vendredi 26 juillet 2019

Ballon à vessie


Tentative de compréhension

Le ballon à vessie de 300 litres de notre ligne de surpresseurs est rapidement hors d’usage, probablement à cause de conditions d’utilisation inadaptées dans ce cas peu standard.
Quelques connaissances acquises lors de consultations auprès d’installateurs de surpresseurs ou auprès d’un fabricant de ballon avec ou sans vessie.

1) Faible pression entre 0,5 b à enclenchement et 1,5 b au déclenchement (arrêt surpresseurs).

     La pression de gonflage en air
conseillée est 0,7 b, les fabricants de ballon conseillent 0,2 b en-dessous de
la pression
enclenchement, soit 0,3 b pour notre configuration.
Ceci permettant à l’eau d’entrer dans le ballon dès 0,5 b afin d’optimiser le volume d’eau amortisseur.

     De plus, la mise en pression d’air doit se faire ballon vide d’eau, il n’y a pas de vanne de vidange d’eau.


2) Fréquence enclenchement déclenchement élevée, une quarantaine de cycles/heure. Cette fréquence est excessive. Elle engendre une usure du matériel et une surconsommation électrique.
Fréquence enclenchement = Autre problème à résoudre
.

  • Notion de fatigue mécanique à prendre en compte, ce qui ressemble à de « l’obsolescence programmée ! ?».
    Une vessie supporterait moins de 100 000 cycles selon un fabricant de ballon, même ordre de grandeur pour une enveloppe de ballon sans vessie.
    En se basant sur une quarantaine de cycles par heure, la vessie serait hors service au bout de 3,5 mois seulement.
    Au passage, cette notion de fatigue à cause de la pression qui évolue entre 0,5 et 1,5 b doit s’appliquer au réseau d’eau potable. Cette onde de surpression est envoyée dans le réseau, l’eau étant incompressible, il y a probablement une onde de dilatation des conduites en PVC pour compenser cette montée en pression.
    Pour aller plus loin dans notion de fatigue : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatigue_(matériau).
    Extrait : « La fatigue désigne l'endommagement d'une pièce sous l'effet d'efforts variables : forces appliquées, vibrations, rafales de vent… Alors que la pièce est conçue pour résister à des efforts donnés, l'application et le retrait d'efforts plus faibles peut provoquer sa rupture : si une vis de diamètre 6 mm peut tenir un objet de 1000 kg (*), elle peut en revanche casser si on lui suspend un objet de 100 kg un million de fois de suite. » (*) A considérer comme valeur limite, mais sans détruire la vis.


3)    Notre mode de suivi ne permet pas de constater cette faible durée de vie du ballon. Il faudrait plus de vérifications avec un équipement adapté dont un compresseur d’air sur site et manomètre faible pression. Un manomètre même professionnel 0-12 b ne voit pas 0,3 b.
Pour savoir si la vessie est percée, la solution fiable consiste à vider l’air, s’il sort de l’eau, la vessie est hors d’usage. D’où présence d’un compresseur et manomètre sur place pour favoriser un suivi correct.

4)  Face à ces complications de suivi, un équipement plus rudimentaire serait intéressant, à savoir un ballon sans vessie avec visualisation du niveau d’eau dans le ballon.
Inconvénient du ballon sans vessie, l’air emprisonné est en contact avec l’eau, l’air se dissout dans l’eau, ce qui nécessite de vidanger l’eau du ballon de temps à autres afin de reconstituer le matelas d’air.
Avantage : Consigne simple à expliquer, ne nécessite pas de matériel.

  • Dans ce genre de recherches, la plupart du temps, on se retrouve face à des commerciaux, la vente est l’objectif premier. Les informations techniques passent au second plan ou voire présentées de sorte à orienter vers un produit « phare ».
  • Il est prudent d’essayer de comprendre ce qu’on nous raconte.
  • Ici, concernant les ballons de surpresseurs, il faut faire appel à des réminiscences de cours de physique niveau seconde technique des années 1960.


Théorie 'd'approche' ballon 300 litres sans vessie ou avec vessie
Loi de Mariotte : 'V*P= constante' (à température constante); V = volume en litres ;
P = pression absolue en bar (b) 
(par rapport au vide). Exemple : pression 0,3 b mesurée
au manomètre est une pression 
relative par rapport à la pression atmosphérique = 1 b,
la pression absolue correspondante 
est donc 1,3 b.
Règle pour un ballon à vessie : gonflage 0,2 b en dessous de la pression d'enclenchement
de 0,5 b dans notre cas est nécessaire pour permettre à l'eau à 0,5 b de pouvoir entrer dans
la vessie ce qui assure la fonction tampon amortisseur du ballon lorsque l'eau monte en
pression.  
Pour mémoire, avec ou sans vessie (élasticité vessie négligée), lorsque la pression de l'eau
(eau non compressible) dépasse la pression de gonflage, la pression de l'air emprisonné (air compressible) est égale à celle de l'eau. En conséquence le volume d'air (P*V= constante)
évolue à l'inverse de la pression absolue de l'eau.

