vendredi 28 juillet 2017

Le chanvre, plante qui ne manque pas d'intérêts

Le chanvre est une plante qui peut paraître sous exploitée au regard de toutes ses propriétés. Début juin 2017, le Salon de l'Habitat à Uzès était une occasion de découvrir ou redécouvrir cette plante sur le stand de Pistes 2015.
Blog de Pistes 2015 : http://pistes2015.blogspot.fr/
Image Internet

Certains d'entre-nous ont connus les cordes en chanvre, remplacées par des cordes en nylon plus résistantes aux efforts de traction, mais beaucoup moins aux rongeurs comme des rats.
Image Internet
Autre propriété intéressante du point de vue écologique, contrairement au colza qui est une plante vivrière (consommation humaine ou animale) dont l'huile utilisée en cuisine, fonction vivrière parfois détournée pour faire du carburant plus écolo, le chanvre est plus intéressant, tous les composants de la plante sont utilisables sans que ce soit au détriment des autres intérêts de cette plante "miracle".
Image Wikipédia
Quand on a "tout utilisé", jusqu'aux fibres (peau de la tige) pour fabriquer des tissus ou des cordes, il reste le cœur de la tige. cette partie s'appelle la chènevotte utilisable en litière pour animaux ou dans la construction.

Internet permet de découvrir cette plante, parmi de nombreux sites, je me suis intéressé à deux : blog cabane à chanvre et Wikipédia.

Chanvre (agricole) et cannabis ?
Extrait :
"21 juillet 2011
La confusion entre chanvre et cannabis est très courante. Normale, il s’agit presque de la même chose. Il y a d’un côté le chanvre dit « industriel » et de l’autre le cannabis. Essayons de clarifier la situation en définissant clairement chaque élément pour y voir plus clair.
Le chanvre est une plante regroupant de nombreuses variétés. Celles qui ont un THC (la substance psychotrope) inférieur à 0,3% sont à ranger dans la catégorie chanvre industriel. Le chanvre est utilisé par l’industrie pour la qualité de ses fibres et de ses graines. Les principaux secteurs sont la construction et la papeterie. Les graines sont excellentes en diététique et servent même à faire des produits de beauté.
Certaines espèces de chanvre ont un THC supérieur à 5%. C’est à partir de ce taux qu’elles sont considérées à but récréatif. Le nom latin du chanvre est « cannabis ». Cette dénomination est communément utilisée pour nommer le chanvre récréatif.
Pour résumer, c’est donc le taux de THC qui différencie le chanvre industriel du cannabis. Le chanvre a beaucoup souffert d’être réduit seulement au cannabis. Sa culture a été interdite dans de nombreux pays, toutes les utilisations qui en étaient faites ont diminué très fortement. Il a fallu attendre de nombreuses années pour que le chanvre soit réhabilité, principalement grâce à ses avantages écologiques. Aujourd’hui le chanvre industriel est légal dans quasiment tous les pays. Pour des raisons de lobbying, les Etats Unis en interdisent toujours la culture. Dommage quand on connaît tous ses bénéfices."

Extrait :
"Le chanvre, chanvre textile, chanvre industriel ou chanvre agricole est une variété de plante cultivée de la famille des Cannabacée. C'est une plante annuelle, sélectionnée pour la taille de sa tige et sa faible teneur en THC ou autres cannabinoïdes à partir de l'espèce que les botanistes nomment le Chanvre cultivé (Cannabis sativa L.). Il est parfois appelé localement « chènevis »[1], comme le nom de la graine de chanvre. Bien que désignant la même espèce botanique, le terme chanvre est désormais utilisé de préférence pour désigner la plante industrielle et sa fibre végétale, tandis que Cannabis est le nom scientifique utilisé aussi pour désigner la forme récréative ou médicale. Le chanvre fut très largement utilisé par le passé et il côtoie l'être humain depuis le Néolithique. Il a toutefois peu à peu été interdit ou fortement réglementé au cours du XXe siècle en raison de ses propriétés psychotropes.
Le chanvre industriel connaît de multiples utilisations, telles les tissus, la construction, les cosmétiques, l'isolation phonique et thermique, la fabrication d'huiles, de cordages, de litières, l'utilisation sous forme de combustibles, en papeterie, pour l'alimentation humaine, l'alimentation animale, comme biocarburants, pour des usages médicamenteux, pour un usage récréatif ou comme matériaux composites en association avec des matières plastiques. La filière chanvre trouve un regain d'intérêt avec l'augmentation du prix du pétrole et la prise de conscience environnementale. Les pays européens et les collectivités locales de ces pays tentent ainsi de favoriser à nouveau la culture du chanvre. Sa culture dans le monde est diversement autorisée selon les pays."

Ci-dessous un article local :

L'article montre que des associations et professionnels s'intéressent au chanvre. La chènevotte qui était qualifiée résidu, est devenue un co-produit du chanvre.


Cet article rappelle les propriétés de la chènevotte : isolation et régulation thermique, hydrométrique et acoustique.




























