vendredi 27 juillet 2018

Broyat


Aujourd’hui, le sujet est l’historique des tas de broyat privés déposés sur un terrain communal, en absence d’explications notamment sur la durée du dépôt, on pouvait penser qu’il s’agissait d’un abandon d’utilisation de ce broyat.
Celui-ci était destiné à devenir du compost, il doit être aérer par brassage afin que la transformation se fasse en présence d’oxygène, mais avec émissions de vapeur d’eau et de CO2, c’est le moindre mal, le CO2 étant recyclé par la végétation.
S’il n’est pas aéré, il y a pourriture et émissions de méthane. Ceci est nettement moins bon pour la planète.
De mon point de vue, la solution était de le répandre de suite en épaisseur de 5 à 10 cm, dans ce cas le compostage se faisait dans de meilleures conditions d’aération, de plus limitait la poussée d’herbes indésirables, donc moins d’utilité de désherbants (pesticides) ou de moyens mécaniques qui utilisent du carburant (émissions de CO2 et autres particules d’hydrocarbures). 


Là où ce broyat a été déposé, il convient très bien au développement des herbes indésirables dont le chiendent. L'utiliser tel que sans extraire les racines de chiendent va ensemencer les terres où il sera répandu, à priori ce n'est pas le but recherché ! ?
On notera que ces tas de broyat attirent les dépôts sauvages de végétaux. Probable incivilité, ou les informations ne passent pas, dont présence d'une déchèterie à moins de 5 minutes. 

Historique :
1)    Tas de broyat depuis 2017 issus de la déchèterie, gratuit pour un agriculteur bio. Trois  ou quatre remorques de semi-remorques 35 T (Taille camions de la carrière) déposées depuis l’an dernier sur un terrain municipal. (L'article cité dit 4 livraisons de 10 T, le broyat non tassé a une faible densité, le volume d'origine avant décomposition était énorme.)

2)    Article du Républicain confirmation gratuité. (Voir annexes en fin d’article.)
Etat des tas de broyat 9 mois après dépôt (photo de gauche).
Le début (un bon tiers, voire une moitié) des tas de broyat est envahi par la végétation dont du chiendent.


Poursuite de prélèvement de broyat qui a l'apparence de fumier.
Côté droit on distingue encore le début des tas dans la végétation.
Côté gauche, il faudrait faucher la végétation pour trouver le départ des tas.

3)    Des personnes se servent dont des élus. Aucune raison de s'en priver en l'absence de consignes au sujet de la présence de ce broyat sur un terrain communal.

4)    Le maire confirme « qu’on peut en prendre », de plus selon le maire, ce dépositaire n’a pas demandé l’autorisation ! ? (*)


5)    J’ai fait savoir au maire que j’allais me servir copieusement ayant de la place pour le répandre, des emplacements cultivés ne manquent pas sur des terrains argileux qui se transforment en béton par temps secs.

Courriel ci-dessous du 24 mai à la mairie + copie au maire :
« Bonjour,
Si le tas de broyat vers les colonnes de tri de la Tranchée n’intéresse pas le propriétaire dans l’immédiat, j’en ai l’emploi à temps perdu.
Au moins terminé le tas entamé, quand la place sera libérée, un autre camion de broyat pourra être déposé.
Cdlt.
 MV » 
Sans réponse par écrit, mais de vive voix, et en présence d’un élu intéressé pour en prendre un peu. J’en conclus : pas de problème, je peux me servir, aucunes raisons d’avoir des scrupules. Au cours de la discussion, la question de savoir si ce n’était du broyat « bio » a été posée. Ce broyat provient de la déchèterie, les végétaux proviennent de particuliers ou de professionnels. Pour être « bio », il faut connaitre la vie de ces végétaux, être certain qu’il n’y a pas eu de traitements aux pesticides.
(*) Pour la petite histoire, le maire fait déposer une semi-remorque de broyat sur une de ses parcelles (donc privée) à destination du public, un particulier dépose 3 ou 4 semi-remorques de broyat sur un terrain public, l’inverse aurait été plus logique, c’eût été de la générosité sans mélange des genres. Encore, le 19 juin une personne se servait, ne savait pas que ce broyat avait été déposé par un agriculteur bio.

