vendredi 27 décembre 2019

Une autre histoire de la Sécu

Image extraite de l'article source.
Article trouvé sur Internet en recherchant des historiques de la Sécurité Sociale. 

Une relecture de cet article du Monde Diplomatique de décembre 2015 pour les "réformistes".

Cet article n'a pas pris une ride, il montre au passage que le système à points a déjà été utilisé au détriment de la Sécurité Sociale. 

Chaque réforme a eu pour but d'éloigner les ouvriers de la gestion de la Sécu.

Source :
https://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/FRIOT/54395

Copier-coller de l'article ci-dessous. En allant à la source indiquée ci-dessus, possibilité d'entendre la lecture de l'article.


Une autre histoire de la Sécurité sociale
Depuis sa création en 1945, le régime général de la Sécurité sociale subit le feu des « réformateurs » de tout poil. Comment expliquer cet acharnement contre un système que l’on réduit souvent à une simple couverture des risques de la vie ? C’est qu’au-delà de l’assurance sociale, les pionniers de la « Sécu » forgeaient un outil d’émancipation du salariat géré par les travailleurs.
par Bernard Friot & Christine Jakse 
   


Jean Crotti. – « Motor, Laboratory of Ideas » (Moteur, laboratoire d’idées), 1921
Bridgeman Images / Musée d’art moderne de la ville de paris

Dans son roman Les Lilas de Saint-Lazare, paru en 1951, l’écrivain Pierre Gamarra met en scène Mme Récompense, gardienne d’un immeuble parisien. « Porte-moi cette lettre à la petite dame du troisième, et tu auras une récompense », dit-elle souvent aux gamins, qui raffolent de ses bonbons. La politique, la lutte des classes, ça n’est pas son affaire. 

Pourtant, en ce jour de février 1951, elle se joint au formidable cortège qui, sous une pluie battante, rend un dernier hommage à Ambroise Croizat.
Le peuple de Paris s’est reconnu dans celui qui a mis en œuvre la Sécurité sociale… et qui, depuis, a disparu de la photographie. Ouvrier d’usine à 13 ans, militant syndical et communiste, Croizat est nommé en 1928 secrétaire de la fédération des métaux de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) et négocie en juin 1936 les accords de Matignon. Quel danger présente son action en tant que ministre du travail et de la sécurité sociale, du 21 novembre 1945 au 4 mai 1947, pour que l’histoire officielle ait décidé de l’ignorer ?

La réponse tient en quelques mots : la mise en place d’un régime général de couverture sociale qui non seulement mutualise une part importante de la valeur produite par le travail, mais qui en confie aussi la gestion aux travailleurs eux-mêmes. Croizat n’invente pas la sécurité sociale, dont les éléments existent déjà ; il rassemble en une seule caisse toutes les formes antérieures d’assurance sociale et finance l’ensemble par une cotisation interprofessionnelle à taux unique.

Les allocations familiales, l’assurance-maladie, les retraites et la couverture des accidents du travail du régime général ont ceci de renversant que la collecte des cotisations ne dépend ni de l’Etat ni du patronat, mais d’une caisse gérée par des représentants syndicaux. La puissance du régime général est redoutable : selon l’estimation de l’Assemblée consultative provisoire en août 1945 (1), il socialise dès le départ le tiers de la masse totale des salaires. Ce système unique sera effectif de 1946 jusqu’au milieu des années 1960. Entre-temps, il aura fait l’objet d’un travail de sape systématique.
Pour l’histoire officielle, tout paraît simple. L’affaiblissement de la droite et des patrons, les cinq millions d’adhérents de la CGT, le « plan complet de sécurité sociale » prévu par le Conseil national de la Résistance et l’ordonnance du 4 octobre 1945 qui l’institue auraient ouvert un boulevard aux architectes du régime général. C’est une fable. La mise en œuvre concrète s’avère herculéenne. Avec Pierre Laroque, directeur de la sécurité sociale au ministère, Croizat supervise l’installation du nouveau système en lieu et place du méli-mélo préexistant : un mille-feuille de couvertures par profession, par branche, par catégorie de salariés, par type de risque, auxquelles s’ajoutent les mutuelles et les caisses syndicales et patronales (2). L’unification repose sur les seuls militants de la CGT, la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) s’étant déclarée hostile à la caisse unique. Les crocs-en-jambe ne manquent pas. Quand les militants dénichent un local vide pour héberger une nouvelle caisse, il arrive qu’une administration le préempte (3).