Publicité informative, source La Gazette de Nîmes.










































Pardon, cet article est en retard de publication, l'actualité locale a été prioritaire.

lundi 24 juillet 2017

Au jour le jour (12) Ancien captage

A l'origine de cet article au sujet de l'ancien captage, fuite d'eau sur la conduite de refoulement, probablement ancienne, constatée ce jour.
En cette période de sécheresse, cet ancien captage est très sollicité, pas encore nécessaire de prendre un ticket, mais le remplissage de cuve de 1000 litres défilent le matin, y compris des remorques ou utilitaires avec bidons de 20 litres, peu ou pas de temps d'attente, mais on croise systématiquement une autre cuve vide ou pleine sur la route d'accès à ce captage.
Moyens divers et variés pour transporter l'eau

Certains pour des plantations d'oliviers (?), d'autres pour sauver leur potager afin de bénéficier de légumes plus savoureux qu'en grandes surfaces (rayons non bio principalement), aussi pour des plantations (bénévoles) sur des aires municipales.

Avant de passer aux faits "du jour", il semble important de se resituer dans le contexte Vallabrix.

Petit préambule pour mémoire

Il m'arrive d'utiliser cet ancien captage laisser à disposition par la régie d'eau de Vallabrix.
Tout au long de l'année, cet ancien captage rend service aux agriculteurs, vient en complément de la station de remplissage. Pour l'utilisation de chacune de ces deux ressources en eau, j'ai compris que la station de remplissage réservée à ceux (agriculteurs) qui disposent de la clé afin d'utiliser de l'eau potable pour les traitements.
L'ancien captage étant réservé (selon une consigne non écrite) pour le rinçage du matériel agricole dont sulfateuses et machines à vendanger.

Dans un article précédent, sans doute par esprit de contradiction, j'ai écrit que l'inverse serait moins pénalisant pour la ressource en eau. La station de remplissage est plus éloignée d'un lieu de captage ou d'une rivière, de ce fait le filtrage par le sol serait plus efficace, donc moins "pire" pour la ressource en eau. Pour le reste. ..., les photos ajoutées sont suffisamment parlantes. Héritage des générations futures !

Les frais de maintenance et d'exploitation de l'ancien captage, (remplacements de la pompe, énergie électrique, etc.) sont imputés au compte de la régie d'eau (*), donc compris dans le prix du m3 d'eau potable que nous facture la régie d'eau.
Donc chaque usager de la régie d'eau de Vallabrix dispose d'un droit d'utilisation de cet ancien captage. 
(Il en va "presque" de même pour la station de remplissage à charge de la régie d'eau, mais là, l'accès n'est possible qu'avec une clé remise par la régie d'eau, les usagers de la régie qui ne possèdent pas de clé n'y ont pas accès, on dira que c'est un geste social de la régie en direction principalement des agriculteurs qui travaillent des terres sur Vallabrix, tous n'étant pas usagers de la régie d'eau.) 
Sauf écrits contraires à fournir (que j’insérerais volontiers dans cet article), ceux qui ne sont pas usagers de la régie, ne contribuent pas aux frais de maintenance exploitation de la régie d'eau. (*)

(*) et (*) = Deux fois ! : Ne pas faire la confusion entre budget principal (va avec impôts locaux) et budget régie d'eau qui va avec nos factures eau + assainissement.
Au détail près : Le personnel communal (au frais du budget principal) intervient ponctuellement dans l'exploitation de l'eau potable et assainissement (suivi, entretien, relevé compteurs, comptabilité et facturation), donc un peu d'impôts locaux dans les prestations ponctuelles du personnel communal. En contrepartie, la commune dispose de l'eau potable et assainissement gratuits !
En 2020, avec la loi NOTRe, ce sera du passé.

Fin du préambule, venons en à cette fuite :

Bien que probablement cette fuite ne date pas d'hier, elle n'est pas flagrante à repérer, c'est un lieu constamment aspergé, le bruit de la pompe immergée dans le puits couvre celui de la fuite.

Vue générale, fuite localisée sur la photo suivante ci-dessous
Lors de l'arrêt de la pompe, l'effet siphonnage  est moins puissant, ce que j'avais remarqué la fois précédente.

En attendant le remplissage de la cuve (5 minutes environ) et au troisième remplissage, j'ai remarqué une "bruine" à l'arrière de la trappe d'accès au puits. En écoutant de plus près, il s'agit d'une fuite sur la conduite de refoulement de la pompe, partie de la conduite à l'intérieur du puits.
A un certain moment de sa longueur, cette conduite traverse un boisseau du puits en dessous du niveau du sol actuel.
(Sol rechargé périodiquement en tout venant se trouve maintenant surélevé par rapport à quelques années en arrière.)

Cette fuite étant dirigée vers le haut (proche de l'arrière de la trappe), peut venir d'un coude de traversée de boisseau, ou d'une jonction de conduite de refoulement.



On devine seulement la "vaguelette" provoquée à l'arrière de la trappe.
Bien qu'il n'y ait pas le feu dans la demeure, le bon sens "commun" (selon moi ! ?) voudrait qu'on s'inquiète de ce qui y a lieu de prévoir afin de supprimer cette fuite qui ne peut que s'aggraver.

Donc je signale à un utilisateur de cet ancien captage la présence de cette fuite, une réponse "bien de chez nous" a suivi :

"C'est pas grave, l'eau retombe dans le puits !"
 D'un point de vue écolo au premier degré, ce n'est pas faux, sauf qu'il faut de l'énergie pour nourrir cette fuite, l'énergie, comme l'eau, part également dans le puits, mais "à fonds perdus".
Il en va de même pour la durée utile de vie de la pompe, en peu de temps, seulement en une paire années (?), deuxième (environ à ma connaissance) intervention non gracieuse sur ce captage.

