dimanche 27 mai 2018

Conseils municipaux (1)

Évolutions de la mairie construite fin 19ème.
Façade et isolation thermique rénovées en 2014. Bureau du maire et secrétariat au rez-de-chaussée pour accès aux personnes à mobilité réduite. Mais disparition salle de mariage et salle du Conseil ! ?

Le secrétariat est en cours de restructuration suite à un départ en retraite et suite à la révocation du secrétaire. La nouvelle secrétaire entre en fonction en juin 2018.

En attendant, le secrétariat fonctionne en mode dépannage probablement que sur les dossiers classés "urgents".

De ce fait, la publication "sous huitaine" des Compte-Rendus de Conseils Municipaux (CR-CM) n'est pas retenue dans les urgences semble-t-il ?
A ce jour (27 mai 2018), la dernière publication concerne le CR-CM du 6 mars 2018.
J'en ai fait la remarque à la 1ère adjointe en lui signalant qu'il s'agit de documents publics, qu'un administré à le droit de consulter et publier.

Sources à l'appui : (Extraits)

"Consultation du registre des délibérations :

« Voilà les textes qui vous permettent d'accéder à ces délibérations......il n'est nullement précisé dans cette réglementation que vous devez fournir quelle délibération vous devez regarder.... Maintenant s'il y des archives.... Il faut alors sur le plan pratique... cibler la période que vous voulez regarder......pour extraire ces documents.... Et permettre ainsi aux agents de retrouver ces pièces. ...

Article L2121-26 code général des collectivités ter. "Toute personne physique ou morale a le droit de demander communication des procès-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune et des arrêtés municipaux. Chacun peut les publier sous sa responsabilité.

La communication des documents mentionnés au premier alinéa, qui peut être obtenue aussi bien du maire que des services déconcentrés de l'Etat, intervient dans les conditions prévues par l'article 4 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978.
"

loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 Article 4 "L'accès aux documents administratifs s'exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilités techniques de l'administration :

a) Par consultation gratuite sur place, sauf si la préservation du document ne le permet pas.

b) Sous réserve que la reproduction ne nuise pas à la conservation du document, par la délivrance d'une copie sur un support identique à celui utilisé par l'administration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur, sans que ces frais puissent excéder le coût de cette reproduction, dans des conditions prévues par décret.

c) Par courrier électronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme électronique.

Les dispositions du présent article s'appliquent aux établissements publics administratifs des communes
." 

Pour compléter :


II. Une jurisprudence administrative protectrice des droits du citoyen.
La jurisprudence a ouvert assez largement le droit pour les citoyens de consulter les documents administratifs et ne reconnaît que rarement le caractère abusif d’une demande : Le fait que de nombreuses réclamations soient adressés au maire en vue d’obtenir communication de documents administratifs ne présente pas par lui-même un caractère abusif (CAA Marseille, 19 décembre 2003, Commune de Cristinacce).
De même, la circonstance que la demande porte sur un nombre important de documents et que la commune ne dispose que d’un seul agent pour assurer le secrétariat de la mairie n’est pas de nature à justifier le refus de communication dans la mesure où la requérante a seulement demandé à consulter ces documents en mairie (CAA Paris, 8 juin 2000, Mme Baldelli c/ Commune de Charny).
Dans cette espèce, le juge a également considéré que l’intéressée pouvait demander à consulter le 27 septembre 1995, des documents déjà consultés le 3 juin 1994, et que la demande concernant la consultation des registres des délibérations du conseil municipal depuis 1938 était suffisamment précise.
(……)
Soulignons par ailleurs que le droit d’accès aux documents administratifs est renforcé depuis l’arrêt Ullmann du Conseil d’Etat du 29 avril 2002, qui en fait une des garanties fondamentales pour l’exercice des libertés publiques, au sens de l’article 34 de la Constitution.(Extrait du site du Sénat)."
Fin de citation.
Ce rappel ne nuit pas car le maire m'avait interdit de consulter le registre du Conseil Municipal en invoquant le fait que les CR-CM étaient publiés (affichage municipal et sur le site : http://www.vallabrix.com/sujet/category/la-mairie/les-conseils-municipaux/les-comptes-rendus

Soit, inutile de perdre son temps dans des discutions secondaires lorsque l'interlocuteur est "sourd et aveugle" quand ça ne lui convient pas.
Ici, je me suis permis de passer outre l'interdiction par enfantillage, la 1ère adjointe est présente et maire par intérim en l'absence du maire, elle est informée que j'allais consulter les deux dernières délibérations.