Des résistances inouïes

Pourtant, fin août 1946, les hussards rouges ont mis sur pied 123 caisses primaires de sécurité sociale et 113 caisses d’allocations familiales (CAF). Leurs administrateurs, d’abord désignés par le syndicat, seront bientôt élus par les salariés. Parallèlement se négocie, sous l’arbitrage de Croizat, une convention collective pour les personnels des deux instances nationales employeuses : la Fédération nationale des organismes de sécurité sociale et l’Union nationale des caisses d’allocations familiales, ce qui permettra de reclasser plus de 70 000 agents issus des anciennes caisses.

Pourquoi cette séparation entre caisses primaires et CAF, alors que le projet initial prévoyait une caisse unique ? C’est que l’idée d’un seul organisme concentrant un tel pouvoir aux mains d’ouvriers se heurte à une résistance inouïe. Les membres de la commission réunie en juin 1945 pour préparer les ordonnances sur la Sécurité sociale ne parviennent pas à se mettre d’accord. A l’Assemblée consultative provisoire, une majorité obtient qu’on sépare les allocations familiales des assurances sociales (maladie et vieillesse) et des accidents du travail. La démocratie sociale en ressort affaiblie, car les allocations familiales forment alors la composante la plus puissante du régime (plus de la moitié des prestations), et leurs conseils d’administration ne comptent qu’une moitié d’élus salariés contre trois quarts dans les autres caisses.

Au sein même de la CGT, les appréciations divergent. La direction confédérale pousse à l’extension maximale du régime général. Mais les logiques professionnelles portées par les cadres, les fonctionnaires et les branches comme l’énergie, les mines et les chemins de fer résistent. Ces dissensions pèsent d’autant plus que plane sur la CGT la menace d’une scission. Celle-ci intervient en 1947, au début de la guerre froide, et donne naissance à Force ouvrière (FO). Faisant allusion aux « sérieuses polémiques » internes, un document confédéral publié en avril 1946 explique qu’en vue de la « réalisation de l’unité des assurances ouvrières », « il convient de ne pas créer de nouvelles cloisons financières entre les cadres et le personnel d’exécution, ni entre les professions à taux de salaire relativement élevé et celles dont le taux de salaire ne dépasse pas le minimum vital (4) ». La direction confédérale sera battue ; l’Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) est créée en mars 1947.

Quant aux fonctionnaires, si la confédération obtient la même année leur intégration dans le régime général pour la maladie, leurs mutuelles en sont exfiltrées dès 1947 — les mutuelles, rendues obligatoires à partir de 2016 par le gouvernement actuel, sont un adversaire majeur du régime général en matière de santé. La création en 1958 de l’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unedic), puis, en 1961, d’un régime complémentaire de retraite réclamé par le patronat allié à FO et à la CFTC, l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco), s’effectue contre le régime général. Or la maîtrise de cette institution par les salariés reposait sur le taux unique de cotisation interprofessionnelle et sur la caisse unique, qui unifient le salariat et réduisent le pouvoir d’initiative des employeurs.
Promoteur de la division des caisses qui fissure l’autonomie ouvrière, le patronat s’appuie également sur le gouvernement, qui, en dernière instance, fixe les taux de cotisation et le montant des prestations. Une telle prérogative n’allait pas de soi, puisqu’il fut question en 1945 que le taux de cotisation soit décidé par les salariés eux-mêmes. Sensibles aux arguments des employeurs, les gouvernements successifs gèlent le taux de cotisation au régime général durant toute la décennie 1950. Ce sabotage de l’institution attise le mécontentement des assurés, qui perçoivent des remboursements très inférieurs à leurs dépenses de santé réelles.

Des campagnes de presse imputent aux gestionnaires ouvriers les conséquences d’une pénurie organisée par le gouvernement. Par exemple, ce dernier maintient les pensions à un niveau extrêmement faible en refusant au régime général la reconstitution de carrière pratiquée à l’Agirc. L’assurance-vieillesse affiche donc un excédent considérable, que l’Etat ponctionne goulûment. Henri Raynaud, secrétaire de la CGT chargé du dossier, montre en avril 1950 que les neuf seizièmes de la cotisation ne sont pas affectés aux pensions, mais autoritairement versés à la Caisse des dépôts pour couvrir des dépenses courantes de l’Etat. Leur cumul représente à ce moment 155 milliards de francs (5), soit plus de 20 % du produit intérieur brut (PIB).