Quelques diagrammes de simulation d’où découlent le fonctionnement de ces ballons surpresseurs.

Diagramme N°1
Etat actuel avec consigne de gonflage air à 0,7 b (en présence d’eau emprisonnée à 0,2/0,3 b ! ?).
L’eau emprisonnée dans la vessie serait à prendre en compte. Ce volume emprisonné n’est pas connu et augmente avec le temps, la vessie est percée, l’air passe côté eau, l’air se dissolvant dans l’eau, à chaque cycle baisse de pression 1,5 b à 0,5 b, l’eau ‘gazeuse’ part dans le réseau et est remplacée par l’eau neuve du réservoir. = Inconvénient d'un ballon sans vessie, et, sans disposer des avantages.

Après un certain temps, n’ayant pas de possibilité de vidange d’eau, à laquelle s’ajoute un suivi insuffisant, l’eau va finir par prendre toute la place de l’air, ce sera comme s’il n’y avait pas de ballon.
Conséquences pour les surpresseurs ?
 (L'avenir le dira. ...)



Diagramme N°2
Avec consigne pression enclenchement « - 0,2 b » des constructeurs de ballon à vessie
Avec le respect de la consigne « -0,2 b » le volume d’eau amortisseur est plus important,
+ 8 litres, ce ne semble pas très préjudiciable dans notre cas.


Diagramme N°3
Exemple plus conventionnel de pression =3 b (Pression de confort pour les usagers)
Dans ce cas enclenchement à 3 b et déclenchement à 4 b.

Dans cet exemple, le ballon de 300 litres ne permet qu’un volume utile d’eau de 57 litres, avantage, l’amplitude gonflement et dégonflement vessie est moindre, presque divisée par 2, donc la vessie est moins sollicitée (moins de fatigue) à ce niveau de pression.


Diagramme N°4
Exemple pour un ballon sans vessie dans notre configuration.

Ici, le discours commercial est approprié : « Avec un ballon sans vessie, le volume utile d’eau est moindre, 80 litres au lieu de 104. » (Voir diagramme N°2.)
Pour la maintenance, voir page 1, paragraphe 4), beaucoup plus aisée sans avoir recours à un compresseur et manomètre basse pression.
Un simple regard sur la visualisation du niveau d'eau suffit lors des relevés hebdomadaires d'index des compteurs d'eau.


Exemple de ballon inox sans vessie et avec niveau d'eau.
Voir si nécessité de prévoir un filtre à air particulier sur le robinet prise d'air ?
On notera qu'en l'état actuel, vessie déchirée, gonflage avec un compresseur de bricolage, (Contenant de l'huile), pour regonfler lorsque la vessie est percée, il n’est pas certain que les conditions sanitaires soient mieux respectées qu’en utilisant l’air ambiant dans le cas d’un ballon sans vessie.
Ne pas oublier la notion de fatigue, (Exemple vis Ø 6 Wikipédia page 1) l’enveloppe est soumise a un effort d’éclatement sur la partie cylindrique à cause de la pression qui évolue de 0,5 à 1,5 b. (1)

(1)  A priori, en unités d’avant 1960/70 connues par tous (anciens ou jeunes), par estimations et en ordre de grandeur, épaisseur de l’enveloppe = 1,65 mm en inox ‘alimentaire’, résistance élastique 20 kg/mm2, d’où pression 6 b max selon le constructeur. 

Autre propriété de cet inox : Rupture (= éclatement) à 60 kg/mm2 environ, soit à une pression de 18 b.
1 mm2 correspond à un fil Ø 1,13 mm, 20 kg n’altèrent pas ses propriétés, à 60 kg = rupture.
Dans notre cas, ce fil de 1 mm2 est soumis à un effort de 1,7 kg à 0,5 b (enclenchement surpresseurs) suivi d’un effort de 5 kg à 1,5 b, soit + 3,3 kg (arrêt surpresseurs).

Ici, il y a lieu de prendre en compte cette notion de fatigue.

Ceci revient à ajouter / retirer une charge 3,3 kg 40 fois par heure à celle de 1,7 kg suspendue en permanence à ce fil de 1 mm2. 3,3 kg = environ 5% de la charge de rupture.