  • Première suite au gel de la pompe récupérée par des anciens (3 m3/h) équipée d'un clapet antiretour. Pompe dans le local avec radiateur hors gel non utilisé.
    Remplacement par une pompe immergée (6 m3/h) au bout d'une conduite flexible (montage inadapté). Et sans clapet antiretour.
  • Deuxième intervention, le flexible ayant rompu sous les à-coups  de démarrage, montage de la conduite de refoulement en tube rigide fixé à la paroi du puits.
    Et pompe encore plus puissante : 12 m3/h ?
    Et toujours sans clapet antiretour !

Pas grave ? Un peu vite dit. Ce n'est pas ceci ma vision du bien commun.

D'autant plus que cet ancien captage rend de grands services en ce moment, il me semble préférable d'examiner de plus près l'origine de cette fuite et d'intervenir avant la panne totale.

Photo d'archive, probablement utilisé dans un Couradou à rechercher sur :
Les annotations sont ajoutées à la photo d'origine.
le 22 mai 2011 ne correspond pas à la fin de vie de cette pompe suite au gel, c'est plus tard.

mercredi 19 juillet 2017

Au jour le jour (11) Pour mémoire ?

Fait suite à mon article du 14 juillet. Objectif : Essayer de mémoriser l'adduction d'eau potable restaurée en 2015.
L'expérience du 13 juillet a montré qu'il y des différences inattendues entre ce qu'on peut constater en surface et la réalité souterraine.
L'objet de cet article n'est pas de donner de leçons, j'ai déjà indiqué que je n'ai pas une formation en adduction d'eau. 
Par contre, quand on tombe sur une anomalie, il est sain de se poser des questions, d'identifier des erreurs éventuelles afin de ne pas les reproduire. C'est ce qui a été fait pendant l'intervention suite aux découvertes.
Avant les images de reconstitution en "3D" des points principaux du réseau eau potable entre la rue de la Calade et la rue des aires, deux images pour se resituer sur le terrain :

Photo pour situer les profondeurs de chaque réseau et formes réelles des vannes



Schéma vue de dessus


Ici, montage conventionnel attendu, vanne de secteur à l’extrémité du "Secteur 1" (Voir schéma au dessus). Savoir où les eaux qui sortent de la purge vont ferait l'objet d'un test de plus longue durée et d'aller voir dans les caves en contrebas s'il n'y a pas de "résurgence de source" ?

Etape désinfectant, suivie d'un rinçage avant mise en service du réseau d'eau potable.


Réseau Eau potable en service
Le carrefour D5/Rue de la Calade est un point haut du réseau parmi d'autres. Ici présence de deux ventouses.

Au niveau de la Rue de la Calade et un peu plus bas sur la route de Bagnols, nous avons deux ventouses qui laissent échapper l'air enfermé dans le réseau d'eau, notamment lors des remises en eau.
C'est ce qui explique qu'une présence de purge (exutoire dans la falaise) est totalement inutile.

Lieu d'intervention du 13 juillet : Vanne de secteur à fonction purge ?
Avec recul, cette vanne de secteur faisant fonction purge est totalement incompréhensible, sauf à induire en erreur !
Totalement inutile, hors "Secteur 2" rénové, se situe en point haut par rapport à la vanne N° 22 (bouche à clé sous le goudron, sans que personne ne sans soucie), pour clore le tout, vanne à fonction purge en partie noyée dans le béton du regard des eaux pluviales. ...
"En même temps" (expression à la mode), le fait que cette vanne soit en partie noyée dans le béton a limité le niveau de fuite (eau captée traitée non facturée), re "En même temps" a crée un bruit (trompeur) caractéristique de fuite. ...

Remarques :
  • Concernant la purge du désinfectant et du rinçage, il est possible de réaliser ces opérations sur une vanne quart de tour d'usager avant raccordement définitif suivant l'image ci-dessus.
    Sauf que le premier raccordement amont se situe une dizaine de mètres en amont.
  • Qui a profité de la partie restante (10 mètres env. de conduite diamètre 110 mm) du désinfectant et éventuellement de quelques corps étrangers non évacués lors du rinçage ?
    Les usagers Rue des Aires, ou ceux en amont de la vanne N° 22 qui était utilisable avant goudronnage du chantier réseaux secs en aval de la Rue des Aires ?
  • Une vanne purge conventionnelle, emplacement logique, en amont de la vanne du "Secteur 2" se situait en dehors de la zone bétonné des eaux pluviales.
  • Cette vanne fonction purge inutile, placée sur la conduite principale en aval du "Té" Rue des Aires présentait une utilité "sectorisation réseau" améliorée.
Il n'est pas encore trop tard pour récupérer judicieusement l'erreur de cette vanne fonction purge.
Si elle a été isolée du béton (film plastique ou sac vide de béton), elle peut être réutilisable lors de la 2ème tranche de travaux D5 à venir pour ne pas faire bénéficier outre mesure des coupures d'eau de la Rue des Aires lors de ces futurs travaux D5. 
Remettre une véritable purge bien placée sur le "Secteur 2" si la municipalité a les moyens financiers au moment des futurs travaux ?
Ceci n'est possible que si les acteurs du futur chantier s'en souviennent ?
Cet article a été rédigé dans ce but.