Depuis la fin de la guerre, l’administration fiscale rêve de mettre la main sur la collecte des cotisations. En 1945, la CGT avait réclamé — en vain — un statut mutualiste pour une caisse nationale afin de garantir sur le long terme le contrôle de l’institution par les intéressés. Coupant la poire en deux, les ordonnances d’octobre 1945 dotent la caisse nationale du statut d’établissement public à caractère administratif, tandis que les caisses locales ressortissent du droit privé. Les relais du ministère des finances bataillent au cours des années 1950 pour obtenir le transfert des cotisations (gérées par les travailleurs) vers l’impôt (géré par l’Etat). Cette offensive fera long feu jusqu’à la création de la contribution sociale généralisée (CSG), un impôt affecté au régime général institué en 1990 par le gouvernement de M. Michel Rocard.

Une autre bataille, mobilisant les mêmes acteurs, fait rage pour restreindre l’emprise de la CGT. Des cinq élections organisées au sein des caisses primaires entre 1947 et 1962 la confédération sort majoritaire, recueillant d’abord 60 % des suffrages (puis 50 % après la création de FO), devant la CFTC (20 %), ainsi que divers acteurs, dont la mutualité (20 %). Le patronat s’attache à évincer cet adversaire encombrant de la présidence des caisses en apportant systématiquement ses voix aux candidats de la CFTC, de FO et de la Confédération générale des cadres (CGC), avant de se heurter au rapprochement entre la CGT et la minorité progressiste de la CFTC. La centrale chrétienne entame en effet une déconfessionnalisation qui aboutit en 1964 à la création de la Confédération française démocratique du travail (CFDT). C’est d’ailleurs l’élection de présidents de caisse issus de l’unité CGT-CFDT qui précipitera la reprise en main gouvernementale et patronale de cette expérience d’autonomie ouvrière.

Au demeurant, l’intervention de l’Etat ne fut jamais absente. D’abord légère, elle s’accentue au fil des ans : contrôle financier (1948), mise sous tutelle des caisses déficitaires (1950), création de l’Inspection générale de la Sécurité sociale (6) (1960), réduction des pouvoirs des conseils et professionnalisation des dirigeants des caisses (1960). Le coup de grâce est porté en août 1967 par les ordonnances Jeanneney, qui imposent le paritarisme. Auparavant, les syndicats élisaient deux fois plus de représentants que le patronat dans les caisses primaires ; chacun en désignera désormais un nombre égal. Cette réforme, portée par le Conseil national du patronat français et par FO — son secrétaire général André Bergeron revendiquera la copaternité du dispositif —, s’accompagne de la suppression des élections des conseils, amputant ainsi les administrateurs de leur légitimité auprès des salariés (7). Le patronat cogérera ainsi la plus symbolique des institutions ouvrières. Alors, comme par enchantement, l’assiette et le taux de cotisation au régime général progresseront de nouveau…

Soixante-dix ans plus tard, on saisit mieux l’acharnement de la sainte alliance réformatrice contre le régime général géré par les travailleurs et contre ses architectes. Des textes syndicaux publiés à l’époque ressort la fierté des ouvriers qui prouvent leur capacité à gérer un budget équivalant à celui de l’Etat. Même appauvri et mutilé de son caractère autogestionnaire, ce régime a posé les bases d’une toute nouvelle pratique du salaire, contraire à la pratique capitaliste courante. En 1946, le revenu salarié d’une famille de trois enfants (la moyenne dans les familles populaires) est constitué pour plus de la moitié par des allocations familiales, dont le montant se calcule comme un multiple du salaire de l’ouvrier non qualifié de la région parisienne.