6)     Le 5 juin 2018, j’en étais à mon 6ème m3, le maire passe en vélo, puis 6 à 10 dames d’une association, le nom a peu d’importance, ses personnes sont membres de plusieurs associations dont certaines liées à l’écologie et à la nature.


7)    L’agriculteur, qui a fait déposer le broyat il y a un an, arrive.

Simple hasard ou informé de mes activités ?
          Explications courtoises, le maire aurait autorisé le dépôt de broyat sur un terrain communal selon cet agriculteur. Plus haut le maire nous indique le contraire, en réalité, une portion de vérité reviendrait à chacun, l’autorisation n’aurait été que de 2 semaines ? Peu importe. Cette personne m’explique que ce broyat est du compost au bout d’un an.

Soit, inutile d’expliquer que ce ne doit être pas la réalité à 100%. Je ne connais pas sur quelles bases « bio » s’appuie cet agriculteur.

Mais à toutes fins utiles, relire « Compostage / méthanisation ». Ce composte est de la pourriture en surface et sec au milieu de la masse. En dessous de la surface, dans la masse, on a des parties moisies ou sèches. Dans les parties sèches, parfait état de conservation des feuilles ou du bois broyé. En surface la pourriture est compacte sans vie, très peu de vers ou d’insectes.
Extrait d'un article précédent,(https://vallabrixbm.blogspot.com/2018/05/composte-methanisation.html) qui semble démontrer qu'il n'est pas simple de bien composter voir :


A mon niveau de compréhension, il aurait fallu le répandre de suite et laisser faire la nature.
Là on a fabriqué du méthane à effet de serre bien plus néfaste que du CO2 !
A la limite, plutôt que de perdre du temps et de l’argent pour broyer du bois, une allumette coûte moins chère à la planète dans ce cas. … (Avis à faire confirmer par un spécialiste !)


Cette année, j’expérimente le potager du paresseux. Une épaisse couche de paillage à la paille et au broyat. Les débuts sont prometteurs, en dessous du paillage, en plus de garder le sol humide (moins d’arrosages), le sol reprend vie, la terre reste souple et habitée. Les herbes indésirables sont moins vivaces, moins nombreuses et plus facile à arracher.
Cette méthode ne convient pas aux semis, mais semble bien convenir aux plançons de fraises et tomates.
En « fortifiant » pour les plançons :
Utilisation de consoude en extrait, 20% de purin dans l’eau d’arrosage. Le surplus de consoude va dans le compost. Le reste après filtrage du purin va aux pieds des plantes potagères.



Aucune prétention, aucune leçon donnée, j’expérimente entre méthodes classiques et découvertes d’autres expériences via Internet. Plusieurs années de pratique sont nécessaires avant de savoir si la démarche va dans le bon sens.
Depuis juillet 2017, la sécheresse a des conséquences dont le manque d’eau pour irrigation, un paillage épais limite les besoins en irrigation. Dessous le paillage la terre reste « belle », moins battue par la pluie, moins desséchée par le mistral ou le peu de soleil de ce mauvais début de saison.

Annexes :
1)    Article du Républicain au sujet du broyat issu de la déchèterie.
Marqué par un trait jaune : broyat offert à un agriculteur bio, source directeur et président du Sictomu.
Pour situer la date du dépôt sur une parcelle communale, à cette réunion du 20 juin, le dépôt venait d'être réalisé.

Pour info concernant le titre de l'article : le terme "Biodéchets" signifie déchets biodégradables, ce n'est pas faut dans le principe général. 
Pour être compatible avec l'agriculture dite "Bio", des analyses démontrant l'absence de pesticides, ou à minima doses non dépassées, seraient nécessaires. ( Pour info : "L’utilisation du broyat proposée par le SICTOMU reste suspendue à des analyses de compatibilité qui seront validées par un arrêté préfectoral.")
Bien prendre garde à ne pas être dans le "bio-blanchiment" des fournisseurs de pesticides, lors que nous utilisons le terme "Biodéchets" !