Hors délais pour le CR-CM, ci dessous publications de la convocation pour mémoire et du CR.
Rappel : plus de salle de Conseil à Vallabrix, la salle où les réunions ont lieu
est officiellement interdite au public ?
L'espoir d'utiliser école n'est plus d'actualité avec le projet de nouvelle école.

Qui contrôle sérieusement les projets d'urbanisme et la conformité avec la législation ?
Nouveau, le maire quitte la salle de délibération, ce n'était la pratique de mémoire.


La semaine prochaine, publication du CR-CM du 29 avril.




vendredi 25 mai 2018

Energies vertes ?

Ici, reprise en "copier-coller" du dossier du Républicain paru le 8 mars 2018.
Le Républicain fait le point sur les énergies vertes. De plus en plus de municipalités souhaitent bénéficier des revenus que peuvent apporter les énergies vertes afin de compenser les baisses de dotations de l'Etat, ou afin de financer un projet d'investissement sans avoir à augmenter les taux d'imposition locaux. Les parcs photovoltaïques semblent plus facile à défendre face aux  populations et associations écologiques. Il n'en va pas de même pour les parcs éoliens qui rencontrent de fortes oppositions parce que trop visibles. ... En découlent des affrontements plus que passionnés qui n'aident pas à réfléchir sereinement.
Si on s'en tient à un constat de base : photovoltaïque sur le bâti existant = absence de consommation d'espaces verts devrait être privilégié.
Si on s'en tient à l'emprise au sol, à puissance égale, un parc éolien est beaucoup moins consommateur de surface qu'un parc photovoltaïque. Les parcs éoliens ne nécessitent pas de clôture, la circulation des promeneurs, chasseurs et animaux aux pieds des éoliennes n'est pas affectée. Pour les inconvénients, les détracteurs anti-éoliens ne manqueront pas de les mettre en lumière comme à Valliguières entre autres.
Ci-dessous dossier complet du Républicain du 8 mars 2018.
Fin du dossier du Républicain réalisé par Quentin Germain.
Présentation de deux projets éoliens refusés en Uzès ci-dessus à droite en fin de dossier.
On constate que ce sont des refus lors de délibérations en Conseil municipal. A Vallabrix il 's'agissait d'un projet municipal, à Vallérargues, à priori, il s'agissait d'un projet privé.
Présentation du projet éolien de Vallabrix ci-dessous.
Délibération(s) trouvée(s) dans mes archives à la suite de ce compte rendu :
Le 1er point de la séance du 25 octobre 2012 fait état de la présence de Mr Barbier (Aérowatt) venu exposer son projet
lors de cette séance du Conseil municipal sans autres commentaires.
Aucun souvenir de réunion publique "Projet éolien".
Je n'ai pas retrouvé la délibération dans mes archives où le Conseil municipal a émis un avis défavorable sur ce projet éolien.