Le travail parental est ainsi reconnu par du salaire : on peut être producteur de valeur sans aller sur le marché de l’emploi. De la même manière, l’assurance-maladie paie le salaire à vie des soignants et subventionne l’équipement hospitalier, préservant ainsi le domaine de la santé du chantage à l’emploi et du recours au crédit, deux institutions vitales pour le capital. Contre les comptes individuels de l’Arrco-Agirc qui organisent la retraite comme un revenu différé, le régime général instaure le droit au salaire continué des retraités, eux aussi reconnus comme producteurs de richesse. Cette dimension subversive de la cotisation reste farouchement combattue. Une mobilisation non seulement pour sa défense, mais aussi pour sa généralisation à l’ensemble de la production raviverait le souffle qui fit sortir Mme Récompense de sa loge et changea profondément la société d’après-guerre.
Bernard Friot & Christine Jakse
Sociologues, membres de l’association d’éducation populaire Réseau Salariat.

(1« Rapport sur le projet d’organisation de la Sécurité sociale », débats de l’Assemblée consultative provisoire, no 68, Journal officiel du 1er août 1945.
(2Ibidem, ainsi que Le Peuple, Paris, 30 janvier 1947.
(3CGT, « La défense de la Sécurité sociale », rapport présenté par Henri Raynaud, secrétaire de la CGT, au Comité confédéral national des 14 et 15 janvier 1947.
(4La Voix du peuple, Paris, avril 1946.
(5Henri Raynaud, « L’amélioration de la sécurité sociale en France », Le Peuple, avril 1950.
(6Devenue en 1967 Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
(7Michel Laroque, La Sécurité sociale. Son histoire à travers les textes, 1945-1981, tome 3, Comité d’histoire de la Sécurité sociale, Paris, 1993.
Lire aussi le courrier des lecteurs dans notre édition de février 2016.

vendredi 20 décembre 2019

Surpresseurs suite ... 1


Décision de passer commande pour 3 305,98 € annoncée le 5 novembre.

Canonge a été meilleur communicant, soit.

Le réservoir proposé a pour fonction principale d’être antibélier, cette particularité est notée en clair sur le document fourni par Canonge.
Néanmoins, et notamment, pour une installation domestique, il assure une fonction « réservoir surpresseur » qui permet de stocker un volume d’eau en pression.
Un ballon dit de 300 litres offre une réserve d’eau d’une centaine de litres, fonction utile pour une installation domestique, voire jusqu’à une dizaine d’usagers.

Dans notre cas, une seule pompe permet 15 m3/h de débit, après intervention Canonge (fréquence 50 Hz ramenée à 40 Hz), la vitesse de chaque pompe passe de 3 000 t/mn à 2 400 t/mn, à la « grosse », le débit passe de 15 à 12 m3/mn, soit 200 litres/mn.

Le ballon n’offrant qu’une centaine de litres à stocker, ceci correspond à 30 secondes de fonctionnement d’une seule pompe.
Le réglage de la durée de fonctionnement des pompes étant portée à 5 mn mini, 30 secondes de plus ou de moins sur ces 5 mn ne changeront pas significativement le nombre de cycles par heure, encore moins, voire pas du tout pour la fluctuation de pression dans le réseau.

Etat de quelques lieux avant remplacement du ballon actuel hors service.
Pression enclenchement 0,7 bar, consigne 0,8 bar, max durant 5 mn 1,3/1,4 bar, temps de cycle 6 mn.
Mesures pressions en heures basses consommations en milieu de matinée ou début d’après-midi.
24 rue de la Côte le 5/11 à 15 h        Mini 2,8 bars   Max 3,5 bars   Temps de cycle 6 mn
25 place de l’Horloge le 6/11 à 9 h    Mini 3,5 bars   Max 4,2 bars
13 rue du Porche       Idem env.       Mini 2,7 bars   Max 3,4/3,5 bars
41 rue Bel Air            Idem env.       3,5 bars stable                    Présence clapet antiretour
40 rue de la Côte    Idem env.       2,8 bars stable            Présences clapet antiretour + limiteur pression

Projet de lettre non retenue.