2)    Remarque sur le broyat de la déchèterie.
Ici, ce n’est pas cracher dans la soupe, simple constat, de toutes façons il est préférable que les végétaux arrivent à la déchèterie plutôt que dans la garrigue même s’il y a un peu de non végétal. La proportion de non végétal est faible au regard du volume des tas de broyat. Elle semblerait arriver par paquets avec certains apports de végétaux, probablement des nettoyages de propriétés autour d’habitations.
Question qu’il est logique de se poser : « Ce broyat, est-il compatible avec une production bio ? »
On voit le non végétal dans le broyat, les pesticides utilisés éventuellement ne se voient pas.
La photo ci-dessus ne comporte pas toute la variété d’objets trouvés, des gants, des tronçons de tuyau, fil de fer, bidon. … Toujours en faible quantité et par vague d’apport.

3)    Composteur de quartier.


Ici, ne pas considérer mon propos comme sujet à polémiques, simple constat qui explique que le principe du compostage sain sans odeur ne se fabrique pas sans interventions d’aération. La photo montre que les sacs biodégradables se dégradent moins vite que les épluchures, empêchent l’aération du contenu.

Sur la photo, on ne voit pas les moucherons, on ne sent pas les odeurs de putréfaction.

A terme, il y aura quand même production de compost, mais aussi du méthane qui n’est pas le but recherché.

Petit problème au potager, le broyat fait l'affaire d'un blaireau qui ne se laisse pas filmer.
Dans l'attente on se contentera d'un merle.


samedi 21 juillet 2018

Chantier Ecole



Depuis juillet 2017, le projet de la nouvelle école a bien avancé. A l'époque il était question de démolir le garage municipal, de construire des logements sur le parking du foyer.


Pour mémoire : 
https://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2017/07/1-Rapport_de_présentation.pdf
Le plan du document ci-dessous est flou, peu explicite, un rectangle pour l'école.

Le plan montre également l'orientation suggérée pour la cave et Bouyer. (Peu lisible.)
Le texte explicatif issu du document peut aider un peu :
  • - la construction d’une nouvelle école en continuité de la Mairie et de la Salle Polyvalente ;
  •  - l’aménagement du secteur de la Cave Coopérative, avec, après démolition du bâtiment de la Cave, la construction de deux groupes d’habitations : le premier sur l’emplacement de la cave actuelle, le second sur le dénivelé situé à l’arrière ; 
  • - l’aménagement du secteur Bouyer, en entrée Sud de la commune, avec la création de trois groupes d’habitations de densité décroissante sur des espaces définis par deux axes de circulation Nord/Sud et l’aménagement de jardins partagés en limite Sud.


Finalement le projet ci-dessous a été retenu, le garage municipal est conservé et sert de base (rez-de-chaussée) à la cantine qui sera au 1er étage.

En ce mois de juillet, les travaux de terrassement ont commencés, avec un peu d'imagination par rapport à des repères actuels, on voit mieux l'occupation des lieux par l'école.

Ci-dessous plan école sans photo repère.

Le terrassement a causé quelques nuisances, toujours bruyant et nécessité d'évacuer les déblais à l'aide de camions de chantier (35 T) environ équivalents à ceux de la carrière.
Ces camions ont pris la D5 en direction de Bagnols. Normalement les camions de plus de 19 T ne doivent pas traverser le village, sauf exception ?


vendredi 20 juillet 2018

Pesticides


Le 1er juin 2018 à St Quentin, conférence du SMAGE des Gardons organisée par l’association St Quentin la Poterie Environnement. Le film en introduction du débat portait sur l’évolution des collectivités vers le « sans pesticides ».
Ce n’est pas simple à mettre en place, mais c’est faisable après quelques tâtonnements.
Passer brutalement de sans pesticides pose des problèmes si le personnel n’est pas formé, des outils et matériels adaptés sont nécessaires, selon les configurations plus d’huile de coude. Les administrés doivent être informés du passage au « sans pesticides ». Informés également qu’il peut y avoir des loupés. Les nouvelles pratiques d’entretien ne sont pas des solutions définitives. Un stade ne s’entretient pas comme un espace vert. Les gazons artificiels augmentent les surfaces peu perméables = plus d’eau pluviales à évacuer. …
Dans le langage commun, on parle de "mauvaises" plantes. En réalité, ce sont des plantes que nous ne souhaitons pas voir.
L'expression qui convient est : "plantes indésirables".
Parmi ces plantes indésirables, certaines peuvent retenir notre attention.
Plante indésirable ci-dessus = Valériane rouge.
https://www.youtube.com/watch?v=On6GGK11Yus