vendredi 14 juillet 2017

Au jour le jour (11) Fuite d'eau qui n'existait pas

Le réseau d'eau potable de Vallabrix échappe à toute logique conventionnelle, de ce fait, quelques surprises lors des interventions sur le réseau. 
Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire précédemment dans ce blog, le savoir-faire et la connaissance du réseau d'eau potable se perdent, y compris sur des travaux récents de 2015 lors de la rénovation d'une partie de la Route de Bagnols (D5) qui traverse le village. L'eau n'intéresse guère, tant qu'elle coule au robinet. ...
En tant que membre de la commission Eau & Assainissement, j'essaie de faire au mieux pour intéresser les autres membres de la commission dont deux élus municipaux. Là aussi, certains de mes articles font ressortir entre les lignes "l'ambiance" négative générale. ...

Petite parenthèse pour comprendre la situation :
Les commissions semblent être pensées pour faire circuler des informations du haut vers le bas, mais pas l'inverse, voire pour mieux enterrer des problèmes. Un simple retour sur les compte-rendus de réunion de la commission eau suffit pour le constater.
Une commission (municipale) culture a été créée récemment avec un budget voté en Conseil municipal, mais là, les spectacles s’enchaînent. Par contre à ma connaissance pas de compte-rendus.
Il s'agit d'argent public, à quoi sert le budget voté ?
Si parfois divertir faisait oublier des problèmes non traités dans d'autres domaines ?
Fin de la parenthèse.

Pour le grand bonheur des intervenants, à Vallabrix, il est possible d'inventer des fuites d'eau !

Parfois c'est l'inverse, quand il s'agit vraiment d'une fuite, une résurgence de source "ancienne" est évoquée avec la plus grande certitude de la part de quelques uns. 
Ce fût le cas au printemps 2010, cette certitude de résurgence de source ancienne a vécu une paire de mois ! En fait bel et bien une fuite d'eau sous le jardin public ! (200 m3/jour)

Donc, ce 12 juillet 2017 au matin, je vois un technicien de la régie d'eau de St Quentin (engagé au coup par coup par un de nos intervenants sur le réseau d'eau de Vallabrix) avec son équipement recherche de fuite par mesure des sons sur le réseau. (Méthode efficace pour ne pas creuser au hasard.)
Par curiosité et en tant que membre de la commission d'eau, je m'informe dans le but de lui donner quelques informations sur le réseau.
Il avait déjà repéré deux anomalies, une sur une vanne (*) parmi trois côte-à-côte, et l'autre au niveau d'un regard téléphone.
Niveau de bruit de la vanne bien au-delà du normal, et bruit de cascade d'eau dans le regard téléphone en contrebas.
(*) Pour moi, d'après mes archives photos prises lors du chantier D5, j'avais annoté "Purge". Problème, conventionnellement, une vanne de purge s'ouvre et se ferme par quart de tour. Ici, le type de vanne ne correspond pas. Cette vanne est du type vanne de secteur, plusieurs tours de clé sont nécessaires pour ouvrir et fermer. Cette vanne étant en position ouverte, le doute, à juste raison, entre en ligne de compte. En effet, il arrive que pour se débarrasser d'un curieux, une réponse improvisée fasse l'affaire, me dire que cette troisième vanne était une purge pour satisfaire ma curiosité était du domaine du possible. Donc, dans un premier temps, je pense que le technicien de St Quentin à raison.

Par principe, il faut rendre compte aux autres membres de la commission, je m'y tiens.
D'où message ci-dessous du 12 juillet avant midi :

Carrefour Rte de Bagnols
 (D5)/Rue des Aires avant bitume
"Bonjour,
Ci-joint la photo des vannes (réseau d’eau potable) carrefour Rte de Bagnols / Rue des aires.
J’avais noté une vanne de purge du réseau sur les dires de TPX, à priori logique, le chantier D5 sur le réseau d’eau commence après la rue des Aires.
Le technicien de St Quentin venu constaté la présence d’une fuite pense que ce n’est pas une purge après manœuvre des vannes ?
Vanne de purge D5/Calade
Une vannes de purge est normalement du type ¼ de tour, ce n’est pas (toujours) le cas sur le chantier D5, la vanne de purge D5/Calade ne ressemble pas à une vanne 1/4 de tour ?

Que disent les plans du maître d’œuvre ?
(J’aurais dû prendre plus de photos et avant que la tranchée soit rebouchée.)

Le maire était présent. Le lendemain 13/7, au sujet des plans du maître d'oeuvre, il me répond : "Où vais-je trouver les plans en mairie ?."

A suivre" fin du message. (Annotation complémentaire ajoutée.)

Après retour sur mes archives photos, ce qui reste dans ma mémoire visuelle 2015, je ne trouve pas d'explications plausibles autres que "Vanne de purge".
D'où nouveau message aux membres de la commission eau en début d'après-midi :

"Re,
Pour la coupure d’eau, normalement très limitée aux usagers raccordés sur la Route de Bagnols du N°7 au N°183.