Concernant votre devis du 5 août 2019, d’un montant de 3 305,98 €TTC pour le remplacement du ballon surpresseurs, nous souhaitons les précisions suivantes :

1)    Nous communiquer le descriptif du réservoir à butyle interchangeable. Fait le 29/10/2019.
Extraits du descriptif : « Le réservoir anti-bélier Hydrochoc est un accumulateur hydropneumatique à vessie qui amortit les coups de bélier des régimes transitoires. »
« VESSIE butyle interchangeable qualité alimentaire avec ACS. »
Conclusion : Sauf une éventuelle meilleure qualité au regard du prix, le réservoir proposé reste du même type que les réservoirs (actuel ou précédent) qui n’ont pas donné satisfaction.
2)    Pression de pré gonflage en air de ce réservoir pour une pression d’enclenchement surpresseurs = 0,7 bar.
3)    Durée de vie estimée du butyle interchangeable sur la base de 10 cycles/heure d’évolution de la pression eau entre 0,7 et 1,4 bar, voire 1,6 bar avec marge de sécurité.
4)    Procédures et moyens nécessaires pour le contrôle maintenance (dont alimentaire) de ce réservoir.
5)    Garantie installateur (Canonge), si le butyle est hors d’usage en deçà de la durée de vie estimée.

Lors de votre intervention du 22 août 2019, il a été mis en évidence que la ligne de surpresseurs ne correspondait pas à nos besoins car trop largement surdimensionnée.
Pour mémoire, relire le compte rendu d’intervention :

Bien que cette intervention ait été positive en réduisant le nombre de cycles/heure, de 40 nous sommes tombés à 10 cycles/heure, nous restons fréquemment dans des conditions anormales de fonctionnement :

1)    Lors d’appels importants de débit d’eau dont utilisation de la station remplissage des agriculteurs, l’installation surpresseurs régule correctement autour de la pression de consigne 0,8 bar. Ceci correspond à une pointe de consommation d’eau de l’ordre de 25 m3/heure.
2)    Nous sommes plus fréquemment en deçà de cette zone de bon fonctionnement, dont la nuit vers 7 m3/heure et en journée hors heures de pointe entre 8 et 12 m3/heure.
Conséquences, la pression de consigne 0,8 bar est atteinte en quelques dizaines de secondes, le surpresseur continue de fonctionner durant 5 minutes où la surpression dans le réseau monte parfois au-delà de 1,4 bar.
A noter, si l’appel de débit se situe vers 12 m3/heure, un semblant de régulation s’établit vers 1,3/1,4 bar, c’est mieux que le 1,7 bar d’avant intervention Canonge.

Par ailleurs :

La sollicitation du butyle interchangeable du réservoir de surpression reste importante, nous n’avons pas les moyens ni une expérience suffisante pour le suivi de ce type de réservoir.
De plus un réservoir dit de 300 litres ne contient qu’une centaine utile de litres d’eau.
Ceci est négligeable pour diminuer de façon significative le nombre de cycles/heure des surpresseurs, même en régime de nuit où le débit tombe à 110 litres par minute.

Par conséquent, nous vous demandons de bien vouloir nous établir un devis alternatif sur la base d’un réservoir inox dit de 100 litres sans butyle où la maintenance sera à notre portée.
Un exemple de réservoir à 738,75 €TTC est indiqué dans le compte rendu d’intervention cité plus haut.
Que de patience pour quelques explications concrètes.
L'intervenant joue sur les mots : "Remplacement d'un ballon antibélier par un ballon de surpression"
Concrètement de conception un ballon à vessie peut remplir 3 fonctions : antibélier, réservoir de surpression ou régulation de pression. 

Nouvelle et dernière tentative de vulgarisation de l’affaire du réservoir de surpression de 300 litres à butyle interchangeable. Devis Canonge du 5/8/2019 à 3 350,98 €TTC dont ballon seul pour 2 600,96 €TTC.
A titre comparatif, coût de remplacement du réservoir précédent 1135,20 €TTC fin 2017, du même principe, mais commercialement baptisé antibélier, durée de vie 3 à 4 mois.

Ici, on oublie les éléments de langage commerciaux, les « On a l’habitude » ou encore « ça fait assez longtemps que ça dure » en passant par « Je n’y comprends rien, il faudrait un expert neutre ».

Ce qui suit n’est que factuel, de la mécanique ou physique appliquée, ce ne sont pas des opinions politiques ou idéologiques.

Données d’entrée, constats à l’état brut sans éléments de langage.

Tout est écrit sur cette fiche signalétique des surpresseurs, y compris le N° de commande pour Canonge.