De même pour les voiries et trottoirs, chaque fissure ou joint est colonisé par la nature, immanquablement l’herbe va pousser. On aurait envie de boucher les fissures, ce qui augmente l’imperméabilité du sol. Aucune solution miracle, la nature a ses droits il faut les prendre en compte.
Certaines collectivités positives en mettant ces plantes indésirables en valeur, connaitre leurs noms, leurs propriétés. Ceci peut faire l'objet de parcours pédagogiques.


Pour ceux qui seraient choqués de voir pousser les mauvaises herbes sur le trottoir ou le long de son mur côté trottoir, le maire a la possibilité de prendre un arrêté demandant aux riverains de désherber devant chez eux. Ce type d’arrêté est dans l’esprit du devoir de déneiger le trottoir devant sa propriété.

En marge du débat, le sujet de la présence de vignes dans les villages, voire proches de lieux publics dont des écoles, peu de possibilités d'intervenir, c'est du domaine privé, on touche l'intérêt du viticulteur. ....
Il faut s'en remettre à l'agriculture raisonnée, qui n'abuse pas de traitement, qui ne traite pas si le vent est trop fort.
Ce problème n'est pas traité dans le cadre des PLU (Plans Locaux d'Urbanismes) ce qui est regrettable. Il y aurait lieu de prévoir des distances "sanitaires" entre les cultures faisant l'objet de traitement et les habitations.


Pour les particuliers que nous sommes, il y a des choses à retenir, le SMAGE éditent des fascicules dont :
" Mon potager sans pesticides" et "Mon jardin d’agrément au naturel".


Employé comme adjectif : herbicide, insecticide, biocide, fongicide

Effectivement « pesticides », ça sonne mal.
Mieux vaut utiliser phytosanitaire, ça sonne mieux, la vente de poisons passe mieux !
Pourquoi pas phytopharmaceutique ?
Certains ont l’art de trouver des mots pour rendre anodin un poison.

Il n’en reste pas moins que les pesticides sont des poisons à la base, ils peuvent faire des dégâts, exemple :

Phyto = Préfixe utilisé dans les mots ayant un rapport avec le monde végétal. Donc phytosanitaire concernerait la santé du monde végétal.

Doux euphémisme : http://www.uipp.org/
UIPP = Union des Industries de la Protection des Plantes ! ? Diantre !
Qui sont-ils ?

Extrait du site UIPP.org :

« Nos adhérents

Syndicat des entreprises de la protection des plantes, l’UIPP compte 22 adhérents du secteur agricole et représente 95% du marché agricole. Elle rassemble plus de 5 500 salariés dans toute la France issus de grandes et plus petites entreprises. 

Que du beau monde à priori !
Bayer et Monsanto étant ceux fréquemment cités.

Mauvais exemple de ce 20 juillet 2018 (Un vigneron) !

mardi 17 juillet 2018

Au jour le jour (22) D5

Une partie de la D5 (Route de Bagnols) a été restaurée en été 2015, les réseaux humides (eau potable & assainissement), ainsi que les réseaux secs (électricité & téléphone) ont été refaits, chaussée neuve avec un bitume de qualité imposé par le cahier des charges voies départementales.

Depuis quelques temps, 3 regards se sont descellés, si j'en crois les dires des riverains, le problème a bien été signalé d'autant plus que le bruit soudain est fort désagréable pour ceux qui se reposent de retour du travail.

Le bruit est encore plus violent lorsque deux véhicules se croisent au niveau des deux regards de la photo ci-contre.

Normalement, la vitesse est limitée à 30 km/h dans la traversée du village, lorsqu'il y a dépassement de la vitesse, le bruit augmente, devient même un peu sinistre, au point de se demander si la plaque du regard n'a pas quitté son logement ?