Croquis resituant la vanne N°22
Année 2010
Vannes de sectorisation à fermer :

  • Habituelle (N° 22) connue (1) à hauteur de l’Impasse Costéù environ. (Croquis à gauche)
    (1) Le lendemain je constate que la vanne N° 22 a disparu. ... bouche à clé sous le goudron probablement à la suite du chantier D5 "Réseaux secs" (électricité + téléphone).
  • Vanne nouvelle (chantier D5) au niveau rue de la Côte. (Photo à droite ci-dessous).

Vannes nouvelles (2015)
D5/Rue de la Côte
Pour tous les autres usagers, ancien ou nouveau village, une coupure d’eau serait anormale. Le (1) signifie vanne N° 22 inutilisable tant qu'elle n'est pas retrouvée à l'aide d'un détecteur de métaux.
En conséquence, pénaliser la quasi totalité de usagers redevient "normal" !

Pour info : Concernant les purges de réseau ajoutées lors du chantier D5.
  • TPY a posé une vanne de secteur (purge D5/Calade) peut-être par commodité afin de réutiliser la grosse conduite existante sous la D5 ?
    Le maire et L F l’ont manœuvrée lors des pannes ERDF au captage.
    (2)
  • Par contre D5/Rue de la Côte (TPY), la vanne serait conventionnelle (1/4 de tour) donc conforme à la remarque du technicien de St Quentin d’après une de mes photos non renseignée à chaud. (Donc non ISO 9001 de ce fait.)
    Demain serait une occasion de le vérifier (Un coup de clé à bouche).
     (3)
  • Chantier TPX ?
    Avant d’ouvrir une tranchée dans le bitume 2015, peut-être revérifier en fermant la vanne indiquée purge sur ma photo et constater le résultat.
    Voir photo jointe au message précédent.
    Bien que l’emplacement laisse un doute sur la fonction purge :        
S’il s’agissait vraiment d’une vanne de purge non conventionnelle, ouverte par inadvertance lors d’une intervention ancienne sur le réseau, qui serait à l’origine de cette fuite constatée,  il serait idiot de faire une tranchée dans ce bitume récent ! (*)

A demain.
Michel" Fin du message. Annotations ajoutées : (*); (1); (2) et (3) traitées plus en détail ci-dessous.

(*) Comme il se doit, messages sans suite des uns et des autres informés, mais j'ai tenu mes engagements en tant que membre de la commission eau, ceci ne pourra pas m'être reproché.
N'ayant pas de formation en adduction d'eau potable, je découvre en suivant quand c'est possible les problèmes, et en réfléchissant un peu, je fais part de mes observations sans prétendre détenir la vérité. Le seul but est d'ouvrir un dialogue, de résoudre les problèmes dans l'intérêt général de la régie d'eau et de ses usagers.

Conséquences de l'absence de dialogue, passage à l'acte, comme commandé par la régie d'eau de Vallabrix, l'intervenant creuse une tranchée à l'endroit de la fuite supposée correspondant à cette fameuse vanne de purge ou pas ?
Après quelques coups de pelleteuse, la conduite principale est en vue avec un "Té" à l'extrémité duquel se trouve la vanne suspecte prise en grande partie dans le béton du regard des eaux pluviales. Par contrôle des niveaux conduite d'eau avec le fond du regard, il apparaît que l'exutoire de cette vanne faisant visiblement fonction de purge est probablement obstrué en grande partie par le béton car elle se situe en dessous du fond (aussi bétonné) du regard eaux pluviales.
Rien de plus parlant qu'une photo. Les personnes qui possèdent encore
"Le Savoir-Faire" comprendront sans explications.
Compte tenu de cette disposition plus que particulière, cette vanne a été fermée, l'intervenant a refait appel à la régie de St Quentin pour disposer des compétences d'un technicien équipé du capteur de bruits de fuite. Entre temps, la vanne "purge" étant fermée, le bruit de cascade d'eau dans le regard téléphone a cessé.
Moyens humains et matériels nécessaires mis en oeuvre pour une fuite qui n'existe pas !
Les intervenants doivent apprécier ces interventions lucratives sans risques "industriels" ?
Le technicien de la régie de St Quentin a revérifié en amont et aval de cette vanne s'il n'y avait pas une autre véritable fuite. Tout est redevenu "normal", suite à la fermeture de cette vanne suspecte. ...

Tout n'est pas négatif lors de bêtises, les vannes de sectorisation + une autre purge autour de cette fuite supposée étant proches, elles ont pu être vérifiées.
Et ces purges non conventionnelles ou même d'apparence conventionnelle, ne sont-elles pas des sources de problèmes lorsque des règles "conduite des eaux" ne semblent pas respectées ?
  • (1) (Rappel) La bouche à clé de la vanne de sectorisation (N°22) en aval est sous le goudron suite au chantier 2015, partie réseaux secs (électricité + téléphone).
    Donc rendue inutilisable, ainsi une grande partie de Vallabrix sera sans eau potable lors d'intervention sur le réseau, ceci aurait été le cas ce jour alors qu'il y a les vannes de secteurs nécessaires pour isoler une fuite avec un minimum d'usagers pénalisés.

    Revenons aux purges du réseau eau potable, chantier D5 2015.
  • (2) S'il était plus commode de poser une vanne de secteur (grand débit) au lieu d'une vanne de purge conventionnelle type quart de tour (petit débit), peut-être qu'il n'y aurait pas eu de glissement de terrain (septembre 2016) à la falaise au droit de la rue de la Calade ?

