vendredi 25 février 2022

Osons Comprendre

 Osons Comprendre réalise des vidéos de vulgarisation diverses et variées sur des sujets qui nous concernent. Les vidéos sont bien documentées, toutes les sources d'informations sont citées.

Ici étude du rapport RTE horizon 2050 au sujet de la production d'électricité, scénarios 100% renouvelable ou scénarios avec une part de nucléaire.

Cet article est susceptible de changer notre façon de penser et venir en contradiction avec des articles précédents. Cet article explique également (un peu) les niveaux de preuve très important pour permettre d'apprécier le niveau d'honnêteté.


Ma source d’infos : https://www.osonscomprendre.com/ (Ou « Osons Causer »)
Pour lire les 3 vidéos indiquées, faire défiler jusqu'à "Notre démarche", image ci-dessus.

 Raisons du choix de cette source, d’abord, la méthode correspond à ma déformation professionnelle : imaginer un mécanisme qui répond à un cahier des charges, lequel cahier peut faire appel à des technologies nouvelles.

Les vidéos 1 ;2 et 3 expliquent ce qui est résumé ci-dessous.

1)    Nous n’avons pas les bases ?
Savoir le reconnaître ou dire « Je ne sais pas permet d’apprendre. »
« Si on ne s’occupe pas de nos problèmes, les problèmes vont s’occuper de nous ! »

2)    Les médias ne suffisent pas.
Nuance entre information et formation.
Les médias informent en temps réel sur des faits, le contexte historique peut manquer pour comprendre les tenants et aboutissants.
Osons Comprendre participe à la formation pour avoir des bases sur un sujet.

3)    Être engagé et objectif ?
Être engagé, sens parti pris, peut nuire à l’objectivité, nous aurons tendance qu’a ne retenir les sources qui nous arrangent. (Biais de confirmation)
Afin de limiter ces risques de non objectivité, Osons Comprendre donne sa méthode ou procédure, terme utilisé et appliqué dans le jargon nucléaire.

Les 5 commandements d’Osons Comprendre, voire 6 sous condition pour ce dernier.

          1) Remonter aux sources
               Et tout vérifier, voire revérifier
 

    2) Les meilleures sources (Sciences, méta analyses)
         Niveau 1, (bas) = témoignage, opinion.
         Niveau 2, Rapports ou études

         Niveau 3, Meilleures études, dont Sciences étonnantes. …
Exemple :
https://scienceetonnante.com/2021/04/30/covid-aerosols/

Ou : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-06/etat_des_lieux_niveau_preuve_gradation.pdf (Façon méta analyse)

    3) Apprendre à penser contre soi-même.
       Aller chercher des infos contradictoires, se remettre en question
       (Eviter les biais de confirmation)

     4) Apprendre à changer d’avis.
        Exemple Bure (Site retenu pour enfouir des déchets radioactifs)
         Si on arrête le nucléaire demain, que fait-on des déchets existants ?

     5) Prendre le temps
         Sauter des étapes (faire à la 6-4-2), c’est prendre le risque de faire des erreurs.

      6) Débattre et réfléchir ensemble.
          C’est parfait à condition que ce ne soit pas une discussion de comptoir.
           (Chacun arrive les mains dans les poches, expose opinion ou témoignages.)

Exemple récent, avec un peu de recul sur les infos « en continue » : L'étude su la chloroquine et son effet sur la Covid, quel niveau de preuve ?

Autre exemple local : La présence éventuelle du chlorure de vinyle monomère dans l’eau potable (VCM).

 Pour traiter ce problème, avons-nous les bases ?

Le VCM : Est-ce un gaz ou des particules ?

La réunion du 4 janvier n’a pas répondu clairement à cette question.

Le site : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/eau-et-chlorure-de-vinyle-monomere-cvm indique qu’il s’agit d’un gaz organique très volatil faiblement soluble dans l’eau.

Pour savoir où et comment il faut rechercher des traces éventuelles de CVM, il importe d’être certain de la nature de ce CVM.

« Mécaniquement » ou physiquement, un gaz volatil, peu soluble dans l’eau, va se stocker naturellement dans les parties hautes des canalisations.

Des particules en suspension dans l’eau n’auront pas le même comportement, la méthode de recherche sera différente.

A la question de savoir si l’intervenant avait des références dans le domaine de recherche de CVM, pas plus de réponse claire de mon point de vue.

Retour à l'énergie électrique :

Lien vers la vidéo Osons Comprendre horizon 2050.
Nucléaire VS 100% renouvelable : ce qu'il faut savoir pour choisir - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=FFkSWgiGyyo

Qui dit nucléaire dit déchets radioactifs.
Projet de Bure (Même source Osons Comprendre)
https://www.youtube.com/watch?v=6UlDUe4CfvA

vendredi 18 février 2022

Greenwashing ?