Le troisième regard, au droit du N° 135, descellé est moins proche du bord de la chaussée, les claquements se produisent en direction d'Uzès lorsque qu'un véhicule n'a personne en face, dans ce cas il n'est plus utile de raser les murs, en contrepartie, il y a roulage sur le regard.

Le descellement, bien que plus ancien, n'occasionne pas de nuisances sonores aussi fortes que les deux regards cités précédemment.

En soi, rien de bien grave, ce sont des aléas de chantier à ramener sur le nombre total de regards posés, c'est peu, pour une raison ou une autre il peut y avoir exceptionnellement des loupées qui sont à corriger, ceci fait partie du contrat.

Il suffit (*) de les signaler au maître d'oeuvre du chantier, les maîtres d'oeuvre et leurs prestataires sont normalement assurés, doivent pouvoir offrir un niveau de garantie, surtout quand il s'agit de chantiers sur une voie départementale.

Ici, pour une traversée de village, où il y a des prestations de responsabilité communale (réseaux secs et humides, trottoirs, parkings, etc.), seul le revêtement de chaussée est de responsabilité départementale,  pour cette raison, le département délègue et demande à la municipalité d'être le maître d'ouvrage.

(*) Il suffit ?
C'est généralement la règle en affaires quelles qu'elles soient, sauf localement où ça ne se fait pas de demander à certains prestataires réparer ce qui ne répond pas au besoin.

Lors de cette visite des anomalies de réalisation ont été confirmées, il n'a pas été retenu de les faire corriger sous garantie ?
Il est plus "sympa" pour l'intervenant de lui demander un devis de mise en conformité aux frais des usagers de la régie d'eau. 
En général, les usagers ne s'intéressent (malheureusement) pas trop aux affaires communales, ça passe sans être su.
A titre d'exemple, toujours sur la D5 en direction d'Uzès, sur la commune suivante, il y a eu des travaux sur l'adduction d'eau potable, les tranchées n'avaient pas été traitées correctement lors du rebouchage, des affaissement se sont produits. 
Le défaut a été corrigé assez rapidement "ceci faisant partie du contrat". Il a suffit que l'élu en charge des travaux le rappel au maître d'oeuvre.

Au passage, Rue Bel' Air (rue communale), un regard a été re-scellé et mis au niveau de la chaussée. Ici, la rue est classée "piétonne" par le GPS, un passage étroit empêche la circulation des voitures (même d'entrée de gamme) récentes. Seules les 2CV, 4L voire anciennes R5 pouvaient passer.

Cette réactivité pour un "perfectionnement" semble dépendre de qui fait la demande ?

Pour la forme et dans l'espoir de provoquer une réactivité du maître d'ouvrage ou du maître d'oeuvre, j'ai rédigé un petit courrier à ces deux responsables du chantier.
Envoyé par courriel le 17 juillet 2018



vendredi 13 juillet 2018

Photovoltaïque

Le parc photovoltaïque de Vallabrix est bloqué par un moratoire de 3 ans en automne 2016. Une réunion (opérateur / municipalité) pour faire le point sur ce projet a eue lieu le mardi 26 juin 2018.


Pour se replacer dans le contexte, relire :

Documents extraits de l'article : (Gazette N°65 septembre 2016)
Les points (1,2 &3) notés en marge se trouvent expliqués dans l'article cité.
Document nous informant du moratoire : (2017)

D'après la Gazette N°66 ci-dessus, le projet a été suspendu par la CRE (Commission de Régulation de l'Energie).
En fin de mon article cité (https://vallabrixbm.blogspot.com/2017/04/photovoltaique-vallabrix-positions.html), il est précisé que la surface déboisée est trop importante, d'où ce moratoire de 3 ans.
Lors de l'entretien téléphonique que j'ai eu avec le maire le 29 juin 2018, ces deux points sont confirmés.
Lors de ce même entretien téléphonique, selon le maire, la nécessité de passer par la CRE n'est pas obligatoire. Sans la CRE, pas de tarif préférentiel (légèrement majoré), le tarif au kWh sera celui du marché avec ses fluctuations.
En ordre de grandeur ce prix se situe aux alentours de 5 c€/kWh. Précisément 5,434 c€ en décembre 2017. 5,434 c€ était la valeur prise en compte si dépassement de la production contractuelle au plein tarif en ce qui me concerne.