  • (3) Au carrefour D5/Rue de la Côte, la vanne de purge est bien du type quart de tour. Elle fonctionne, on entend le bruit d'eau caractéristique.

    Sauf que l'eau n'arrive pas dans le caniveau de recueil des eaux pluviales. Le réseau d'eau est plus bas, l'exutoire purge de diamètre 25 ou 32 mm crache dans un tuyau Ø 160 mm env., l'eau se perd dans le sous-sol, donc dans les caves  des maisons environnantes. ...

    La photo ci-dessus rappelle le niveau de chacun des réseaux humides :
    Réseau eau potable, dessous tuyau à -1 mètre (donne une sortie purge à - 0,8 m env.).
    Réseau eaux pluviales, fond des regards à - 0,4 m, probablement niveau de circulation des eaux pluviales au fond de la conduite sur la photo.
    A ce jour, si l'eau n'est pas conduite par un tube continu du niveau - 0,8 m au niveau - 0,4 m, rien ne l'oblige à monter, elle passe où c'est plus facile, c'est à dire dans le gravier (ou "riz" mot utilisé sur le chantier) où reposent les canalisations, puis au gré de failles du sous-sol rocheux vers les caves ou regard téléphone en contrebas.
  • (*) (Rappel) Troisième vanne de purge noyée dans le béton, ouverte par inadvertance = fuite d'eau, depuis quand et quel volume ?
Plus on rénove les réseaux, plus ça devient compliqué pour suivre, surtout si l'envie n'y est pas.
Y-a de quoi faire pour maîtriser les chantiers publics et savoir exploiter ensuite. ...
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Sans trop aller dans le détail, un nouveau message "rapport d'intervention" aux membres de la commission et au maître d'oeuvre qui a suivi le chantier pour le compte de Vallabrix :

"Bonjour,
 Finalement pas de fuite, il s’agissait bien d’une purge de réseau, mais noyée dans le béton et probablement exutoire dans le réseau d’eaux pluviales non réalisé lors du chantier D5.
(= Nouvelle malfaçon découverte du coup, chantier D5 insuffisamment suivi.)
La purge étant noyée dans le béton, ceci a limité le niveau de fuite. Une partie de la fuite s’évacuait dans le réseau sec téléphone, le reste dans les caves et réseau d’eaux pluviales en contrebas.

Cette vanne de purge a bien été ouverte par inadvertance lors d’une intervention sur le réseau d’eau potable.
A cet endroit 3 vannes côte à côte dont 2 de secteurs (D5 et Rue des Aires). 

Sur cette photo, on voit le coffrage, le béton est coulé, bouche à clé dans le béton.
Une personne du métier aurait probablement pu se poser des questions.
Dont que se passe-t-il dessous pour la vanne, s'il faut la remplacer ?
Ma photo ci-dessus était bien exacte, (ainsi que ma remarque d’hier : ne pas faire de tranchée sans avoir vérifiée une seconde fois.

Par ailleurs, la vanne de secteur N°22 est cachée sous le goudron, (Suite chantier 2015 Cegelec). Ma découverte supplémentaire du jour !

Cdlt.
M. Voisin" Fin du message.

Ces messages ne sont probablement pas lus par les premiers intéressés locaux.

Par contre du point de vue information publique, ils doivent avoir une utilité, ils concernent du concret de tous les jours, les lecteurs sont nombreux, bientôt "1500 pages vues" (nombre d'articles multiplié par le nombre d'accès).
Sans agresser, ces informations permettent aux lecteurs de se forger une opinion sur la gestion des affaires publiques.
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Annexe du 15 juillet 2017
Schéma ajouté: disposition des purges "P1 à P3" par rapport aux vannes de sectorisation
En l'absence de connaissance du plan du réseau d'eau potable du chantier D5, ci dessus un schéma de reconstitution de cette partie du réseau en fonction des photos prises et renseignées, en cherchant à comprendre l'utilité des purges ou de leur emplacement, nouvelles anomalies apparentes :
  • Vanne de purge P1 au sommet de la pente sans grande utilité, une ventouse (purge automatique d'air) existe Rue de la Calade peu avant la vanne de secteur X1.
  • Purge P2 correctement placée pour vider le secteur 1 entre les vannes de sectorisation X1 et X2.
  • Purge P3 non correctement placée pour vider le secteur 2 entre X2 et X3.
    Il faudra fermer X4 (Rue des Aires) et "?" pour vider le secteur 2.
    Sachant que la vanne N°22 un peu plus loin dans la pente n'est pas utilisable actuellement, il faudra couper l'eau à la quasi totalité du village (Grand' Rue et village nouveau).
  • Remarque : Si P3 avait été correctement placée en amont de X3, la vanne de purge P3 aurait été éloignée du regard des eaux pluviales, ne serait pas prise dans le béton, aurait été conventionnelle "quart de tour".
Dans de tels cas, se reporter aux plans réalisés par le maître d'oeuvre est primordial afin de savoir si la réalisation du réseau d'eau potable est conforme au plan qui se vérifie lors de la réception des travaux.
Si la réalisation des travaux est conforme aux plans, il y aurait lieu d'en discuter avec le maître d'oeuvre.
En effet, lors de la réalisation de ce réseau d'eau, il y a une étape désinfection des secteurs 1 et 2, le rinçage du secteur 2 n'a pas dû être simple sans que l'eau avec désinfectant passe dans le réseau aval à X3 ?
Même si le désinfectant n'est pas très dangereux, le protocole désinfection en a pris un coup !