Du compte rendu publié du maire, on peut retenir concernant l'emprise 20 ares (2 000 m2, soit un cercle de rayon 25 mètres environ). 
Pour 5 machines, surface de sol (ou espace vert) consommé serait 100 ares, soit 1 ha (hectare) auquel ha il faudrait ajouter l'emprise au sol pou un chemin d'accès aux éoliennes. Surface du chemin négligée car il en va de même pour un parc photovoltaïque.
La commune espérait 50 000 à 60 000 € de revenu annuel. 
Ce compte rendu ne mentionne pas la puissance des éoliennes, donc petit tour sur Internet pour avoir une idée, 1er site venu, de source gouvernemental :
Extrait :
Présentation de la technologie
En matière d’éolien on distingue tout d’abord les éoliennes posées à terre (dites terrestre ou « onshore ») de celles en mer (on parle alors d’éolien en mer ou « offshore »).
Une éolienne produit de l’énergie électrique à partir de l’énergie mécanique du vent. Fixées en haut du mât, les pales mises en rotation par le vent autour du moyeu entraînent directement ou non un générateur qui produit l’électricité. L’ensemble des éoliennes d’un parc sont raccordées entre elles puis au réseau électrique par l’intermédiaire d’un transformateur.
L’éolien terrestre est répandu en France ; allant généralement d’une puissance de 1,8 à 3 MW les éoliennes terrestres installées ont des rotors mesurant entre 80 et 110 m de diamètre.
Caractéristiques d’une éolienne terrestre :
Puissance : entre 1,8 et 3 MW
Diamètre du rotor : entre 80 et 110 m
Hauteur du mât : 80 à 100 m
Hauteur totale : entre 120 et 155 m
Une éolienne de 2 MW produit en moyenne 4200 MWh par an, soit environ la consommation électrique moyenne de plus de 800 ménages français
Puissance moyenne d’un parc éolien : 10 MW
Fin de l’extrait
Le projet sur Vallabrix comptait 5 éoliennes nécessitant 1 ha de sol, nous serions dans le cas de figure puissance moyenne d’un parc de 10 MW. (Pour 10 MW, 2 MW est une puissance prise en bas de la fourchette entre 1,8 et 3 MW.)

Pour le parc photovoltaïque de Vallabrix aller au lien :
Afin de limiter les aller-retour entre les 2 articles, ci-dessous descriptif du parc.
Les annotations en marges concernent l'article :
https://vallabrixbm.blogspot.fr/2017/04/photovoltaique-vallabrix-positions.html

Le projet photovoltaïque (document ci-dessus Gazette N° 65) nécessite 25 ha de surface close pour une puissance de 12 à 18 MWc (*), en tablant sur la valeur moyenne 15 MWc, la puissance à l’ha est de 0,6 MWc, 10 MW/ha pour l'éolien, soit plus de 16 fois moindre à l’ha.
(*) En terme vulgarisés "Wc" ou Watt-crête est l'unité de puissance nominale (et maximale) lorsque le soleil de midi arrive sur le panneau exposé parfaitement face au soleil, température extérieure 25°C. Pour des panneaux position fixe (suivant pente et orientation du toit), ces conditions ne sont pas réunies, la puissance "crête" n'est pas atteinte.
Pour l'éolien, l'unité de puissance Wc n'est pas utilisée bien que la puissance reste liée à la vitesse du vent qui peut être optimum pour un modèle de pale. 
En dessous de cette vitesse optimum de vent, moins de puissance éolienne disponible tout comme les panneaux photovoltaïques non face au soleil.
Les comparaisons photovoltaïque/éolien sont approximatives et théoriques, à considérer en ordre de grandeur sur moyennes annuelles constatées.
Rapport financier estimé pour les éoliennes : 50 à 60 000 €/an avec conditions tarif 2012.
Parc photovoltaïque base 15 MWc : redevance fixe 36 000 €/an (*) + redevance variable de 2,25% de la vente à EDF si la production dépasse 1700 kWh par kWc installé. (Ce sera suivant technologie.)

(*) La commune a obtenu un "droit d'entrée" au total de 300 000 € (sous conditions) qu'Altergie nome clairement "Avance de redevance". Si "tout va bien" en prenant en compte une durée de 20 ans, il y aurait lieu de tenir d'ajouter 15 000 €/an de redevance fixe au 36 000 €/an. Soit 51 000 €/an pour comparer au projet de parc éolien.

En traditionnel, au sud de la France 1200 à 1400 kWh par kWc installé, source : http://www.photovoltaique.info/Estimer-la-production.html
Copie d'écran du site indiqué.
Valeurs à nuancer, dépendent de la technologie et de la date ici juin 2014. La technologie progresse.

Conclusions : (Projets Vallabrix)
Éolien : 
  • En 2012, avec le projet éolien, la commune pouvait espérer 50 à 60 000 €/an de revenus en ne sacrifiant qu'un hectare d'espace vert.

