mardi 17 juillet 2018

Au jour le jour (22) D5

Une partie de la D5 (Route de Bagnols) a été restaurée en été 2015, les réseaux humides (eau potable & assainissement), ainsi que les réseaux secs (électricité & téléphone) ont été refaits, chaussée neuve avec un bitume de qualité imposé par le cahier des charges voies départementales.

Depuis quelques temps, 3 regards se sont descellés, si j'en crois les dires des riverains, le problème a bien été signalé d'autant plus que le bruit soudain est fort désagréable pour ceux qui se reposent de retour du travail.

Le bruit est encore plus violent lorsque deux véhicules se croisent au niveau des deux regards de la photo ci-contre.

Normalement, la vitesse est limitée à 30 km/h dans la traversée du village, lorsqu'il y a dépassement de la vitesse, le bruit augmente, devient même un peu sinistre, au point de se demander si la plaque du regard n'a pas quitté son logement ?

Le troisième regard, au droit du N° 135, descellé est moins proche du bord de la chaussée, les claquements se produisent en direction d'Uzès lorsque qu'un véhicule n'a personne en face, dans ce cas il n'est plus utile de raser les murs, en contrepartie, il y a roulage sur le regard.

Le descellement, bien que plus ancien, n'occasionne pas de nuisances sonores aussi fortes que les deux regards cités précédemment.

En soi, rien de bien grave, ce sont des aléas de chantier à ramener sur le nombre total de regards posés, c'est peu, pour une raison ou une autre il peut y avoir exceptionnellement des loupées qui sont à corriger, ceci fait partie du contrat.

Il suffit (*) de les signaler au maître d'oeuvre du chantier, les maîtres d'oeuvre et leurs prestataires sont normalement assurés, doivent pouvoir offrir un niveau de garantie, surtout quand il s'agit de chantiers sur une voie départementale.

Ici, pour une traversée de village, où il y a des prestations de responsabilité communale (réseaux secs et humides, trottoirs, parkings, etc.), seul le revêtement de chaussée est de responsabilité départementale,  pour cette raison, le département délègue et demande à la municipalité d'être le maître d'ouvrage.

(*) Il suffit ?
C'est généralement la règle en affaires quelles qu'elles soient, sauf localement où ça ne se fait pas de demander à certains prestataires réparer ce qui ne répond pas au besoin.

Lors de cette visite des anomalies de réalisation ont été confirmées, il n'a pas été retenu de les faire corriger sous garantie ?
Il est plus "sympa" pour l'intervenant de lui demander un devis de mise en conformité aux frais des usagers de la régie d'eau. 
En général, les usagers ne s'intéressent (malheureusement) pas trop aux affaires communales, ça passe sans être su.
A titre d'exemple, toujours sur la D5 en direction d'Uzès, sur la commune suivante, il y a eu des travaux sur l'adduction d'eau potable, les tranchées n'avaient pas été traitées correctement lors du rebouchage, des affaissement se sont produits. 
Le défaut a été corrigé assez rapidement "ceci faisant partie du contrat". Il a suffit que l'élu en charge des travaux le rappel au maître d'oeuvre.

Au passage, Rue Bel' Air (rue communale), un regard a été re-scellé et mis au niveau de la chaussée. Ici, la rue est classée "piétonne" par le GPS, un passage étroit empêche la circulation des voitures (même d'entrée de gamme) récentes. Seules les 2CV, 4L voire anciennes R5 pouvaient passer.

Cette réactivité pour un "perfectionnement" semble dépendre de qui fait la demande ?

Pour la forme et dans l'espoir de provoquer une réactivité du maître d'ouvrage ou du maître d'oeuvre, j'ai rédigé un petit courrier à ces deux responsables du chantier.
Envoyé par courriel le 17 juillet 2018



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