Un message suit cette annexe du 15 juillet, destinataires : Conseil municipal, membres de la commission Eau & Assainissement, le maître d'oeuvre et quelques copies cachées.
Ci-dessous, message envoyé le 17 juillet 2017 :

"Bonjour à tous,

Désolé, c’est « technique » !
Pour aider et sans ironie : (Issus de lois physiques subies par chacun de nous)
                L’eau dévale une pente, ne la remonte pas. (Sens de la pente de la D5)
                Une baignoire sans bonde (purge P3) ne se vide pas naturellement sans combine.

En attendant de voir le plan du réseau d’eau potable chantier D5, ci-joint un schéma montrant la position relative des purges par rapport aux vannes de sectorisation telle que sur le terrain. (Secteur 1 ou 2 = baignoires) .(Il s'agit du schéma sous le titre "Annexe du 15 juillet. ...".)

Vanne purge « P1 » (Calade) quasi inutile, (Sommet de la baignoire secteur 1). Sans P3, il n’y n’aurait pas eu le glissement de terre sur le sentier (Circuit nord des arbres de Vallabrix) de la falaise.

Vanne purge « P3 » (Aires) mal placée, en dehors du secteur 2 (ou de la baignoire) rue de la Côte/rue des aires.
Si cette purge avait été placée au bon endroit, (au fond de la baignoire, en amont de X3) elle aurait pu être conventionnelle (Quart de tour) et en dehors du béton du regard eaux pluviales. (Ici ça redevient technique « l’art du métier » (*) si j’ai bien compris la leçon.)
(*) =  Pas de risque de confusion entre vanne secteur et vanne de purge qui a conduit à une intervention inutile ce 13 juillet.

Ici, pas de polémique, que des faits avec des efforts pour me faire comprendre de tous.
C’est seulement ce qu’on peut tirer du suivi de l’intervention du 13 juillet, dont cette vanne « P3 », sans intérêt là où elle est placée (en haut d’une autre baignoire) et en plus noyée dans le béton, pour la remplacer il faudra casser le regard eaux pluviales et le reconstruire.

Pour plus de détails, vous pouvez aller sur mon blog, mis à jour avec le schéma joint :

Merci de votre attention.

Cordialement.
Michel Voisin"

Probablement peu de chance d'être pris au sérieux comme d'habitude, sauf si un minimum des destinataires avait un peu de recul et prenne conscience du bien fondé de prendre partie, et surtout d'agir dans l'intérêt de la régie d'eau.
Trop de malfaçons, de points à traiter restent sans suite, les conséquences vont devenir lourdes à la longue au regard du peu d'intérêt d'une grande majorité de personnes concernées par l'eau.

vendredi 7 juillet 2017

Enquête publique. ... Nouvelle Ecole

Image source :
http://www.vallabrix.com/sujet/plan-de-la-nouvelle-ecole-de-vallabrix.html




Enquête publique en cours du 3 juillet au 2 août 2017, annoncée dans l'article du 3 juillet 2017.

Rappel pour accéder au dossier :

On notera que le dossier est bien "encadré" et validé par les autorités, principalement sur le projet école.

 Extrait de la "Note_EP" du dossier Enquête publique  :
Page 1 du Compte Rendu de Réunion (CR Ru)

Page 2 du CR Ru
Fin de l'extrait de la "Note_EP."

Sur cette partie "Extrait Note_EP", ce sont des généralités centrées sur le projet école. peu ou pas de remarques possibles.

Par contre, concernant le "Rapport de présentation", des remarques sont encore possibles, dont les paragraphes :

  • 1.2 Objet de la mise en compatibilité du PLU de Vallabrix.
  • 2.6.2 Alimentation en eau potable. (Quelques données obsolètes, document source dépassé.)

Fin page 3 (§1.2)
Suite page 4 (§1.2) ci-dessous
Fin page 4 (§1.2) et Fin "Extrait du rapport de présentation".

Le "Point 1.2" semble prévoir un parking chemin de la cave, ce serait préférable à la solution "PLU applicable" ci-dessous.
(Sous réserve d'avoir su interpréter EPF LR § 1.2  page 4 ci-dessus.)
Le projet école + la nouvelle voirie envisagée sont au détriment des places de parking à proximité des habitations, mairie et surtout le foyer où des événements intercommunaux peuvent avoir lieu.

L'étude de faisabilité (Projet Bouyer) a eu le mérite de soulever ce problème de parking trop éloigné.
Pour mémoire, ci-dessous extrait de la notice de synthèse de cette étude de faisabilité :
Fin "Extrait de la notice faisabilité Bouyer"
Cette étude de faisabilité a fait l'objet de débats, 4 réunions "Copil" (Comité de pilotage), d'une réunion publique + "Avis favorable du Conseil municipal le 12 janvier 2015 donc pour le PLU modifié à droite ci-dessus.
L'école sur Bouyer n'est plus d'actualité, certes, cette étude de faisabilité représente un travail d'analyse où tout n'est peut-être pas à jeter, dont l'idée de rapprocher le parking des habitations.
Le PLU "applicable" mériterait d'être repensé dans ce sens.

