Ci-dessous, Compte Rendu de la première réunion de la Commission Environnement.
CR attendu avec un peu d'impatience !
Publié vers le 20 octobre sur le site :
https://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2020/09/COM-ENV-CR-DU-08-10-2020.pdf
Commission environnement 08/10/2020
Présents : G. G., R. G., O. PV., AM. S., C. G., H. D.,B. R., A. B.,
T. E.
Excusés : A. Bo
Il est annoncé qu'il n'y a pas
d'ordre du jour afin que chacun puisse s'exprimer sous la forme d'un tour de
table. Doit en découler les thèmes et actions des prochaines commissions ainsi
que d'éventuels groupe de travail.
Une première discussion
s'engage néanmoins sur l'état de la route avant la déchetterie et l'action
citoyenne de ce dimanche. Hervé rappelle l'engagement du Sictomu à faire un
ramassage par mois et la dangerosité de la route. Un courrier doit être fait
dans ce sens et rappeler la nécessité du filet sur les remorques.
G. G. : Interroge la
commission sur les différentes visions de l'environnement (sujet riche) et
rappelle la signature du pacte de transition. Souhaite que l'action du groupe
Nature soit plus valorisée. Souhaite la mise en valeur du milieu naturel tel
que canalette et bord d'Alzon. Une information des agriculteurs locaux sur
l’intérêt du bocage. Propose le reboisement de la forêt de pins (dit du replix = répliquer), des plantations et des ornements
dans le village avec des végétaux comestibles.
R. G. : Rappelle son
attachement à la règle du non brûlage, du fauchage tardif et aimerait voir
moins de déplacement en voiture intérieur au village. Le projet de sentier
pédestre et de parking pour atteindre l'accrobranche. La volonté d'un chauffage
raisonné du foyer (un affichage va être fait).
L'isolation du foyer est abordée
chaud / froid, une couverture de la pergola est mise à l'étude. La création de
jardinière dans la commune dont place de la mairie (à voir avec l’aménagement
de la D5). La circulation et le stationnement des voitures vers l'école est
évoqué en prévision de l’aménagement des espaces verts. Un projet avec le
périscolaire est évoqué, la création d'un pédibus et d'une dépose minute.
Organisé un passage sécurisé devant la mairie (SIRP)
O. PV. : Revient sur
une rencontre en mairie avec Léo Papaix sur la biodiversité et une méthodologie
proposée pour répertorier faune et flore sur les acteurs locaux (anciens,
groupe nature, randonneurs...). Elle évoque le parcours botanique du groupe
Nature à remettre en valeur et une réédition du livret d'accompagnement avec
les modifications. Le groupe Nature souhaite reprendre ce travail. Géraldine
propose des panneaux en céramique. La mairie s'occupera de l'impression du
livret.
AM. S. : S'interroge sur
l'impact des traitements phytosanitaire sur le village et verrait bien un
événement sur l’agrobiologie afin d'informer.
B. R. : Souhaite continuer
la lutte contre les dépôts sauvages. L'acquisition de terrain pour la création
de jardins familiaux et d'espaces verts. Des terres vers l'ancien captage,
croix de Lussan et parc du château sont évoquées. La discussion s'engage aussi
sur la possibilité d'acquérir des terres agricoles pour une mise en fermage
dans le but d'aider des jeunes agriculteurs à s’installer en agrobiologie ou en
raisonné. L'autonomie alimentaire est abordée.
T. E. : Dans la suite de
l'intervention de Léo Papaix voit l’intérêt de mettre en place des zones tests
pour voir l'impact sur la biodiversité.
A. B. : S'interroge également sur l'utilisation des
produits phytosanitaires et la nécessité d'action de sensibilisation, d'un
événement avec exposition du travail du groupe Nature, des plantations... Un
événement large et festif (mairie, groupe Nature, Abrix bar, confédération
paysanne, « qui dépasserait le cloisonnement habituel dans le village ».
H. D. : Souligne la démission
d'un membre du groupe Nature, le manque de relève et enthousiasme pour le
sujet, le manque de jeunes et d'élus dans les actions. Surtout pour les projets
à venir.
Pour les plantations école demande la fin de la floraison
du lierre avant de tailler.
S'interroge sur le manque
d'enquête publique sur la création du bâtiment du centre social (pas nécessaire
précise la mairie).
Demande un rappel par mail aux
propriétaires pour lutter contre l'ambroisie à la bonne saison. Cela a
représenté 18 demi-journées de travail au groupe Nature en 2020.
