vendredi 23 août 2019

Pour info

Cet article concerne le dernier rapport du Giec : 
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2019/08/2019-PRESS-IPCC-50th-IPCC-Session_fr.pdf

Plus loin, un article de Médiapart du 8 août 2019 complétera le communiqué ci-dessus du Giec.
Ce rapport nous explique entre autres que d'autres méthodes d'agriculture doivent mises en pratique, dont ne pas laisser le sol nu entre deux semis.


A petite échelle, la méthode du "Potager du paresseux" est une solution à l'aide du paillage épais et permanent.



A grande échelle, sur des exploitations immenses, souvent conçues pour la monoculture intensive, couvrir le sol entre deux semis ne se pratique pas couramment.

Au mieux, un semi engrais vert se pratique parfois.


Pour revenir au "Potager du paresseux", en période de sécheresse, le paillage épais a aussi des limites.


La canicule précoce de fin juin 2019 a été terrible pour les plantes en pleines croissance, même les tomates ont souffert lors de cette canicule, beaucoup de fleurs ont avortés.
Les haricots verts, brûlés par la chaleur ont cessé de produire. 
En août un arrosoir d'eau (10 litres) par planche et par jour.
Résultat décevant sur les haricots verts et betteraves rouges.
En août, bouteille au pied de chaque tomate remplie  tous les 2 jours.
Semble suffire au maintien des pieds de tomate.
Sauf lors des épisodes de canicule ou sécheresse trop soutenus, le paillage épais a maintenu un sol frais et vivant de l'automne 2018 jusqu'à mi-juin 2019. 
Les plantes indésirables sont moins vivaces et plus facile à arracher.
Sans oublier tout le travail "motoculture" supprimé, seulement un coup de grelinette après arrachage de la dernière plantation, suivi du paillage épais dont avec plantes et herbes arrachées.
Le paillage enrichit le sol (compostage) en attendant les plantations à venir. En cas de fortes pluies, le sol n'est pas battu ou emporté par le ruissellement de l'eau.

Tel que décrit, le principe "Potager du paresseux" n'est pas possible en agriculture intensive.
Sur des exploitations bio, de taille plus modestes, il est possible de produire en respectant les sols, en réduisant les émissions de CO2, dont via circuits courts entre autres.

Extrait de la conclusion de l'article de Médiapart qui va suivre. 
Nos politiciens nous enfumes, le discours et les actes ne sont pas compatibles.
Les accords avec le Canada et le Brésil sont tout le contraire de produire local.
Tous ces accords favorisent l'agriculture intensive, de plus souvent avec des réglementations (dont pesticides) qui n'ont plus cours en Europe.





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