Non abordés au cours de mon entretien téléphonique :
  1. Promesse de bail signée entre la municipalité et l'opérateur Altergie.
  2. Comment Altergie va rendre l'opération rentable avec un manque à gagner de l'ordre de 2 c€/kWh (*). En effet, en ordre de grandeur, selon les quelques infos notées dans la Gazette N°66 en haut de page, 12 MWc (ou 12 000 kWc) et 1 700 kWh par an par kWc, l'opérateur subirait un manque à gagner de 400 000 €/an.
(*) Base extrait d'un article du Midi-Libre.



Pratiquement par déductions : (Simple application de la promesse de bail.)
  1. En l'absence de l'autorisation de la CRE, la redevance de 50 000 € n'a plus lieu d'être. L'opérateur est en mesure de faire valoir cette close.
  2. 12 MWc est la fourchette basse du projet, en fourchette haute 18 MWc ont été envisagés (+ 50%). Il y a tout lieu de penser que l'opérateur déterminera où placer le curseur afin de dégager une rentabilité dans cet investissement.

Malgré ces contre-temps dûs au moratoire de 3 ans, les performances photovoltaïques progressent, pour un même investissement plus de production. ....


A suivre !

jeudi 12 juillet 2018

Carrière (2)

Suite à l'article du Républicain du 12 juillet 2018 au sujet de la carrière de Vallabrix, publication d'un extrait de mon article prévu pour le 17 août 2018, suivi par l'article du Républicain.

Ci-dessous, "copier-coller" (à 99,99%) du Compte-Rendu (CR) + ajout de quelques photos.
Le 0,01% modifié pour satisfaire le correcteur automatique d'orthographe ou la mise en page pour le blog. Aucune modification sur le fonds, sauf : Remarque sur « sans invitation (*) » en fin de CR. 

Compte-Rendu de la "CLE" (Commission Locale de l’Environnement) du 4 juillet 2018
Sur convocation de Bernard Rieu, maire de Vallabrix, la Commission Locale de l’Environnement s’est tenue dans les locaux de la société Fulchiron, sur le site de la carrière de Vallabrix.
Etaient présents :
Société FULCHIRON : Cécile MALAVAL, responsable de la communication
Société FULCHIRON: Baptiste HOURDEBAIGT, responsable du site
Société CFEG (Compagnie Française d’Etudes Géotechniques) : Christine REY, géologue, conseil de l’entreprise Fulchiron
Mairie de VALLABRIX : Odile PERNIN-VIDAL, 1er adjoint
Mairie de St VICTOR-DES-OULES : Michèle ALVARO, maire, Didier MEJEAN, 1er adjoint et Michel BRUN, conseiller municipal
EPTB Gardons : Jean-Philippe REYGROBELLET
ONF : M. BROUSSE, M. WITTMAN techniciens
Association VITAE : Alain LOONES et Bruno JULIEN
Association SAUVONS NOS VILLAGES : Michel MAHIEUX
A titre individuel, sans invitation (*) : Michel VOISIN, habitant de Vallabrix.
Partie coupée à retrouver sur le site de Vallabrix depuis le 10 juillet ou sur mon blog : https://vallabrixbm.blogspot.com/ vers le 17 août 2018.
Fin de la conclusion du CR CLE
En accord avec cette analyse, nous proposons de convoquer une prochaine réunion dans le courant de l’automne sur ce seul point : réorganisation de la CLE en instance de concertation et de réflexion sur le devenir de la carrière.
CR sur les notes de A. Loonès, JP Reygrobellet, O. Pernin-Vidal et B. Julien
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(*) Sans invitation ! ?. Ce n’est pas exact, j’étais invité par le directeur (Baptiste Hourdebaigt) du site de Vallabrix. Pour la petite histoire, j’avais fait connaître mon intention d’écrire un article sur la carrière pour mon blog. La partie environnement traitée par la CLE est très importante, elle traite essentiellement les points à revoir, il y a d’autres aspects qui ne sont pas traités par la CLE, mon intention serait de les rappeler. C’est sous cet aspect que j’ai présenté ma démarche au directeur. 
Il m’a fait remarquer que les réunions de la CLE pouvaient m’être utiles, n’étaient pas réservées qu’aux élus et associations, elles sont publiques, que je pouvais tout à fait y assister, mais, en me signalant que l’ordre du jour était généralement établi par les municipalités, donc limiter à des sujets d'actualité.

