vendredi 23 février 2018

Chauffage au bois

Avertissement : Pour mémoire, article du 15 février, ayant plus ou moins compris l'importance des mots utilisés dans la complexité du sujet "Emissions CO2" selon ce que nous souhaitons mettre en avant (favoriser), d'autres articles complémentaires sur ce sujet sont prévus.
Avant de passer sur le sujet "PAC (2)" prévu pour le 2 mars, il semble utile de regarder l'impact de leurs émissions de CO2 par rapport aux autres énergies de chauffage dont les combustibles issus du bois. Sur le long terme (en décennies), le bois est une énergie renouvelable.
Il s'avère que ce détour n'est pas inutile pour apprécier les quantités de CO2 émises en temps réel.
Pas simple d'y voir clair, les informations qui sont facilement à disposition sont imprécises ou discutables dont les émissions de CO2 à prendre en compte :
  •  Cas du chauffage au bois mis en avant grâce au cycle vertueux du CO2 émis lors de sa combustion si on prend soin de planter un arbre après en avoir abattu un pour se chauffer. Nous avons effectivement une énergie renouvelable du point de vue comptable à long terme, mais dans l’immédiateté, ce n’est plus exact, la combustion de l’arbre abattu émet 355 g/kWh de CO2 (selon tableau ci-dessous) pendant une saison de chauffe, il faut des décennies pour que l’arbre planté de remplacement utilise le CO2 émis.
  • Expliquer autrement, pour nous chauffer, nous brûlons les arbres plantés par nos grands-parents, voire arrières grands-parents et nous devons replanter à l'identique arbre pour arbre abattu pour nos petits enfants et arrière petits enfants afin d'arriver au cercle vertueux du CO2 du bois quasi neutre, soit seulement 13 g/kWh de CO2 selon le tableau ci-dessous. 
  •      Un Kg de bois produit 5,5 kWh et près de 2 kg de CO2. Donc une masse de CO2 proche du double de la masse de bois consumée s’explique par l’ajout d’oxygène au carbone lors de la combustion. On verra plus bas dans l'article que 5,5 kWh pour le bois semble optimiste.
"La molécule de CO2 est composée de : 
- 1 atome de Carbone de masse molaire 12 g.mol-1

- 2 atomes de Oxygène de masse molaire 16 g.mol-1

M(CO2) = M(C1O2) = 12×1 + 16×2 = 44 g.mol-1 ou g/mol." 
Source 
: https://calculis.net/masse-molaire



Source :
http://www.economiedenergie.fr/les-émissions-de-co2-par-énergie.html
A mon niveau de connaissance, on peut se permettre d’en conclure : 1 kg de CO2 est composé de 0,273 kg de carbone (27%) + 0,727 kg d’oxygène (73%).
Réminiscence : « en chimie, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Le kilo de bois s’est transformé en cendres, en vapeur d’eau, en CO2 (dont apport et transformation d’oxygène) pour produire 5,5 kWh.

Confirmation par un plus jeune sorti d’études il y moins longtemps que moi :
"Oui, c'est bizarre, mais effectivement l'oxygène du CO2 est fourni par l'air.
L'atome de carbone "pèse" 12 grammes et l'oxygène "pèse" 16 grammes par atome, soit 32 grammes dans une molécule de CO2 (1 carbone et 2 oxygènes), pour un total de 12 + 32 = 44 grammes pour une molécule de CO2.
(Aparté pas nécessaire pour comprendre : la phrase scientifique complète est qu'une "mole" de carbone pèse 12 grammes, une mole étant une unité de mesure de chimie, représentant une quantité de molécules égale à 6,022 x 10^23 molécules - le nombre établi par Mr Avogadro - ne me demande pas comment il a établi cette quantité; je ne pense pas qu'il ait compté les molécules une par une... Ces poids sont aussi ceux que tu retrouves dans le tableau périodique des éléments de Mendeleïev)
Le carbone représente donc 12/44 = 27,3% en masse du CO2 (environ). 273 g par kg de CO2, soit pour 2 kg ; 546 g de carbone. Donc 1 kg de bois libère 546 g de carbone.
Ça semble raisonnable. Le reste de la bûche est de l'eau, de l'hydrogène (lié au carbone, pour faire la cellulose), de l'azote, et une bonne poignée de sels minéraux (chlorure de sodium, potassium, calcium, magnésium, phosphates...)"