Photovoltaïque :
  • En 2016, avec le projet photovoltaïque, promesse de bail signée, irréversible de la part de la municipalité seule, sous le coup d'un moratoire lié au défrichement (surface boisée à défricher trop importante dans ce projet). 
  • Pour à peine le même ordre de grandeur de revenus, 25 ha (*) sacrifiés et clôturés.
    (*) Initialement ce parc photovoltaïque permettait de réhabilité l'ancienne décharge dont la surface n'est que de 0,5 ha, soit seulement 1/50 ème des 25 ha.
  • Relire "Rectificatif du 27 octobre 2017
Sans vouloir faire "L'oiseau de mauvaise augure", simple constat, Belvezet et la Capelle ont "donné", parmi d'autres.
Le temps qui passe peut ne pas être favorable aux projets photovoltaïques ou éoliens, le gouvernement intervient de temps à autres pour ré-équilibrer les prix de vente du kWh en fonction des avancées technologiques ou du marché. 
Dans les actes, la "doctrine gouvernementale" est plus comptable (baisse des aides financières) que verte.
Exemple, article ci-dessous :


dimanche 20 mai 2018

Cash à l'eau (8)


Il arrive que les gelées tardives occasionnent des dégâts sur la station de remplissage à cause de négligences ou par manque d’informations.
Pour mettre hors gel la station de remplissage, il ne suffit pas de fermer les arrivées d’eau et vidanger (fermeture bouche à clé et au pied de la station).
"Top Remplissage" Document de 2008
Brevet : Chambre d'Agriculture du Gard

Toutes les vannes (4) quart de tour doivent être en position ouverte.
Sinon, le volume d’eau est emprisonné dans le boisseau de vanne fait éclater le corps de vanne.
En gelant, la glace a besoin de 10% environ de place en plus.
Certains utilisateurs le savent, sans doute pas tous ?


Autre question :
Utilité réelle des 2 vannes supplémentaires avec raccord pompier ?
Si elles n’ont pas d’utilité elles doivent être supprimées.


Sur le document, ci-dessous « Top Remplissage » (2008), ces vannes n’existent pas.


"Rinçotop" = Terme de la Chambre d'Agriculture du Gard.
(Dispositif pour rinçage des bidons de pesticides.)
L’alimentation du rinçage de bidon se fait directement sur la colonne principale au point « 1 » à gauche sur la photo ci-dessus.

Sans doute une option, mais avec un coût en cas de gel !

Cette station de remplissage est en libre-service à disposition gratuite des agriculteurs déclarés et payants la taxe foncière sur le non bâti de la commune.
De ce fait, rien n’impose une notion de responsabilité dans l’utilisation, libre court est donné au « chacun pour soi ».
Normalement, cette station ne doit être utilisée que pour les traitements des plantations.
Certains ayants droit, dont des extérieurs à la commune utilisent gratuitement l’eau potable pour l’irrigation ou autres besoins non prévus.
C’est la régie d’eau qui paye sans que personne ne trouve à redire ?
Problème antérieur, Il a fallu « des » années avant de remplacer la vanne générale qui fuyait : https://vallabrixbm.blogspot.fr/2017/04/observations-au-jour-le-jour-suite-pour.html
Niveau de fuite en avril 2017 : 52 m3/an. Cette vanne a enfin été remplacée fin 2017.

 Ancien captage pour mémoire.

Force est de constater que tous les utilisateurs de cet ancien captage ne sont pas sérieux, ne mesurent pas les risques encourus en utilisant ce lieu pour laver les engins de traitement ou désherbage, voir vidange de la préparation en trop.
Le 8 mai 2018, de bon matin, un utilisateur nettoyait son engin de traitement, un autre venait chercher un peu d’eau pour arroser son potager.
Cet autre a rappelé à l’utilisateur sans empathie pour la nature que ce n’était pas correct.
L’utilisateur sans scrupules a répondu que ce sont les agriculteurs qui nourrissent les écolos !
Tous les agriculteurs ne sont pas à mettre dans le même sac.
Mais en attendant, à ce niveau d’inconscience, y a du boulot pour protéger notre planète !