 Encore un article de Médiapart, cette fois au sujet des projets européens concernant la neutralité carbone.

Comment classer les centrales au gaz et nucléaires dans ces projets, pas si simple.







vendredi 11 février 2022

Hydrogène vert

 Parmi d'autres collectivités (dont Morbihan, image ci-contre), La Roche-sur-Yon (La Roche-Agglo) se lance dans l'hydrogène vert.

Encore beaucoup de chemin à faire pour vulgariser la production et l'utilisation de l'hydrogène vert qui a aussi ses détracteurs.

Afin de se forger une opinion, un reportage sur le bus à hydrogène de La Roche-Agglo suivi de quelques liens au sujet de l'hydrogène et d'un autre extrait d'infos plus généralistes en lien avec les énergies primaires et le "vecteurs" d'énergie afin de tenter de donner un sens aux mots utilisés sans trop savoir ce qu'ils recouvrent.

Bus à hydrogène (La Roche-Agglo)

Source : Un bus à hydrogène en partie réalisé par Toyota livré en Vendée (msn.com)

Un bus à hydrogène en partie réalisé par Toyota livré en Vendée

Auteur : Quentin Guéroult

 Afin de réduire les émissions de ses transports en communs, le département de la Vendée a fait l’acquisition d’un bus à hydrogène. Doté d’une pile à combustible conçue par Toyota, ce bus a été fabriqué par l’entreprise portugaise Caetano Bus. Une station à hydrogène a également été ouverte à La Roche-sur-Yon pour l’occasion.

Après les taxis, place aux bus ! Toyota poursuit le développement des motorisations à hydrogène dans le domaine de la mobilité, et a livré au conseil départemental de la Vendée un premier bus à hydrogène réalisé en collaboration avec le fabricant portugais Caetano Bus. Ce bus appelé H2.City Gold (https://www.h2-mobile.fr/vehicules/bus-hydrogene/toyota-h2-city-gold/) mesure 12 mètres de long et est doté d’une pile à combustible de 60 kW transformant l’hydrogène en énergie électrique. Cette pile est associée à un moteur électrique de 180 kW (240 CV env.).

Cette motorisation fournie par Toyota permet au bus de parcourir “plus de 400 kilomètres” avec un seul plein, selon les données fournies par Toyota. Le plein, justement, est quant à lui effectué “en moins de 9 minutes” grâce à la rapidité de recharge que permet le carburant hydrogène. Cinq réservoirs 350 bars de 312 litres chacun sont installés sur le toit de ce bus d’un nouveau genre, devrait pouvoir transporter 87 passagers à la fois. Une version plus courte mesurant 10,7 mètres existe, et peut accueillir 64 passagers.

Une station à hydrogène ouverte pour l’occasion



Afin de recharger le bus facilement, une station multi-énergie a également été ouverte à La Roche-sur-Yon. Comme l’indique Toyota, celle-ci propose “de l’hydrogène produit par électrolyseur avec de l’électricité provenant pour partie des éoliennes du site de Bouin”, mais également du gaz naturel “issu des méthaniseurs installés dans les exploitations agricoles du département”, ou encore “de l’électricité produite par des centrales photovoltaïques locales”. L’hydrogène disponible peut en tout cas être utilisé par tous les véhicules compatibles, puisque trois pistolets — 700 bars, 350 bars petit débit et 350 bars gros débit — y sont disponibles.

https://www.youtube.com/watch?v=VQ9c0rWf6LA Source TV Vendée.

https://www.youtube.com/watch?v=AFZZoMc8PjU Electrolyse pile à combustible Source « CEA »

https://www.youtube.com/watch?v=dUv3U9w1xz4 Idem source « Esprit sorcier »

https://www.youtube.com/watch?v=M18rjDY7h_Q Physique chimie 1ère S

Energie primaire Energie finale Vecteur d'énergie

Source (Extrait) : https://www.pensermieux.com/definitions/energie-primaire-energie-finale/

ENERGIE PRIMAIRE

ÉNERGIE FINALE

NON, L’ÉLECTRICITÉ N’EST PAS UNE ÉNERGIE

Vous l’aurez certainement remarqué, le diagramme ci-dessus n’indique pas la présence de l’électricité dans le mix énergétique. Et pour cause, dire que l’électricité est une énergie constitue un abus de langage. En effet, l’électricité doit plutôt être considérée comme un vecteur d’énergie, et est créée à partir d’autres énergies : la combustion du charbon, la fission d’atomes d’uranium, la force du vent, les rayons du soleil…
La production et l’acheminement vers le consommateur de cette énergie va ensuite causer des pertes.
Remarque MV, problème des fameux rendements (dont perte en ligne) à prendre en considérations. D’où avantage de consommer local, y compris l’électricité.