Parmi d'autres points qui pourraient être utile à aborder :
  • Potentiel de moyen pour dessabler le Valadas et le chemin de la carrière.
  • Volume du dessablage après les intempéries d'octobre 2017.
  • Technique des filtres à poussière.
  • Utilisations particulières de la silice (alliages de métaux haut de gamme)

Remarques « Sans invitation » 100% idem à mon courriel du 11 juillet à xxxx et avant parution de l'article sur la carrière du Républicain.

Sans le savoir, je rentrais dans le plan de Com de la carrière, on trouve des « éléments de langage » que je rapporte dans mes remarques, et également dans l’article de Muriel Duny.

Ça me rappelle la mise en place de l’assurance qualité (ISO 9001) dans mon entreprise dans les années 90. Comme dans toutes choses, avantages et inconvénients.
  •   Avantages, tout est écrit et accessible à tous, au patron, aux salariés et aux clients. L’obligation de faire des CR de réunion précis à son utilité en cas de conflits.Moins de prise des rumeurs, si ce n’est pas dans un CR c’est une « Fake News » ou fausses nouvelles au Québec !
  •   Inconvénients, l’assurance qualité a un coût chiffré à 5 % des affaires à l’époque, temps passé + diffusion de masse des documents. (13 copies avec 3 signatures « rédigé par, corrigé par et approuvé par » pour le nucléaire)

Ma présence à la réunion de la CLE du 4 juillet 2018 devait probablement s’inscrire dans le nouveau plan Com de la carrière ?
Ci-dessous l'article du Républicain en question.






Et demain ?

Pour Vallabrix, tant qu'il y a un carrier, les coulées de sable dans le Valadas sont traitées par le carrier, les installations de traitement du sable sur place permettent de rentabiliser le dessablement. Après le départ du carrier, le démantèlement des installations, ce sera à la charge de la municipalité, ceci a été abordé et compris en réunion CLE du 4 juillet.



Pour St Victor, les soucis, s'il y a, ne seront pas les mêmes de mon point de vue ?

Peut-être plus de place pour des aménagements intéressants du site ?



Le 13 juillet 2018, ajout de l'ordre du jour de la réunion CLE du 4 juillet :

Source : Mairie de St Victor des Houles :

Et pour en savoir plus sur la carrière, (Evolution Industrielle de l'Uzège) lire ou relire :

14 juillet 2018, nouvel ajout !
Finalement, je m'autorise un droit de réponse "façon ISO 9001" !

Des personnes s'autorisent à me citer dans leur CR de la CLE avec une appréciation, qui au premier degré pour les personnes non au fait du mode de fonctionnement "BP10-17" peut paraître désobligeante à mon égard.

Etant cité avec "appréciation" la moindre des politesses aurait été de me soumettre le passage afin qu'on puisse en discuter. 

Mais dans un monde qui n'a suffisamment pas de recul par rapport à la politique politicienne (habituellement fréquent lors de campagnes électorales), rien d'étonnant de constater ces pratiques pour le moins hypocrites.

En l'absence d'explications sur le "sans invitation" suite à mes remarques,
Voici le lien pour lire mon "Droit de réponse" :

A toutes fins utiles, ci-dessous une copie d'écran au 14 juillet.
La copie d'écran ci-dessus a été utile, cet article a été censuré le 20 juillet 2018.
Cet article est resté 6 jours accessible sur le site municipal.
Ajout du 21 juillet.
Après avoir informé la rédactrice du compte-rendu municipal de la réunion du 4 juillet, enfin une réponse au sujet de "sans invitation" et de la censure de mon droit de réponse.