En l’absence d’arbre planté en compensation du bois consumé, nous sommes au même niveau (g/kWh) de CO2 que pour le charbon.

Au passage : Ceci met en évidence la nécessité de bien gérer les forêts afin de recycler le CO2 et récupérer l’oxygène nécessaire à la combustion du bois pour se chauffer. Mettre « à blanc » des forêts pour produire des kWh via installations industrielles de méthanisation (dites « écolo ») est loin d’être réellement « écolo ».
Pour le moment la surface forêts françaises progresse, la nature se charge de remplacer les arbres abattus pour se chauffer, source :
http://www.onf.fr/gestion_durable/sommaire/milieu_vivant/patrimoine/forets_francaises/20071001-133331-958050/@@index.html.
Bien qu'a l'instant présent, les émissions de CO2 du bois de chauffage s'ajoutent aux autres émissions de CO2, mais pas de souci pour les émissions de CO2 dues au bois de chauffage, les forêts compensent sur le long terme (en décennies). Les principaux soucis dus aux émissions de CO2 proviennent essentiellement des autres combustibles carbonés non renouvelables, fioul, charbon, etc.
  • Pour l'électricité, autres valeurs pour le CO2. Source Internet :
    https://www.greenit.fr/2009/04/24/combien-de-co2-degage-un-1-kwh-electrique/
    Cas du chauffage électrique ? C’est selon le mode de production d’électricité, pour la production française, nous serions à 180 g/kWh de CO2. Si on prend en compte le marché européen dont nous dépendons, selon les saisons (importation d’électricité au charbon) et mode de calcul nous trouverons 600 g/kWh de CO2.
    Actuellement l’électricité nucléaire est considérée "propre" en France. Est-il tenu compte de la production de combustible provenant de pays exploités sans états d’âme, du démantèlement à venir des centrales nucléaires.

Sans prétendre détenir une vérité, suivent des informations de sources diverses afin d’essayer d’y voir plus clair.

Ci-dessous un tableau donnant quelques valeurs de pouvoir calorifiques et émissions CO2.
(Nota : pour le bois, on trouvera des valeurs différentes. Ces valeurs varient selon l'espèce. Le bois espèces dites de chauffage donnent les meilleurs résultats en kWh/kg. 
Dans ce tableau "1 kg de bois donne 5,5 kWh semble optimiste, probablement à 0% d'humidité
A 20% d'humidité pour le bois de feuillu 3,8 kWh/kg, à 50% 2,7 kWh/kg. 
Le bois fendu stocké 2 ans à l'air libre contient 18% d'humidité.
Tableau source : http://www.economiedenergie.fr/les-émissions-de-co2-par-énergie.html
Ci-dessous production d'électricité française en temps réel en suivant le lien sous l'image.
Source : http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique
Selon la même source (Réseau Transport d'Electricité) "RTE-France" : http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-co2, les émissions de CO2 au 13 janvier 2018 sont comprises entre 37 et 55 g/kWh.
Bien éloignées d'autres modes de calcul qui donneraient 600 g/kWh pour le CO2 électricité, voire 1300 g/kWh dans le tableau ci-dessous.

Un dernier tableau pour information. (Equivalences énergétiques et émissions CO2.)
Source : http://www.domo-energie.com/fr/page.asp?Id=81


Par souci d'objectivité si c'est possible :

Bien tenir compte concernant les combustibles à base de bois que nous sommes dans des conditions vertueuses, "un arbre abattu, un arbre planté".
Le niveau de CO2 va de 8 à 40 g/kWh.