Demande un relai en tant que personne relai sur le tri
sélectif et le compostage.
Souligne le problème des
dépôts sauvages à traiter (ch. De Pougnadoresse) et au pied des colonnes ce qui
a coûté 950 Euros à la mairie durant le confinement.
Souligne que l'un des
prochains grands chantiers sera la lutte contre l'envahissement des montes-aux-cieux (Ailanthes).
Hervé revient sur différentes «
gênes » contre lesquels il faut lutter : Les chiens, le bruit nocturne, le
brûlage. Des arrêtés municipaux ont été et vont être pris pour lutter dans ce
sens.
C. G. : Rappelle la
nécessité de dialogue avec tous les acteurs du village pour mettre en place une
politique de l'environnement, et souligne aussi son intérêt pour un événement
pédagogique, actif et festif.
AM. S. : Rappelle par
expérience qu'il ne faut pas forcement attendre l'appui de la population mais
que les initiatives mis en place dans les communes ont favorisé la prise de
conscience et les changements d'habitude des habitants.
L'ensemble de la commission
suit Odile dans sa proposition de mettre en place 3 grands axes de travail :
La mise en place d'un Pédibus.
La création d'un événement.
Des actions favorisant la biodiversité.
Prochaine commission jeudi 10 décembre à 18h30 au foyer.
Beaucoup de choses à dire ! A chacun d'interpréter le contenu.
Afin de ne pas être trop long, "Copier-coller" de mon message à tous ne portant que sur la partie "pesticides" à proscrire sur la commune.
Bonjour
à tous,
J’ai
lu avec beaucoup d’intérêts le compte rendu de la réunion du 8 octobre de la
Commission Environnement publiée sur le site de Vallabrix.
https://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2020/09/COM-ENV-CR-DU-08-10-2020.pdf
Les
points abordés par chaque intervenant engageraient de longs débats qui n’auraient
un intérêt que si le cercle d’audience était élargi.
En
effet, nous vivons une époque de « cloisonnements » de plus en plus
étanches, voire en voie de radicalisation sur certains sujets de société.
Chacun
vit dans son monde et ignore les autres « cloisonnés » par ailleurs.
La
présence d’un agriculteur aux réunions qui abordent les pesticides ou
l’agriculture bio vous serait très utile, même de la Confédération Paysanne,
plus proche de votre sensibilité politique, à condition que ce ne soit pas un
commercial (= politicien) de cette organisation, mais un agriculteur ou
un éleveur de terrain qui vivent les problèmes.
Ici,
je me limiterai à faire « l’avocat du diable » en faveur des Paysans,
qui au passage sont à l’origine de nos beaux Paysages comme à Vallabrix entre
autres.
Sans
les pesticides, où en serions-nous ?
Pour
le savoir, rien ne vaut la lecture de « Pourquoi les Paysans vont sauver
le monde » de Sylvie Brunel (Buchet Chatel).
Ci-joint
un extrait de mon résumé des pages 150 à 160 environ. (A lire à la suite de ce message)
Notées
en rouge, mes remarques ajoutées, dont recherches de Sébastien V au sujet de la
mortalité des abeilles. La molécule pure de glyphosate n’est pas en cause, par
contre les produits commerciaux (cocktails) dérivés du glyphosate ? Ce
sont ces cocktails commerciaux qu’il faudrait tester, pas seulement les
composants pris séparément.
Résumé
complet : https://vallabrixbm.blogspot.com/2020/09/les-paysans.html
Rappel :
Rien ne vaut la lecture du livre « source » pour prendre connaissance
de l’intérêt du monde Paysan français à nous nourrir avec un rapport qualité/prix
sainement correct, abordable pour une majorité de la population qui ne comporte
pas que des nantis qui peuvent s’offrir le Bio.
Tout
n’est peut-être pas à prendre argent comptant, néanmoins me parait une bonne
base permettant de faire la part des choses par rapport à ce que nous disent
les médias, voire par rapport à des idées colportées plus ou moins vertueuses.
Bonnes
lectures
Michel
Voisin
NB :
Pedibus : Oui ! Mais comment expliquer l’absence de trottoir favorisant
ce pedibus sur la nouvelle voie sortie école qui rejoindra bientôt le nouveau
lotissement. Aurait également résolu en partie (par moins de fréquentation) le
passage difficile des enfants vers la mairie.