La vis ‘Wikipédia’ lâche à un million de répétitions ajout/retrait de 10% de la charge limite.
Un million de répétitions à raison de 40 répétitions par heure équivaut à 3 ans de durée de vie.
Pour une durée de vie de 10 ans, dans nos conditions actuelles de fonctionnement, pression de 0,5 à 1,5 bar, le fabricant du ballon devrait garantir 3 à 4 millions de cycles.

vendredi 19 juillet 2019

Eau potager

Par acquis de conscience, j'ai fait analyser l'eau du puits de mon potager. Celui-ci se situant en aval à quelques centaines de mètres de l'ancien captage.
Pour revoir l'article correspondant : https://vallabrixbm.blogspot.com/2019/06/eau-potable.html, aller en fin d'article "Ajout du 14 juin".

Bonne nouvelle pour l'eau de mon puits, le cocktail pesticides de l'ancien captage n'est pas présent.

Mauvaise nouvelle, présence de trace d'atrazine que je n'ai pas le souvenir d'avoir utilisé ! ?
Il faut savoir que pour certains pesticides, des décennies sont nécessaires avant de les voir disparaître.

Bien que cette eau soit classée "A" (niveau de pollution acceptable), j'interdirais de la boire. Elle doit contenir des "oligo-éléments" qui la rende impropre à la consommation humaine.

Résultat de l'analyse
Comparatif au cocktail ancien captage
En commun pour les 2 analyses : traces d'atrazine et d'atrazine 'dégradée'
Atrazine
Atrazine source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Atrazine
Extrait :
L’atrazine (2-chloro-4-(éthylamine)-6-(isopropylamine)-s-triazine) est la substance active d'un pesticide6 appartenant à la famille chimique des triazines (caractérisée par un cycle s-triazine), qui présente un effet herbicide.
L’atrazine bloque la plastoquinone, un transporteur d'électrons et de protons du système de photosynthèse, inhibant le transport d’électrons. L'atrazine est l'un des herbicides les plus couramment utilisés ; selon l’Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA), en 2003 les États-Unis ont utilisé 77 millions de livres d'atrazine.
Très utilisée depuis les années 1960 du fait de son prix modéré, de son efficacité et de son ancienneté sur les marchés, l'atrazine continue à être utilisée actuellement dans beaucoup de pays dont les États-Unis, où quelque 40 000 tonnes seraient épandues chaque année sur des cultures telles que le maïs, le blé, le sorgho et la canne à sucre7 pour le traitement en pré et post-émergence des adventices (plantes indésirables).
L’atrazine a été interdite dans l'Union européenne depuis 2003 et en Suisse depuis 20127.
De 2002 à 2006, en France, une vaste étude épidémiologique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)8, réalisée en Bretagne sur quelque 3 5009 femmes enceintes en début de grossesse, « a mis en évidence que les femmes ayant des traces d’atrazine dans les urines avaient 70 % de risque supplémentaire de mettre au monde un enfant ayant une faible circonférence crânienne à la naissance. Avec, pour conséquence, un moindre développement neuro-cognitif »7 et « avaient 50 % de risque supplémentaire d’avoir un enfant de petit poids à la naissance »9. Le biologiste Tyrone Hayes, de l'université de Berkeley en Californie, une référence mondiale dans ce domaine, est arrivé à la même conclusion que l’INSERM7. En 2007, il publie un rapport mettant en cause l'atrazine comme cause potentielle de certains cancer de la prostate et de cancer du sein10. Cette molécule semble de plus avoir un effet épimutagène11.
L'atrazine a été inventée par Geigy en 1958, et Syngenta en est aujourd'hui le principal producteur12


vendredi 12 juillet 2019

Pour info ! ?

Le film réalisé par François Ruffin dans la cour de l'Assemblée Nationale a eu du succès sur les réseaux sociaux.
Film repris par France Info :

https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/les-ministres-sont-ils-hors-la-loi-lorsque-les-moteurs-de-leur-voiture-tournent-a-l-arret-devant-l-assemblee-comme-l-affirme-francois-ruffin_3510611.html#xtor=EPR-51-[les-ministres-sont-ils-hors-la-loi-lorsque-les-moteurs-de-leur-voiture-tournent-a-l-arret-devant-l-assemblee-comme-l-affirme-francois-ruffin_3514561]-20190630-[bouton]

Lien vers vidéo :

Dedans, les grands discours sur la canicule et sur l'environnement. Dehors, les voitures des ministres, leurs escortes, moteurs qui tournent, sous 40°C.
Je fais mon Yann Barthès dans la cour de l'Assemblée.