Le premier tableau donne 13* g/kWh, s'entend un arbre abattu, un arbre planté, sinon 355 g/kWh à prendre en compte.
Le second tableau donne 400 g/kWh sans autres précisions.

De même pour l'électricité "Europe UCPTE" :
Niveau de CO2 : 1300 g/kWh, nous sommes bien au dessus des 600 g/kWh annoncées par d'autres sources via autres méthodes de calcul ?

A vérifier : "Europe UCPTE" semble être l'homologue de "RTE-France" ?

Concernant les émissions de CO2 du bois de chauffage ou de l'électricité, on pourrait en conclure que "chacun voit midi à sa porte".
Dans le tableau ci-contre, colonne "Fep" : 2,97 (kWh en amont pour produire 1 kWh utile) même valeur pour l'électricité Suisse ou Europe, mais émissions CO2 différentes.
Trop de valeurs avec manque de précision ou d'information lorsqu'il s'agit de l'électricité ou du bois et de ses dérivés pour être affirmatif. Héritage laissé aux générations futures.
Dans l'article prévu pour le 9 mars 2018, je reviendrai sur la notion "Fep" de la colonne de droite du tableau ci-contre qui pourrait permettre d'expliquer les écarts de CO2 émis selon les sources d'information et de production de l'électricité.

Néanmoins dans le premier tableau,
Bois : 13* ou 355 g/kWh
Electricité : 180 g/kWh.
(rappel du site : http://www.economiedenergie.fr)
 a le mérite de préciser pour le bois (13* ou 355 g/kWh) et d'attirer l'attention sur le CO2 fluctuant de l'électricité.
Toutefois, en annonçant 40 g/kWh de CO2 pour les climatiseurs manque de précision. En climatisation, (production de froid), le rendement est moindre qu'en production de chaleur (PAC), ce n'est pas précisé.

Pour aller plus loin "Energie primaire/Energie finale", mais encore avec d'autres valeurs que dans le tableau ci-dessus, lien : https://www.picbleu.fr/page/qu-est-ce-que-l-energie-primaire-et-finale-de-chauffage

Autre source d'information sur le chauffage au bois :
Bilan environnemental du chauffage domestique au bois : note de synthèse, lien :
http://www.ademe.fr/bilan-environnemental-chauffage-domestique-bois-note-synthese

Revenons à un autre sujet complexe PAC la semaine prochaine.

vendredi 16 février 2018

Energies

Au départ, il était prévu un seul article PAC (2) (Pompe A Chaleur (2)) afin d'aborder un cas concret. Mais actuellement, il faut se soucier des émissions de CO2 à cause du réchauffement climatique. Intervient également la pollution de l'air par émissions de particules. Dès que l'on met un doigt sur ces sujets, on s'aperçoit qu'il nous reste beaucoup à apprendre.
Le bois est le combustible le moins cher, le bois a un cycle CO2 vertueux sur le long terme (en décennies).
L'électricité française est considérée globalement "propre" grâce au nucléaire, les centrales nucléaires n'émettent pas de CO2 en produisant de l'électricité.
Très vite, en se documentant à partir de sources diverses, on s'aperçoit que "On ne nous dit pas tout !".

Dans cet article, aucune prétention de tout dire, simplement quelques retours sur le passé qui montrent la difficulté d'y voir clair par manque de recul.

La semaine prochaine, l'article portera sur les émissions de CO2 du bois et de l'électricité.

Avertissement : Pour mémoire, article d'hier (du 15 février), ayant plus ou moins compris l'importance des mots utilisés dans la complexité du sujet "Emissions CO2" selon ce que nous souhaitons mettre en avant (favoriser), un article complémentaire sur ce sujet est prévu pour le 9 mars 2018.

Energie bois de chauffage.