Il n'est pas inutile de rappeler l'objectif de la station de remplissage.

Le "Top Remplissage" respecte l'environnement, malheureusement le mode d'emploi local beaucoup moins !
En effet, il a été décidé que le nettoyage des sulfateuses et "dés-herbeuses" (outre machines à vendanger) se ferait à l'ancien captage.
D'un côté (avec le Top Remplissage) on peut se dire écolo, de l'autre (ancien captage), nous sommes libres de polluer avec la bénédiction de BP10-17 ?

vendredi 18 mai 2018

Compostage / Méthanisation


Après avoir tenté d’apprécier le niveau de CO2 émis selon le type de chauffage, on s’aperçoit qu’il y a toujours émissions de CO2 quel que soit le type de chauffage, on n’a que le choix du moins pire adapté à nos besoins.
Parmi les moins pire, nous trouvons la méthanisation, or la méthanisation est un phénomène naturel occasionné par la pourriture de la biomasse (décomposition de la biomasse en absence d’air).
Le compostage, lui, « décompose » la biomasse en présence d’air (contenant de l’oxygène). Le compost est apprécié avantageusement par les jardiniers soucieux de la planète. L’utilisation d’engrais chimiques n’est plus nécessaire.

Cas de figure de mauvaises conditions de compostage. Le dessous des tas
émet probablement du méthane. (Risques d'incendie ?)
Problème du compost :

Un compost mal conduit, non brassé régulièrement, apports de déchets par vagues non équilibrées, notamment vagues d’épluchures trop chargées d’eau provoquent des couches qui peuvent pourrir par absence d’air et émettre du méthane au lieu du CO2 + vapeur d’eau. Le compostage finira par avoir lieu avec le temps. Les tas de broyats, de la photo ci-contre, non remués, ne sont pas un bon exemple d'utilisation, ce broyat serait plus utile à la vie des sols s'il était répandu dès le départ.

Avertissement afin de ne pas détourner l'objet de cet article en polémique :
Cet article n’a pas pour but de dénigrer le compostage qui reste le meilleur moyen simple et utile de réduire les déchets de la collectivité (composteurs de quartier par exemple). C’est toujours moins de Reste (bac marron) à collecter et à transporter vers des centres de compostage (Beaucaire pour l’Uzège par exemple), ou vers des incinérateurs dans d’autres territoires.
Le compost (ou terreau) produit a de multiples usages pour les plantes en pots, plançons et engraissement des sols de potagers en lieu et place des terreaux ou engrais du commerce.
Cet article mettra en avant des méthodes de compostage plus facile à gérer, voire se passer de les phases compost (dont brassages) pour ceux qui voudraient tenter l’expérience.
Comme on dit : « Moins on en fait, mieux on se porte ! ». (Il faut entendre faire des choses qui seraient inutiles.)
Les explications des divers intervenants paraissent logiques, quand c’est possible, pourquoi ne pas tenter.

Quelques rappels « Compostage / Méthanisation ».
Parfois très théoriques car transformations très complexes, peut-être plus destinés aux spécialistes en chimie de la biomasse.
Les vidéos citées et explications de pionniers ou chercheurs en fin d’article sont plus abordables pour comprendre la vie de la biomasse.

Extrait :
I. Généralités :
Au préalable de toute discussion sur le principe du compostage, il est utile de préciser que :
- le compost est le produit obtenu lors du compostage de matières organiques ; 
- les déchets organiques sont des composés de matière organique (MO) caractérisée par la présence d’atomes de carbone issus d’organismes vivants, végétaux ou animaux. Il s’agit de pelures de fruits, épluchures de légumes, coquilles d’œuf, marc de café, morceaux de gras ou de viande, de déchets « verts », etc... 
De par leur composition chimique, les déchets organiques peuvent subir un phénomène biologique appelé fermentation. On dit alors que les déchets organiques sont putrescibles.
A. Définitions :
Il est difficile d’arriver à donner une définition précise et rapide du compostage car selon le point de vue utilisé, les objectifs et les caractéristiques qui lui sont alors attribués varient.
D’après la définition du dictionnaire, le compostage correspond à « l’action de faire fermenter en présence d’air des matières organiques » : il s’agirait donc de ce point de vue d’une simple réaction chimique, qui globalement s’écrit :
C6 H10 O5 + 6 O2 --> 6 CO2 + 5 H20 + chaleur.