Intervention du 22/8/2019 de C. Larguier (technicien Canonge) sur conseils téléphoniques d’un technicien agréé KSB (marque surpresseur).
Avant intervention C. Larguier
Après intervention
Consigne pour la pression régulée : 0,7 bar
Consigne pour la pression régulée : 0,8 bar
Pression régulée entre 0,5 et 1,7 bar
Envoyée dans le réseau depuis près de 6 ans
Pression régulée entre 0,7 et 1,4 bar
Envoyée dans le réseau depuis le 22/8/19
Vitesse max pompe 3000 tours/mn (et 15 m3/h)
Vitesse max pompe 2400 Tours/mn (et 12 m3/h *)
Fonctionnement 1 minute à 1,7 b, arrêt 30 secondes.
Soit 40 ‘respirations’/ heure 0,5/1,7 bar dans le réseau
Fonctionnement 5 minutes env. à 1,4 b, arrêt 1 mn
Soit 10 ‘respirations’/ heure 0,7/1,4 bar dans le réseau
Pression de consigne = pression souhaitée atteinte en quelques secondes, reste du temps 1,3/1,4 bar.

Pour le débit (et 12 m3/h *), c’est ma valeur supposée, ici la réponse du technicien agréé KSB est nécessaire.
12 m3/h (supposé) correspond à un débit de 200 litres par minute.
En 5 minutes, le volume refoulé d’eau est de 1000 litres environ.
Un réservoir de 300 litres du devis Canonge n’offre qu’un tiers de son volume soit une centaine de litres d’eau au-dessus de 0,7 bar à renvoyer dans le réseau pendant l’arrêt surpression.
La loi Mariotte PV= constante permet de vérifier, niveau lycée.

En fait le véritable réservoir de surpression est le réseau d’eau potable qui supportera encore 9/10èmes du surdimensionnement des surpresseurs en supposant un réservoir de 300 litres correctement entretenu.

La meilleure solution serait que Canonge demande à un technicien agréé KSB d’intervenir sur site afin d’optimiser au mieux la programmation des surpresseurs, après on pourra parler de la taille et type de réservoir à placer.

La chronique de la Gazette de Nîmes explique.
Quand la Com. commerciale fait foi contre les lois de la physique !


vendredi 13 décembre 2019

Vouglans

Source Internet : Image France Info.
Article au sujet du barrage de Vouglans.
Pour situer ce barrage, bonne documentation Wikipédia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_de_Vouglans

Bien que ce barrage soit suivi de près, un scénario catastrophe est envisageable. Le 29 septembre 2018, France Info traitait ce sujet :
https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/jura-le-barrage-de-vouglans-peut-peter-instantanement-et-inonder-l-ain-et-le-rhone_2947321.html?fbclid=IwAR1u6h01GS_pKzoChh_mVXR9vwsXa1PKm0Ju6BUgtvkLkJgsxIsaNoWL-N4

Extrait :
"Le barrage de Vouglans (Jura) est géré par EDF. Officiellement, tout est sous contrôle, mais la pression de l'eau est maximale sur les rochers sur lesquels l'ouvrage est fixé. Tout le monde ne partage pas cette sérénité. Un technicien, qui s'exprime de façon anonyme, a fait toute sa carrière chez EDF. Il a travaillé sur les questions de sûreté des barrages. Il a récupéré des documents internes, souvent confidentiels. "Ce barrage est peut-être le plus surveillé de France parce qu'il présente des problèmes de stabilité. Ce type de construction peut péter instantanément", confie-t-il aux équipes d'Envoyé spécial.

Quatre centrales nucléaires menacées

Depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, par mesure de sûreté, la loi impose à EDF d'imaginer le pire des scénarios. À Vouglans, l'entreprise prévoit une crue historique de l'Ain et du Rhône combinée à une rupture brutale du barrage. Les 600 millions de mètres cubes d'eau seraient ainsi libérés. Une vague de 12 mètres de haut submergerait plus de 50 villages, inondant la vallée de l'Ain. Mais le pire pourrait survenir à 90 km de Vouglans, où se trouve la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Trois autres centrales nucléaires seraient menacées plus au sud, en bordure du Rhône."

Quelques images issues du document d'Envoyé spécial.



5 mètres de moins d'eau dans le calcul EDF sauverait la centrale du Bugey.



vendredi 6 décembre 2019

Pour info

Source Internet : dessin-bretagne.com
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En Uzège également, les habitants s'inquiètent.
Ci-dessous, article en page 2 du Républicain d'Uzès du 31 octobre 2019.