Il arrive, lors de grands froids que le chauffage au bois soit remis en cause, et fasse l'objet de polémiques.
Pour lire la suite : aller au lien au-dessus de l'image.
Autres approches d'une réalité concernant le bois. Lien :

http://www.verslautonomieenergetique.fr/dessous-bilan-carbone-providentiel-bois-energie/
Extrait :
Curieusement, lors de la rédaction de mon article "Chauffage au bois" à paraître le 23 février prochain, une impression de "On ne nous dit pas tout !", l'extrait ci-dessus va dans ce sens. En réalité, le CO2 émis par le brûlage du bois est immédiat, pour que ce CO2 émis soit recyclé par les arbres de remplacement, il faut des décennies.

Energie électrique nucléaire.
L'énergie électrique nucléaire est rendu "propre" politiquement. Actualité de mars 2007, lien :

Parmi les réactions à cette prise de position politique, celle de Corine Lepage, lien :
Extrait :

Ces quelques articles au sujet du chauffage au bois ou de l'électricité nucléaire montrent qu'il y a du boulot avant de trouver des informations officielles neutre sur ces sujets.
Le 23 février, un article sur le chauffage au bois. (En essayant de ne pas être polémique ?)
Le 2 mars : PAC (2). (A la suite deux articles, celui-ci et celui du 23 février, en sorte de préambule.)
Le 9 mars, retour sur des points particuliers des émissions de CO2 pouvant aider à faire la part des choses.

jeudi 15 février 2018

CO2 émis par les énergies ?

Avertissement :

Quatre articles en rapport avec le CO2 émis par deux énergies particulières destinées au chauffage, que sont le bois et l'électricité vont suivre cet article.
Au départ de cette série, un seul article était prévu sur les Pompes A Chaleur (PAC) en partant de mon cas particulier. L'aspect pratique d'une PAC pour se chauffer est une chose qui répond à un cas particulier, qui n'a pas valeur universelle, se chiffre en rapport qualité/prix. L'électricité à disposition en sortie de compteur est une commodité incontestable par rapport au bois à manutentionner du stockage au lieu de production de chaleur que ce soit une chaudière de chauffage central ou un foyer à l'intérieur de la maison. Manutentionner du bois de chauffage n'est pas un problème tant que nous sommes bien portant. 
L'âge venant oblige à anticiper, nous ne sommes pas à l'abri d'être en état de mobilité réduite, d'où l'intérêt pratique de l'énergie électrique.

Quoi que nous fassions a un impact sur notre "Planète".

"L'âge venant", sauf cas d'individualisme, n’empêche pas de réfléchir et de penser aux générations futures, aux changements climatiques, en particulier pour le chauffage, le niveau d'émissions de CO2 engendré par le choix d'un moyen de chauffage.
Dans ce domaine chauffage, les émissions de CO2 ne sont pas simple à analyser, "On ne nous dit pas tout !". Beaucoup "éléments de Com. (communications)", viennent polluer la réflexion, que ce soit pour le bois de chauffage ou l'électricité de chauffage.
Il m'aura fallu près de deux mois pour rassembler, comprendre les éléments qui peuvent permettre de faire la "une" part des choses.
J'ai découvert la complexité "émissions CO2" au fur et à mesure de la rédaction des trois articles suivants : 16 et 23 février et celui du 2 mars 2018.

Pour mémoire, retour sur l'article, lien :
https://vallabrixbm.blogspot.fr/2017/06/compteur-linky-smart-grid-3-version.html
Par exemple, on nous vend la voiture électrique non émettrice de CO2, il en va de même pour une PAC.
C'est exact si on ne tient pas compte de la fabrication ou de certains composants de la voiture ou de la PAC, si on ne tient pas compte de la fabrication de l'énergie électrique.

Bien que revisiter après avoir pris un peu plus de recul sur les sources utilisées, il est possible qu'il subsiste quelques contradictions dans les articles qui suivent. Par avance, je demanderais aux lecteurs de bien vouloir m'excuser.
L'article du 9 mars aura pour but de mettre certains éléments en évidence qui permettront de mieux appréhender les sources traitant d'émissions de CO2.