Texte joint au message :
Glyphosate et agriculture de conservation
Ce glyphosate, utilisé depuis 40 ans, déchaine les passions, la France voudrait
l’interdire avant 2021 ? (Recherches SV, le glyphosate pur ne tue pas les
abeilles, cocktails commerciaux avec les additifs ?)
Pourtant les autorités sanitaires ont rappelé son innocuité, sauf une, que dans
des conditions normales d’utilisation. …
Généralement, le glyphosate est utilisé en interculture pour se débarrasser des
plantes indésirables, on laboure de moins en moins.
Le non travail du sol, l’allongement des rotations, le semis direct sous
couvert et la gestion des effluents d’élevage sont les 4 piliers de
l’agriculture de conservation.
De nombreuses structures réfléchissent à des alternatives durables « pour
une agriculture durable », dans l’attente de validation, difficile de se
passer du glyphosate.
Vive les pavots !
Le labour a été inventé pour se débarrasser des plantes indésirables en les
enfouissant. S’en priver serait au détriment des rendements (dont coquelicots)
et qualité sanitaire (danger du datura pour les animaux). …
Le glyphosate est source de nombreux procès, jugements très lourds en 1ère instance,
souvent allégés par les instances supérieures.
1899, invention de l’aspirine par Bayer, l’une des substances l’a plus
consommée dans le monde est aujourd’hui jugée cancérogène probable par le CIRC
(Centre International de Recherche sur le Cancer). Le même que pour le
glyphosate.
Un herbicide bon marché difficile à remplacer
Les études montrant l’innocuité du Glyphosate sont déniées depuis l’étude du
CIRC en 2015.
Les politiciens sont sensibles à l’opinion publique, la France veut donc
montrer l’exemple au monde, interdiction du glyphosate aux particuliers, aux
communes depuis 2019, puis aux agriculteurs en 2021.
Faut-il vraiment écouter les citadins qui n’aiment pas le champ du coq ou
des cigales. … ?
Laisser la nature reprendre ses droits partout, voies ferrées, bords de route,
ronds-points, jardins publics, etc. n’est pas sans risques, Non la nature n’est
pas si bonne ! (Sauver les bébêtes ou la fonction
canalette ?)
Retour des pestes, fin des paysages
Tous les pesticides étant progressivement mis en accusation, les pestes
prolifèrent et elles adorent la planète que nous allons laisser à nos enfants.
Buis historiques des châteaux ont été dévastés par la chenille de la pyrale,
les produits qualifiés aujourd’hui biologiques, comme le Bt, n’en viennent pas
à bout.
Certains monuments, dont château de Versailles, bénéficient de dérogations
pour utiliser des pesticides interdits en agriculture. Comprenne qui
pourra !
De nouvelles recherches sont en cours qui se fondent sur les
mécanismes de défense naturelle, en moyenne il faut tester 160 000
molécules, des dossiers d’homologation qui prennent plus de 10 années, des
millions d’€ d’investissement.
La recherche s’effectue tous azimuts, dans une course de vitesse entre
interdiction de certains pesticides et multiplication des menaces sur les
cultures. Insectes auxiliaires (coccinelles …), animaux renards ou belettes
(considérés nuisibles) éliminent des milliers de campagnols.
Les pesticides destinés à l’enrobage des semences sont interdits, il existe
bien des alternatives en micro granulés à déposer pile dans le rang à côté de
la graine de semis, ce qui suppose des machines ad hoc, donc investissement.
Le consommateur est-il prêt à payer le surcoût ? Posons la question aux
Gilets jaunes !
Trouver des solutions de rechange
Est-ce que les maires, au lieu de multiplier les arrêtés anti-pesticides qui
ouvrent la voie aux infestations, ne devraient pas plutôt cesser de rendre
constructible des terrains situés au cœur du parcellaire agricole… pour
empêcher ensuite les agriculteurs de travailler ?
Tout ressemble à une politique du doigt mouillé qui faseye (battre au vent)
au gré de l’opinion publique.
Les techniques de détection des résidus permettent de trouver la valeur d’un
sucre dans une piscine olympique. En proportion, nous nous appliquons sur la
peau bien plus de substances qui peuvent être nocives pour notre santé qu’un
agriculteur s’autorise sur ses cultures.
En passant au crible chacun de nos gestes, nous serions horrifiés par les
risques encourus.
Dans une France qui bat les records de longévité, les Français sont devenus les
procureurs de leur agriculture.
Auteure : Sylvie Brunel. Buchet Castel ( ! Ce texte
est un résumé d’un passage des pages 150 à 160 environ.)