Extrait :
Les matières carbonées (C)
Ce sont principalement les déchets Bruns, Durs et Secs, comme par exemple les branches, feuilles mortes, la paille, les branches broyées, le papier, le carton. Ils contiennent beaucoup plus de carbone que d'azote.
Les chaînes carbonées (glucose, cellulose, lignine, ...) constituent la source d'énergie des décomposeurs et sont pour la plupart transformées en eau et en dioxyde de carbone, en produisant de la chaleur :
(ex : Glucose : C6H12O6 + 6xO2 -> 6xCO2 + 6xH2O + 694Kcal par môle).
On pourrait croire que, comme ils sont riches en énergie, ils vont être vite transformés. Mais comme ces matériaux ne contiennent pas beaucoup d'azote, les décomposeurs n'y trouvent pas tous les éléments nécessaires à leur croissance ainsi qu'une humidité suffisante. Leur décomposition sera donc assez lente. C'est la raison pour laquelle ils seront mélangés avec des matériaux azotés.

Extrait : (méthanisation)
Pour que la dégradation ait bien lieu, il est nécessaire de maintenir une température de 30 à 35°C dans les digesteurs car contrairement au compostage les réactions ne sont pas exothermiques. Le pH doit être maintenu aux alentours de la neutralité, tandis que l’oxygène est banni. Il faut donc éviter les entrées d’air et travailler par exemple en conditions noyées. La méthanisation est donc un procédé particulièrement adapté aux déchets fortement humides. Une agitation est toutefois nécessaire pour éviter la flottation ou la décantation d’une partie des déchets. À la fin du traitement, le digestat est le plus souvent composté pour terminer sa maturation.
La digestion anaérobie se déroulant dans des réacteurs fermés, les émissions dans l'air sont nettement inférieures et plus simples à contrôler que celles qui proviennent du compostage. Selon les données de la Commission européenne, chaque tonne de biodéchets qui subit un traitement biologique peut produire entre 100 et 200 m3 de biogaz.

Autres informations « Compostage » :

http://ethesis.inp-toulouse.fr/archive/00001844/01/pujol.pdf (Doctorat Université Toulouse, Thèse compostage 268 pages.)
https://www7.inra.fr/dpenv/lopezc00.htm (Courrier de l’environnement de l’Inra)

Vidéos ou explications plus concrètes (*)
Biologie des sols et compostage
https://www.youtube.com/watch?v=7ipPmc5RplU Biologie des sols durée 36 mn.
A retenir pour un bon compostage : Avoir une grande part de carbone (biomasse sèche), forme du tas de compostage facilitant le passage d'air.
Vidéos courtes Claude Bourguignon et son épouse Lydia.
https://www.dailymotion.com/video/xy0anb Vidéo 4/15 Faire respirer et chauffer le compost

Autres points de vue

Soucis compost : https://www.youtube.com/watch?v=x1rZuqKp4e0 "Composter, c'est polluer" - Konrad Schreiber
Durée 16 mn.
Extrait : « ... Une tonne de paille compostée donne 300 kg de compost sec, donc 700 kg perdus lors du compostage en émissions CO2 et de vapeur d’eau. ...»



Pour prendre connaissance de : « did67 Le Jardinier » https://potagerdurable.com/reportage-au-potager-du-paresseux

Parmi les vidéos disponibles de "did67 Le Jardinier".
https://www.youtube.com/watch?v=dd6VozoTaSw Le Potager du Paresseux : comment valoriser les déchets ménagers sans composter (12 sept 2017) Durée 56 mn.