Après les quatre articles, plus ou moins liés au chauffage, cités au début de celui-ci, viendront d'autres articles liés à l'"Analyse du Cycle de Vie" (ACV) découvert lors de recherches sur Internet.
Pour chaque produit, l'ACV permet(trait ?) de quantifié les gaz à effet de serre (Équivalent CO2) émis lors de la vie de ce produit de l'origine de sa production jusqu'à son démantèlement.
Les ACV sont quantifiées selon une normalisation internationale (ISO), ici ce sera la série ISO 14.000.
Pour ce qui concerne la production d'électricité, les ACV vont de l'extraction du minerai, construction des installations et démantèlement en fin de vie.
L'équivalent CO2 émis sur la durée de cycle est réparti sur les kWh produits pendant la durée de production.
Sources de production électrique soumises à l'ACV : Photovoltaïque, Éolien et Nucléaire.
Les connaissances évoluent, selon les dates ou sources de publication, on trouve des valeurs différentes pour le CO2 émis.
Le photovoltaïque évolue rapidement, s'améliore, relativement nouveau.
L'éolien plus ancien, plus de recul pour établir une ACV par un organisme agréé.
Nucléaire ? Ce sera une ACV du Canada réalisée en détail selon série ISO 14000.

vendredi 9 février 2018

Constat


Dans l'article précédent du 2 février, nous avons eu l'occasion de constater le haut niveau procédurier en vigueur à Archamps.


Peut paraître lourd au premier abord, mais à l'avantage de limiter les risques d'oublis dans l'intérêt général.
Rappel : 

La procédure. ... Ce n'est pas d'actualité en gestion municipale par ici !

Conséquence, en permanence dans l'improvisation et à la merci des intervenants.

Exemple concernant l'intervention au captage des Sablons :

Ce sujet avait été abordé lors de la réunion du 13 septembre 2017 avec proposition d'une solution de réparation moins complexe et rappel de ne pas oublier de prendre en compte la mise en conformité du chlorage.
Pour mémoire :
https://vallabrixbm.blogspot.fr/2017/09/reunion-com-e-du-1992017.html

Ci-dessous, devis proposé par l'intervenant.
On remarquera que ce devis n'est pas destiné aux néophytes, que des termes techniques, absence de schéma pour éclairer ceux qui passent la commande.
Ci-dessous photo explicative extraite du compte rendu de réunion de septembre 2017 de la commission Eau & assainissement.
Les annotations ajoutées résument le compte rendu sur ce point et mise en évidence de l'absence de rigueur de suivi.
Cette photo donnait tous les éléments à comparer au devis de l'intervenant.

Après l'avoir fait remarqué aux BP10-17, 2 réponses :
  1. On n'avait pas le temps de s'occuper du chlore dans la journée.
  2. Faut faire attention avant de déplacer le chlorage, sur la gauche ou sur la droite du coffret électrique.
Concernant la réponse 1., toujours à l'emporte pièce, sans réfléchir 5 secondes, l'intervenant pouvait prévoir la nouvelle entrée d'eau chlorée sur la nouvelle (*) conduite restaurée, mettre un bouchon provisoirement et faire l'opération "mise en conformité chlorage" tranquillement le lendemain.

(*) Même mieux, avant intervention, refaire l'élément de conduite en amont de la tuyauterie bleue à réparer. Actuellement, cet élément ne comporte qu'un bossage pour injection de l'eau chlorée, il suffisait d'en faire une copie avec 2 bossages, l'un pour prélever l'eau à chlorer, le second pour réintroduire l'eau chlorée comme actuellement.

Concernant la réponse 2., habituel, trouver un problème là où il n'y en a pas. Façon de botter en touche et de reporter une prise de décision.
A droite ou à gauche du coffret est au choix de l'intervenant, les tuyauteries de liaison au chlorage sont souples, donc aucune difficulté de tuyautage quelque soit l'emplacement de la pompe de chlorage.