Rappel aux règlements :

 1) Voici l’article de l’AP (*) qui précise les modalités de convocation de la CLE. Tu comprendras pour pourquoi j’ai rédigé le CR avec le point que tu contestes
(*) AP à décrypter Arrêté Préfectoral ?

"Article 12.2.   COMMISSION LOCALE DE L'ENVIRONNEMENT
 l'exploitant  tient informé de l'évolution des travaux et de leur conformité au présent arrêté une Commission Locale de l'Environnement, créée à cet effet.
Cette commission présidée par les maires de VALLABRIX et SAINT VICTOR DES OULES et comprenant :    
des représentants des deux conseils municipaux,
des représentants de l'exploitant,
des représentants d'associations désignées par les maires,
toutes personnes désignées par les maires, le cas échéant .
 se réunira au moins une fois par an à l'initiative de ses présidents."

2) Notre site internet est géré par un webmaster. Aujourd’hui, tous les articles  sont envoyés à O. L. et c’est lui qui en assure la publication. Nous demandons à chacun de se conformer à ce fonctionnement. 

Point 1), Article 12.2. Soit, rappel aux règlements quand ça arrange, quitte à ignorer les faits tels qu'ils sont décrits dans cet article.
C'est l'hôpital qui se moque de la charité, les cas où les règlements ne sont pas respectés par la municipalité peuvent être trouvés dans ce blog dont photo ci-dessous.

La photo montre une autorisation contraire au code de la route.
Sur ce site, on trouvera un traitement différent des nouveaux raccordements Eau potable, une moitié avec clapet antiretour après compteur, l'autre moitié sans clapet ? La présence de clapet antiretour est imposée par les règlements actualisés des régies d'eau pour les nouveaux raccordements.
Egalement cas de l'ancien captage sans clapet antiretour sur le pompage avec les risques sanitaires encourus en cas de siphonnage de pesticides contenus dans la sulfateuse en cas de négligence ou méconnaissance du risque.
Passons !

Point 2) "Notre site Internet. ..."
Là aussi, c'est comme ça arrange, fût une époque où personne n'avait à redire ?
Par exemple :
Ou :

Prochain article sur la réunion du 4 juillet publié le 17 août 2018
Sans pollutions dues aux règlements, il ne sera pas tenu compte de :
 "faites ce que je dis, pas ce que je fais" !

Dans le compte rendu complet publié le 17 août, on notera que les points à charge de la carrière sont très bien développés, c'est le rôle des associations, d'autres sujets ont été abordés dont faire passer les informations venant de la carrière au sujet de ses activités, "dont" le document présenté lors de cette réunion, c'est un engagement pris par les deux municipalités et, c'est le rôle des municipalités. Pour autant, ceci ne signifie pas,pour le rôle des municipalités être une simple courroie de transmission en faveur de la carrière, des points concernant la carrière doivent être abordés si nécessaire en Conseil municipal de façon indépendante dans l'intérêt d'une majorité d'administrés.

Ici, à Vallabrix mélange des genres (Municipalité / Associations) dans la rédaction du compte rendu, pour le document à publier, fourni par la carrière, oublié à ce jour ?
A St Victor, l'engagement de la municipalité a été tenu, Sauvons nos Villages est intervenu en son nom lors de cette réunion.

Concernant le "Sans invitation" qui m'agace, pour quelle raison la rédactrice de ce compte rendu qui a introduit la réunion n'a pas fait remarqué ma présence "Sans invitation". Ce point aurait été clarifié en moins de 30 secondes. 
Aurait eu l'avantage de s'affranchir de l'hypocrisie cachée grâce à l'article 12.2 de la CLE, hypocrisie qui n'a pas sa place sur un site communal.
Sur des sites politiciens, l'hypocrisie peut trouver sa place, ça fait parti du jeu, bien que ce soit déplorable d'en être là.
Dans l'article du 17 août, j'ai barré le "sans invitation" et remplacé par une formulation qui prend en compte "hors règlement", article 12.2. Ceci aurait permis un rappel du règlement sans cet aspect péjoratif, une information saine ne nuit pas.