Conclusions :
Pour ne pas polluer en fabricant son compostage selon le volume, ce qui serait à retenir :
Une proportion (environ 2 tiers) de végétaux secs genre paille et compost bien remué, bien mélangé.
Si le volume dépasse 2 m3, trois compartiments semblent nécessaires pour assurer l’aération,
- un compartiment de mûrissage,
- un compartiment vide,
- un compartiment en cours afin de faciliter l’aération en déplaçant celui en cours dans le compartiment vide.
Ou pour éviter ces manipulations, la solution de Claude Bourguignon sous forme d’andin de faible hauteur afin d’obtenir une aération naturelle, également facilite une aération à la fourche si besoin.

La solution de did67 « Le Potager du Paresseux » est tentante, donnerait beaucoup moins de travail aux jardiniers paresseux.

La sécheresse 2017, localement l'absence d'eau dans les puits et
dans l'Alzon incite à pratiquer un paillage épais.
(*) Toutes les vidéos ou "explications plus concrètes" vont dans ce sens, « composter » directement sur le sol des parcelles destinées à produire.
Et la part de biomasse sèche doit être largement majoritaire par rapport aux déchets verts comme les épluchures de fruits ou légumes.

Autre exemple : "Agriculture puits de carbone" :
http://www.paysagesgourmands.fr/media/00/00/20386588.3.pdf
Extrait :
"Ce sont les Brésiliens qui ont parfait ces techniques, en raison de la forte minéralisation de leurs sols (climat tropical) et de l'érosion par ruissellement des pluies sur les terres nues. Ils ont mis au point les techniques de semis sous couverts végétaux, en 1970 "

Retour sur le broyat offert à un viticulteur.
Evolution d'un des deux tas de Broyat depuis le 2 février 2018.
Ces 2 tas de broyat offerts à un viticulteur par la déchèterie locale, déposés sur un terrain communal, n'ont pas bougé depuis près d'un an. Une personne s'est servie, le maire m'a autorisé d'en prendre. J'ai honoré son autorisation.
Ceci à titre expérimental par manque d'eau probable pour la saison en cours ! ?


dimanche 13 mai 2018

Cash à l'eau (7)

D'abord, le titre de l'article "Cash à l'eau" justifié par des dépenses au profit de l'intervenant sur le réseau d'eau potable : 1135 €TTC quand même pour changer le ballon des surpresseurs au bout de 2 à 3 ans ? Défaut de fabrication ou mauvaise utilisation, on ne le saura jamais !
Donc, toujours avec mes problèmes non résolus au sujet de l'adduction d'eau potable locale, toujours avec ce problème de gonflage de ballon, de réglage des surpresseurs, absence totale de méthode rationnelle, absence de mode d'emploi validé par le prestataire.
De plus des plaintes d'usagers qui estiment que la pression d'eau du réseau n'est pas suffisante.
Qu'elle est la pression dont ils disposent ? 
Que sur l'émotionnelle, aucune mesure de pression pour apprécier la justesse des plaintes.
La notice fabricant est claire, le prestataire
avait respecté les consignes lors du
 remplacement du ballon. Surpresseurs 0,9 b
gonflage ballon à 0,7 b.

Rappel, ci-contre, du mode de mise en service du ballon selon le fabricant. 

Copie de messages de relance.

Bonjour, (à commission eau fin avril 2018)

Afin avancer au sujet du ballon surpresseurs, si le prestataire ne s’est pas manifesté, je propose de descendre la pression à 0,7 bar comme écrit sur le ballon.

Pour ce faire, arrêter les surpresseurs pendant la manip au moment où la pression est la plus basse à l’afficheur.
(Quelques minutes suffiront, le temps de faire chuter la pression à 0,7 bar.)
Avant d’arrêter les surpresseurs, observer le cycle sur l’afficheur : plage de pressions et durée entre arrêt et remise en route surpresseurs. (1)
(Normalement, il faut mettre 0,7 bar lorsque l’eau dans le ballon est sans pression qui dit vanne d’isolement + purge ballon à condition que ce soit prévu ?)
J’utiliserai mon manomètre pro pour pression pneu jusqu’à 12 bars, c’est mieux que celui d’un compresseur de bricolage, mais peut-être pas encore assez précis pour garantir 0,7 bar ?

De toutes façons, moins idiot que de gonfler à 3 bars dans ce cas d’utilisation, même si l’eau dans la vessie est en légère surpression à cause de la hauteur d’eau dans le réservoir si les vannes d’isolement du ballon ne sont pas installées.