Il est curieux de constater que les BP10-17 s'en remettent systématiquement aux intervenants, ce qui est discuté en réunion est rarement retenu. 
Ce qui est discuté en réunion va dans l'intérêt des usagers, c'est le principal but d'une commission. C'est un contrepoids au comportement parfois trop commercial des intervenants.

Dans l'état actuel, ne pas avoir tenu compte de la mise en conformité du chlorage nous laisse en position de demandeur, c'est l'intervenant qui a la main pour un nouveau devis à la louche.
En plus, les réponses à mes remarques (1., 2.)  donnent des arguments à l'intervenant pour alourdir le devis.

Conclusion :
Etre un minimum procédurier (ou seulement un peu plus rigoureux) est indispensable, notamment consulter les documents concernés avant de passer commande dont compte-rendus de réunion, voire documents officiels quand il s'agit de remplacer les pompes de forage. Toutes les pompes ont été surdimensionnées dans le seul intérêt de l'intervenant.

Question subsidiaire :
Quand il s'agit de la gestion de leur foyer, soit les décideurs n'ont pas de soucis de fin de mois ou ne s'intéressent pas à la gestion de leur foyer, c'est leur conjoint ou conjointe qui assume ?
Ou plus simplement, ces décideurs seraient-ils beaucoup plus généreux quand il s'agit de l'argent public au profit des intervenants ?
Ceci valide "Ici, les élus sont vachement sympa !"

vendredi 2 février 2018

Niveau de vie

En bas de page 3 de la Gazette de Vallabrix N°67 (novembre 2017 environ), un article nous indique le niveau de vie à Vallabrix comparé au niveau de vie médian national de 20 369 €.
Source Insee année 2014 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-30337

Article en question :

"NIVEAU DE VIE A VALLABRIX
Le niveau de vie est le revenu disponible d’un ménage divisé par le nombre d’Unités de Consommation (uc). L’Insee attribue un coefficient à chaque membre de la famille pour pouvoir comparer les ménages de taille différente. Le premier adulte se voit attribuer 1 uc, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans. Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d’un même ménage. et le niveau de vie médian sera tel que la moitié de la population aura un niveau de vie supérieur et l’autre moitié un revenu disponible inférieur.

A  Vallabrix, le niveau de vie est de 19105 €, la commune se classe 22020 sur 32974. à titre de comparaison, le revenu disponible national médian était de 20 369 €. Le village de Saint-Jean de Paracol, dans l’Aude, est le plus pauvre de France, avec un niveau de vie médian de 9 958 € par an par personne. à l’opposé, Archamps, en Haute Savoie, est la commune la plus aisée avec 45 902 € par an et par unité de consommation." (Article non signé.)

Pour en savoir plus sur les communes citées dans l'article, outre la source origine Insee, nous disposons des sites de deux communes, Vallabrix et Archamps, pas de site communal à St Jean de Paracol, donc peu d'infos spécifiques à Paracol.
Sites consultables pour mémoire :

Sans prétention d'expert, quelques indications extraites d'Insee au sujet des 3 communes citées.

On constate du point de vue diplômes (Bac et Bac+), Paracol et Vallabrix se valent, les 2 communes sont légèrement au dessus de 50 % de la population non scolarisée de 15 ans ou plus.
Pour Archamps, ce pourcentage passe à 65 % environ.
Toujours pour Archamps, l'Insee publie un tableau "Emplois par catégorie socioprofessionnelle", on constate que les artisans ... + cadres ... + professions intermédiaires représentent 68 % de la population. Employés + ouvriers = 30 % environ et 8 agriculteurs.
La Suisse (dont Genève) est proche + un Technopôle à Archamps, ça aide pour un haut niveau de vie.