Tout d’abord le stockage de cette électricité. Indispensable notamment dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables dont la production est intermittente, le stockage peut se faire au moyen de différentes techniques. Celle que l’on connait le plus est la batterie, généralement lithium-ion, qui peut stocker une quantité limitée. L’efficacité énergétique de cette solution de stockage, qui est la quantité d’énergie récupérée par rapport à la quantité d’énergie que l’on a initialement cherché à stocker, oscille entre 70% et 80%. D’autres solutions à plus grande échelle existent comme les stations de pompage (efficacité énergétique de 80%) l’air comprimé (efficacité énergétique de 40 à 50%) et l’hydrogène (efficacité énergétique d’environ 30%).

Ajoutons à cela le transport de l’électricité sur le réseau, jusqu’au consommateur, qui est responsable d’une nouvelle perte d’énergie de 2% à 3%. Et une fois arrivée jusqu’au consommateur final, l’énergie va subir une nouvelle transformation : celle du réseau vers l’appareil. Cela peut-être une transformation en chaleur, comme dans le cas d’un four électrique ou d’un chauffage. Cette énergie peut également être mécanique, comme une voiture ou un ventilateur. Enfin, elle peut garder sa nature électrique pour l’éclairage, l’informatique, etc.

Tout cela fait que pour 1 kWh d’électricité finale, il aura, en moyenne, fallu produire 2,58 kWh d’électricité. (Coef. 2,58 = décision politique pour ne pas trop pénaliser le chauffage électrique par radiateurs à la mode à partir des années 70, le coef réel serait > 3,2, pour mémoire, le rendement des centrales thermiques, y compris nucléaires, est légèrement au-dessus de 30%, d’où coef réel plus proche de 3,2.) Note MV 2022

DÉFINITION DE L’ÉNERGIE FINALE

L’énergie finale est celle qui est consommée et facturée à l’utilisateur, en tenant compte des déperditions qu’a subi l’énergie, durant sa production, son transport et sa transformation. Comme nous l’avons vu précédemment, elle concerne principalement l’électricité puisque l’énergie qu’elle apporte au consommateur a subi de multiples transformations depuis sa production jusqu’à son utilisation finale. A l’inverse, le pétrole, le gaz et le charbon ne subissent que très peu de pertes lors de leur transformation et leur transport.

Pour mémoire, le combustible dont nucléaire ? Depuis l’extraction du minerai venant de mines à l’étranger, raffinage, transport, mise en pastilles, etc. avant d’être introduites dans les réacteurs des centrales, EDF calcule le CO2/kWh avec du combustible prêt à l’emploi livré au pied des centrales.

CONSOMMATION D’ÉNERGIE FINALE EN FRANCE


En France, la consommation d’énergie finale s’élève à 151 000 tep, en baisse depuis le pic de 2004 à 169 000 tep. Le pétrole est la principale énergie finale consommée (44%), devant l’électricité (24%) et le gaz naturel (20%). Les énergies renouvelables (biomasse, déchets) occupent 10% de cette consommation d’énergie finale. Notons toutefois un point important : il s’agit du type d’énergie facturé au consommateur final. Cela signifie que les 24% d’électricité auront été produit par des énergies primaires (nucléaire, charbon, pétrole, gaz, énergies renouvelables). 22% de cette électricité étant issu d’énergies renouvelables, on peut calculer la part de cette énergie à 15% (0,1+(0,24*0,22)). L’usage du charbon dans la consommation finale est quant à lui marginal, représentant une part de 1%.

Autres images ajoutées (Source Internet)
Ci dessous : Energie électrique pour obtenir 1 kg d'hydrogène et restitution en électricité.
Emissions de CO2 (Manque pour l'hydrogène vert ou pas)
(Pour 1 kWh, pour obtenir de grammes CO2/kWh, diviser les valeurs indiquées par 11,7)

vendredi 4 février 2022

Tricastin

 Encore un "Copier-coller" d'un article de Médiapart du 26 décembre 2021.
Cette fois il s'agit d'une fuite radioactive à la centrale du Tricastin.

Outre la dangerosité ou pas pour l'environnement de cette fuite radioactive, l'article nous apprend comment on élimine les eaux radioactives résultantes de ce type de fuite.
Ces eaux sont mélangées avec une eau "propre" afin de réduire le taux de radioactivité, ensuite on envoie le tout dans la nature, ici dans le canal de Donzère/Mondragon pour terminer dans le Rhône.

Ce mode de dilution des éléments indésirables plus ou moins polluants s'applique à nos déchets après tri (bac de Reste) via filière compostage censé valoriser le Reste.
Afin de rendre le compost présentable, on ajoute du broyat (végétaux broyés) dans le compost de sorte que les % d'indésirables rentrent dans les normes du compost industriel commercialisé.

Bonne lecture !