Le ronronnement des moteurs ne s'arrête jamais. Mercredi 26 juin, à la fin des traditionnelles questions au gouvernement, le député de La France insoumise François Ruffin décide de réaliser un petit film dans la cour de l'Assemblée nationale. "Dehors, les voitures des ministres, leurs escortes, moteurs qui tournent, sous 40 °C", décrit-il en plein épisode de canicule. Il interpelle aussi certains membres du gouvernement à la volée pour les faire réagir, souvent sans succès… Résultat : la vidéo fait un carton sur les réseaux sociaux, avec plus de 2 millions de vues en moins de deux jours.
Sur Twitter, le débat devient même politique dans un échange de tweets cinglants avec le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, qui l'accuse de préférer "faire des films que des propositions". Il faut dire que le député en a rajouté une couche, peu après la diffusion de sa vidéo. "Sibeth Ndiaye, Marc Fesneau, François de Rugy, etc. Si le gouvernement était un citoyen lambda, il serait hors la loi ! "Comme toutes les infractions liées à la pollution, faire tourner son moteur à l'arrêt est sanctionné d'une amende de 135 euros. Qui leur colle les amendes ?", accuse-t-il. France info a vérifié ses affirmations.

Une infraction bien réelle
Alors, les ministres sont-ils vraiment hors la loi lorsque leurs chauffeurs laissent tourner le moteur de leur voiture de fonction ? Les policiers peuvent en effet verbaliser un conducteur pour une infraction de ce type. Le "stationnement d'un véhicule dont le moteur n'est pas arrêté" est même passible d'une amende de quatrième classe, soit un montant forfaitaire de 135 euros (pouvant être majoré jusqu'à 750 euros).
Cette infraction est fondée sur deux textes. Le premier est l'arrêté du 12 novembre 1963 relatif aux fumées produites par les véhicules automobiles. "Les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté, sauf en cas de nécessité, notamment lors des mises en route à froid", est-il écrit. Le deuxième est l'arrêté du 22 janvier 1997 créant une zone de protection spéciale contre les pollutions atmosphériques en Ile-de-France. "Il est fait obligation au conducteur d'arrêter le moteur de tout véhicule lors d'un stationnement", indique son article 30.
Dans ce cadre, les chauffeurs des ministres pourraient bien être verbalisés… Mais aussi les ministres eux-mêmes ! "Il y a des jurisprudences qui disent que quand le passager a autorité sur le chauffeur, à ce moment-là, il peut être poursuivi comme complice à provocation à l'acte et être puni de la même peine, indique l'avocat et président de l'Association des avocats de l'automobile, Éric de Caumont, à France info. On a vu des condamnations d'élus où un député avait donné l'ordre à son chauffeur de brûler des feux rouges pour ne pas rater son train."

Stationnement ou arrêt ?
Si ces textes semblent sans équivoque, Éric de Caumont soulève tout de même un point litigieux. Les deux bases légales utilisées par les policiers pour verbaliser ces infractions mentionnent des véhicules "en stationnement". Or, ce terme a une définition bien précise en droit. "Le stationnement, c'est le fait de garer son véhicule, de le quitter et de s'en aller. Donc, si le chauffeur reste dans le véhicule pour la clim, il n'est pas en stationnement, mais à l'arrêt. Aucun de ces textes n'est alors applicable", explique l'avocat.
C'est notamment pour cette raison que certains maires pourraient bien prendre des arrêtés municipaux plus précis, afin de pouvoir verbaliser les automobilistes qui laissent tourner leur moteur lorsqu'ils sont encore dans leur voiture. C'est déjà le cas à Sceaux (Hauts-de-Seine), où les automobilistes dont la voiture est "stationnée ou arrêtée en dehors de la circulation" peuvent être verbalisés s'ils laissent tourner le moteur, rapporte Le Parisien. Pour autant, cette mesure ne s'applique pas aux véhicules frigorifiques, de secours ou des services publics en intervention.


Extrait :
"Évitez de laisser tourner un moteur au ralenti"

Laisser un moteur fonctionner au ralenti pendant plus de 10 secondes consomme plus de carburant et produit plus de gaz à effet de serre que de l’arrêter et de le redémarrer.


Que vous fassiez tourner votre moteur au ralenti pour vous réchauffer, pour attendre dans une file d’un service au volant ou pour attendre des passagers, votre véhicule consomme inutilement du carburant.

La consommation de carburant d’un moteur fonctionnant au ralenti est estimée à 0,6 litre / heure par litre de cylindrée. Ainsi, un moteur de 3,5 litres de cylindrée consomme plus de 2 litres d’essence par heure sans se déplacer. Pendant deux mois d’hiver, si vous laissez tourner votre moteur à l’arrêt 30 minutes par jour, vous dépenserez un plein de carburant sans parcourir le moindre kilomètre.

En tenant compte de l’usure normale des différentes pièces mécaniques sollicitées lors d’un démarrage, il est plus économique d’éteindre votre moteur lors d’arrêts de plus de 60 secondes en dehors de la circulation et de le redémarrer en temps voulu.

On notera que seule la réponse du ministre de l'éducation, Jean-Michel Blanquer,  à François Ruffin comportait une prise de conscience du problème de gaspillage d'énergie et de pollution en ajoutant, "C'est le seul point où je suis d'accord avec vous !"