En visitant le site d'Archamps, il semble que cette commune soit gérée de façon rigoureuse (ISO-9001 pour mémoire). La lecture d'un procès verbal de Conseil municipal le confirme, ne contient pas que 5 lignes qui ne donnent aucune information. Lien :
http://www.mairie-archamps.fr/imageUpload/files/CR_CM_12122017_signé.pdf.
On peut comparer St Quentin et Archamps au niveau population et services administratifs communaux.
Age du maire : 48 ans, professeur en droit à l’Université de Lyon 3 : http://www.theses.fr/060892293.
Gestion de l'eau et assainissement à Archamps :
La fourniture de l'eau est assurée par Véolia, donc gestion privée, l'assainissement est géré au niveau de l'intercommunalité, semble en avance sur la loi NOTRe.
L'ordre de grandeur de prix au m3 pour 120 m3 est comparable à celui de Vallabrix à 0,06 € près compris TVA pour Archamps. 
On notera que le m3 d'eau à 1,09 €HT est moins cher que l'assainissement à 1,75 €HT, que Technopole paie l'eau plus chère à 1,11 €HT/le m3.

Pour mémoire facturation à Vallabrix : (Probablement à la louche ?)
Rappel pour Vallabrix :
Facture annotée par moi-même, soumise aux élus dans le but d'améliorer.
Réponses d'élus à ce jour :
  1. Le principal pour l'usager est le prix en bas de la facture.
  2. Si on s'oriente vers des procédures, la discussion au sujet de la facturation n'aura pas lieu.
Les élus de Vallabrix seraient bien inspirés en visitant le site :

Informations complémentaires : Niveau impôts locaux de quelques communes en 2016.
Source "Compte des communes".gouv

Taxe par habitant en € Archamps St Julien en Genevois St Quentin la Poterie Vallabrix St Jean de Paracol
Taxe Habitation 2210 1872 1493 1548 998
Taxe Foncière 2654 1425 964 954 660
TH+TF 4864 3297 2457 2502 1658
Niveau de vie 45902 29097 19370 19105 9958 
% (TH+TF)/ Niveau de vie 10,60% 11,33% 12,68% 13,10% 16,65%

On notera des impôts locaux élevés à Archamps, mais le pourcentage de contribution par habitant est le plus faible des 5 communes comparées.
L'expression populaire : "Plus on est riche, moins on paie" semble se vérifier.
Une autre : "Mieux vaut être pauvre dans une commune riche que riche dans une commune pauvre" à vérifier.

Pour la route, blague d'un commercial bruxellois (années 80) : 
Qu'elle est la différence entre un français et un suisse ?
  • Un français jette l'argent par la fenêtre.
  • Un suisse également, mais il le fait depuis la rue.
Cette blague semble applicable aux frontaliers ?
- - - - Fin de l'article d'origine - - - -

Ajout par opportunité :

Actualité du Républicain d'Uzès du 25 janvier 2018, "La zone des Sablas de Montaren remise en question par la commissaire enquêtrice."
Peut-être un lien à faire avec le centre commercial d'Archamps ?
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/galerie-commerciale-technopole-archamps-haute-savoie-fermee-raison-securite-1137955.html
Egalement :
https://www.letemps.ch/suisse/2016/12/28/archamps-galerie-ruine-repreneur-controverse

C'est l'histoire d'une galerie commerciale ouverte en 1995 à proximité de la Technopole de 2000 salariés.
20 ans plus tard, le cinéma fonctionne, un restaurant vivote encore, tout le reste de la galerie est à l'abandon.
Concernant la zone des Sablas, l'avis défavorable de la commissaire enquêtrice est sans doute une bonne chose, laisse le temps à plus de réflexions.
Il existe d'autres galeries commerciales récentes façon Archamps en difficulté, des locaux ne trouvent pas preneurs, ce qui remet en cause la rentabilité de l'opération.

S'ajoutent les hypermarchés qui songent à leur mutation face aux e-commerces, (les clients changent leurs habitudes d'achats), certains hypermarchés ne l'ont pas pris en compte, conséquences : restructuration + plans de licenciement de masse. .... Probablement des locaux seront laissés à l'abandon.
Sachant que ces hypermarchés ont un effet locomotive pour les commerces riverains, ceci ne présage rien de bon pour les zones commerciales existantes proches de nouveaux projets tels que celui des Sablas.