
Fuite réparée le 31
mai, le bouchon à l’extrémité de l’antenne Impasse des Liquières était
défectueux.
Le joint du bouchon a cédé, puis l’eau sous pression a rongé les
filets du bouchon.
Ce doit être une fuite très ancienne difficile à déceler.
2.3 Retour sur la suppression de la conduite Chemin de la Charrette
Point abordé lors de la dernière réunion de la
Commission Eau.
Même si 2 départs de
conduite d’eau d’un réservoir ne sont pas très conventionnels, dans notre
configuration du réseau c’est sécurisant en cas de fuite sur l’autre départ,
une grande partie de Vallabrix pourra être desservie grâce au second départ.
Qui plus est, favorise l’alimentation de la partie haute du Chemin du réservoir
(circuit court) lors de fortes
demandes des piscines en été.
2.4
Ancien captage
Parfois, l’état des lieux fait poser questions sur l’état de l’eau de cette ressource bien pratique.
Sans être écolo
intégriste, les utilisateurs devraient être plus respectueux de cette ressource
vis-à-vis d’autrui.
Les lieux ne sont pas
adaptés pour laver les engins agricoles, rincer, voire vidanger les
sulfateuses, ni pour laver les bennes qui ont été utilisées pour transporter du
fumier, même si le fumier c’est naturel.
Cette eau sert à
abreuver des animaux, à arroser des potagers lors des sècheresses, ce n’est
qu’un aspect sanitaire.
L’état de l’eau au fond
du puits semble dépendre de l’utilisation précédente des lieux. Les boisseaux
du puits ne sont pas étanches entre eux, il est probable que l’eau polluée de surface
retourne directement dans le puits. La couleur « bouillie
bordelaise » a disparu 15 jours plus tard.
Il m’arrivait
d’utiliser l’eau de cet ancien captage pour mon potager, je vais revoir ma
position suivant le résultat de l’analyse d’eau en cours.
Le résultat de
l’analyse portant sur 20 polluants prévu pour le 14 juin sera ajouté à ce
rapport pour information et à titre sanitaire à l’attention de ceux qui
utilisent cette eau pour arroser les potagers ou abreuver des animaux.
D’autres laboratoires locaux, avec
procédure plus officielle sont possibles dont : Phytocontrol à Nîmes, Tél. : 04 34 14 70 00
De base, analyse « classique » présence de germes 162 €TTC.
Pour augmenter la crédibilité de l’analyse, déplacement technicien.
Nîmes Vallabrix 48 € + 18 € pour le prélèvement.
+ prix suivant liste pesticides probables (?) à établir.
Ajout du 14 juin
Résultat de l’analyse de l’eau de l’ancien captage.
Le rapport comporte 22 pages d’explications et références à analyser
par un « sachant ». Seule la page 5 du rapport est jointe ci-dessous,
il ressort que le 19 mai, l’eau de l’ancien captage était bonne (Qualité
« A »). Si on se reporte à la photo prise le 4 mai 2019, qualité
« A » surprend.
Probablement cette qualité dépend du jour de prélèvement, si peu avant
il y a eu vidage de pesticides, le résultat de l’analyse ne serait pas le même.
« Grâce aux forts prélèvements d’eau », l’eau est renouvelée et la
concentration de pesticides diminue.