vendredi 20 juillet 2018

Pesticides


Le 1er juin 2018 à St Quentin, conférence du SMAGE des Gardons organisée par l’association St Quentin la Poterie Environnement. Le film en introduction du débat portait sur l’évolution des collectivités vers le « sans pesticides ».
Ce n’est pas simple à mettre en place, mais c’est faisable après quelques tâtonnements.
Passer brutalement de sans pesticides pose des problèmes si le personnel n’est pas formé, des outils et matériels adaptés sont nécessaires, selon les configurations plus d’huile de coude. Les administrés doivent être informés du passage au « sans pesticides ». Informés également qu’il peut y avoir des loupés. Les nouvelles pratiques d’entretien ne sont pas des solutions définitives. Un stade ne s’entretient pas comme un espace vert. Les gazons artificiels augmentent les surfaces peu perméables = plus d’eau pluviales à évacuer. …
Dans le langage commun, on parle de "mauvaises" plantes. En réalité, ce sont des plantes que nous ne souhaitons pas voir.
L'expression qui convient est : "plantes indésirables".
Parmi ces plantes indésirables, certaines peuvent retenir notre attention.
Plante indésirable ci-dessus = Valériane rouge.
https://www.youtube.com/watch?v=On6GGK11Yus

De même pour les voiries et trottoirs, chaque fissure ou joint est colonisé par la nature, immanquablement l’herbe va pousser. On aurait envie de boucher les fissures, ce qui augmente l’imperméabilité du sol. Aucune solution miracle, la nature a ses droits il faut les prendre en compte.
Certaines collectivités positives en mettant ces plantes indésirables en valeur, connaitre leurs noms, leurs propriétés. Ceci peut faire l'objet de parcours pédagogiques.


Pour ceux qui seraient choqués de voir pousser les mauvaises herbes sur le trottoir ou le long de son mur côté trottoir, le maire a la possibilité de prendre un arrêté demandant aux riverains de désherber devant chez eux. Ce type d’arrêté est dans l’esprit du devoir de déneiger le trottoir devant sa propriété.

En marge du débat, le sujet de la présence de vignes dans les villages, voire proches de lieux publics dont des écoles, peu de possibilités d'intervenir, c'est du domaine privé, on touche l'intérêt du viticulteur. ....
Il faut s'en remettre à l'agriculture raisonnée, qui n'abuse pas de traitement, qui ne traite pas si le vent est trop fort.
Ce problème n'est pas traité dans le cadre des PLU (Plans Locaux d'Urbanismes) ce qui est regrettable. Il y aurait lieu de prévoir des distances "sanitaires" entre les cultures faisant l'objet de traitement et les habitations.


Pour les particuliers que nous sommes, il y a des choses à retenir, le SMAGE éditent des fascicules dont :
" Mon potager sans pesticides" et "Mon jardin d’agrément au naturel".


Employé comme adjectif : herbicide, insecticide, biocide, fongicide

Effectivement « pesticides », ça sonne mal.
Mieux vaut utiliser phytosanitaire, ça sonne mieux, la vente de poisons passe mieux !
Pourquoi pas phytopharmaceutique ?
Certains ont l’art de trouver des mots pour rendre anodin un poison.

Il n’en reste pas moins que les pesticides sont des poisons à la base, ils peuvent faire des dégâts, exemple :

Phyto = Préfixe utilisé dans les mots ayant un rapport avec le monde végétal. Donc phytosanitaire concernerait la santé du monde végétal.

Doux euphémisme : http://www.uipp.org/
UIPP = Union des Industries de la Protection des Plantes ! ? Diantre !
Qui sont-ils ?

Extrait du site UIPP.org :

« Nos adhérents

Syndicat des entreprises de la protection des plantes, l’UIPP compte 22 adhérents du secteur agricole et représente 95% du marché agricole. Elle rassemble plus de 5 500 salariés dans toute la France issus de grandes et plus petites entreprises. 

Que du beau monde à priori !
Bayer et Monsanto étant ceux fréquemment cités.

Mauvais exemple de ce 20 juillet 2018 (Un vigneron) !

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