Faire l’opération en fin de journée de travail de Nicolas, le niveau du réservoir sera plus bas avec la position HC normale au captage.

(1)  Même vérif après réglage à 0,7 bar : plage de pression et durée arrêt/mise en route surpresseurs.
On devrait observer une différence de comportement des surpresseurs et durée arrêt/départ (à consommation d’eau égale bien entendue, donc avoir un œil sur les compteurs d’eau).

On en reparle ce soir (lors de l’apéro pour le départ de la secrétaire de mairie) pour décider quand.

Cdlt.
Michel

Bonjour, (à commission Eau 2 mai 2018)

Concernant l’intervention d’Alliance & Env. de ce jour, quelques photos jointes explicatives de ce qu’il faut faire si on veut que ce ballon serve à quelque chose et plus pratique lors des contrôles de pression par un non initié.

Alliance n’était pas à l’heure prévue.
J’ai laissé le document Massal, (Fabricant du ballon) sur le ballon avec quelques annotations.
 
Après mon intervention le jour de nettoyage du réservoir, l’intervenant m’avait dit « 3 bars » qu’il m’a fait constater au manomètre. = Ballon inutile.

Suite à mon intervention lors du nettoyage du réservoir, une correction a été apportée, de 3 bars, la pression d’air du ballon a été ramenée à 1,4/1,5 b selon mon manomètre ?

C’est encore 2 fois trop, ballon quasi inutile, la fourchette de pression surpresseurs semble être 0,7 à 1,5 bar.
L’eau envoyée dans le ballon, même à 1,5 bar max ne peut pas faire jouer l’élasticité de la vessie, l’air à 1,5 bar l’empêche, aucun effet tampon du ballon.

Il faudra un manomètre plus précis, plage 0 à 4 bars grand maxi, pour voir 0,1 b et un système de purge d’eau de la vessie du ballon pour contrôler réellement.

Michel Voisin.

NB : Je souhaite pouvoir vérifier l’intervention réalisée, pression d’air en parallèle de la pression sur l’afficheur surpresseurs.

Après contrôle : Pression de réglage des surpresseurs est passée de 0,9 à 1,5 bar, personne ne sait quand, pourquoi et qui a pris l’initiative ?

Fin des message des relance.

A noter qu'il ne s'agit que de réglages techniques dans l'intérêt général afin d'utiliser de manière optimum les installations pour une meilleures durée de vie du matériel. 
Une partie du réseau datant des années 70 est sujet à fuites à répétition chemin de la Charrette et route de Masmolène.
Augmenter la pression du réseau doit être discuté avant de faire de manière plus ou moins irresponsable.
Les personnes sont-elles habilitées à prendre de telles décisions, un minimum de connaissances techniques ou de physique sont nécessaires ?

Ajout du 5 août 2018 : Il est vraiment irresponsable d'augmenter la pression de 0,9 à 1,5 bars, ceci ne s'est pas produit par l'opération du St Esprit, quelqu'un l'a bien décidé, sans prévenir les usagers, des fuites d'eau ont eu lieu chez des particuliers à la suite de cette augmentation de pression. Pour se mettre à l'abri de telles pratiques, il est préférable d'avoir un réducteur de pression (+ anti coups de bélier) à la sortie du compteur.

La question mérite d'être posée à ce niveau de bidouillage des uns et des autres.
Tous fort de 107 ans d'expérience parlent de cas de figure où le ballon serait gonflé à 5 bars, soit, rien d'anormal selon le besoin.
Dans notre cas de besoin, à la mise en route des surpresseurs, 0,9 bar de pression additionnelle convenait, ce qui implique un gonflage à 0,7 bar comme indiqué sur le ballon.
Aucune raison de chercher midi à 14 heures.

Autre sujet à venir.
Station remplissage : 4 vannes gelées. Disconnecteur inutile et inexistant selon l’intervenant ! ?
Objet d'un prochain article, des recoupements d'informations sont nécessaires, trop de réponses hâtives sans se poser les bonnes questions.