Sauf enterrements qui ne sont pas très fréquents, qui va au cimetière ? Ne serait-ce pas essentiellement des personnes âgées pas toujours très alertes ?
Pour répondre à ce besoin, seulement quelques places de parking suffisent proches du cimetière sans avoir à traverser la D5, l’aménagement de ces places le long du chemin du nouveau cimetière a été suggéré en réunion publique "Faisabilité Bouyer", de plus l'accès au cimetière ancien via le nouveau est plus aisé.
On notera que le commerce a disparu de l'ex-projet "PLU modifié" car avait été estimé non viable, revient avec ce projet nouvelle école.
Idem pour le terrain de sport estimé inutile par l'étude de faisabilité revient dans le texte, pas sur le plan esquisse d'EPF LR.

Concrètement, on supposera qu'il faut s'en tenir à la conclusion de la "Note_EP" citée au début de l'article. "Mise en compatibilité PLU et projet école", le reste n'est pas clair.

Plus généralement, l'absence de vue globale est préjudiciable à l'implantation des équipements communaux. La mairie a été restaurée, le bureau du maire, le secrétariat /comptabilité ont bien été rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite, ce n'est pas le cas pour la salle du Conseil, disparition de la salle de mariage.
Le projet nouvelle école sur le site de l'école existante supprime la possibilité d'utiliser cette école existante pour une salle de mariage / salle de Conseil facilement adaptable pour les personnes à mobilité réduite.


Le "Point 2.6.2" aborde l'eau potable.
 Extrait du rapport de présentation :
Fin "Extrait du rapport de présentation"
En soit, ce paragraphe n'est pas entaché d'illégalité, sauf qu'il s'appuie sur le "SDAEP" établi (plus exactement finalisé) fin 2011/début 2012.

Problème, les valeurs indiquées portent sur les années 2008 et 2009 (*), l'élaboration ce SDAEP ayant débutée au printemps 2010, période d'une longue et grosse fuite dépassant 200 m3/jour les dernières semaines avant de la localiser exactement.
(*) Les valeurs retenues de 2008 et 2009 par Cereg Ingénierie sont issues de mes relevés quasi hebdomadaires. Avant mai 2008, il n'y avait pas de données aussi précises.
Actuellement, depuis 1 ou 2 ans, l'employé municipal saisit les relevés des compteurs sur un tableur (PC en salle du Conseil).

Ce SDAEP, bien que valable pour un dossier PLU, est-il encore valable sur le terrain, voire crédible ?

Depuis la finalisation du SDAEP fin 2011/début 2012, beaucoup d'éléments nouveaux, la pompe (P1) débit 17 m3/h a été remplacée par une pompe de 32 m3/h en mars 2012. La pompe (P2) débit 27 m3/h (fin 2007/ début 2008) est toujours en fonction.
Au passage, on notera que la DUP (Déclaration d'Utilité Publique) du 30 juillet 1993 n'a pas été respectée, le débit était limité à 20 m3/h, largement dépassé avec ces 2 pompes surdimensionnées.
Le surdimensionnement des pompes a d'autres inconvénients si les conduites d'eau ne sont pas prévues en conséquence, surconsommation d'énergie, usure prématurée des pompes, vitesse de circulation d'eau trop élevée qui peut engendrer des phénomènes de cavitation, notamment sur les clapets antiretour au captage.
De même, la nouvelle DPU, citée au paragraphe 2.6.2 ci-dessus, limite le débit à 28 m3/h, or la pompe P2 a un débit nominal de 32 m3/h (*) ?
(*) Malfaçon au captage, l'eau du traitement chlorage est prise en amont du compteur captage et réintroduite en aval, donc volume capté (3 m3/h en débit nominal) non compté. 
Le débit (nominal) constaté au comptage est donc ramené à 29 m3/h.


Quelques autres innovations depuis la rédaction du SDAEP.
Fin 2013, une ligne de surpresseurs est installée au réservoir, le SDAEP propose des surpresseurs individuels ou de quartier.
(Suppresseurs individuels inscrits au PLU § 6.4 Les réseaux . ... et > Les projets en page 40).
Le Conseil municipal n'était pas trop favorable aux surpresseurs individuels, d'où finalement la version ligne de surpresseurs au réservoir (non proposée par le SDAEP).
Le réseau d'eau potable date des années 1970, donc vieillissant, fuites plus fréquentes. Une partie, quelques centaines de mètres, a été rénovée lors du chantier D5 sur 9 km environ de réseau de distribution d'eau potable.

Annexe chlorage pour info et quelques résultats année 2016.
Dispositif traitement eau potable par chlorage, l'eau captée destinée au chlorage
n'est pas prise en compte par le compteur.
Débit nominal dispositif de chlorage 3 m3/h. En 2016 1642 h de pompage 43859 m3 comptés
Source tableur municipal portant sur 368 jours = 2016 à 2 jours près.
Non comptés 3 m3/h * 1642 h = 4926 m3, soit 11% non comptés, ce qui porte le volume capté à 48788 m3
Débit moyen de captage : 48788 m3/1642 h = 29,7 m3/h.
Et une moyenne journalière (volume capté) en 2016 de 132 m3/jour.
Ces valeurs issues de relevés en 2016 semblent largement contredire les prévisions indiquées au paragraphe 2.6.2 du rapport de présentation.