http://www.ademe.fr/impacts-environnementaux-leolien-francais
Extrait :
Résumé :
Cette étude a pour but de fournir des données précises sur
les impacts environnementaux de la production éolienne avec les spécifiés du
parc français sur terre et prévu en mer. L’étude a également pour objet de
quantifier et qualifier sur des indicateurs l’état des ressources primaires
utilisées pour la production d’électricité d’origine éolienne et la pression
exercée sur ces ressources.
L’étude consiste à traduire les consommations et
émissions de matières ou d’énergies résultants de la fabrication, de l’installation,
de l’exploitation et du démantèlement des éoliennes en impacts environnementaux
potentiels.
Suite du site de l'Ademe, lien : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/impacts-environnementaux-eolien-francais-2015.pdf
Pour information au sujet d’Ecoinvent : (A la source de l'ACV Éolien cités)
La base de données « Ecoinvent »
Ecoinvent est une base de données dont
l'usage et la reconnaissance des utilisateurs en font le leader incontestable
sur le plan mondial. Une grande majorité des logiciels d'Analyse de Cycle de
Vie l'intègrent en raison de la transparence prouvée en ce qui concerne la
provenance des données utilisées ainsi que leur mode d'obtention, d'évaluation
ou d'intégration dans les calculs. Les données proposées via un site internet
sont évaluées par des experts indépendants et se basent exclusivement sur des
informations industrielles provenant pour la plupart :
· De groupements tels que Plastics Europe, FEFCO (groupement d'industriels
d'emballages tels que le carton et le papier) ;
· De rapports internationaux établis par des experts sur des nombreuses
technologies ;
·
De statistiques nationales de l'électricité et de l'énergie ;
·
De rapports environnementaux des associations et des entreprises ;
·
De publications scientifiques reconnues.
Suite source Ademe citée plus haut : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/impacts-environnementaux-eolien-francais-2015.pdf
Résultats de l’ACV Eolien terrestre (Extrait)
Les données récoltées et utilisables concernent 3658
éoliennes, pour une capacité totale de 7111 MW, représentant 87,2 % du parc
effectif en 2013
Hypothèses de
modélisation
Fabrication
• Rotor : mélange fibres de verre/époxy
• Nacelle : prise en compte des technologies de la
génératrice (asynchrone, synchrone à rotor bobiné ou synchrone à aimants
permanents); inventaire recomposé concernant la masse d’aimants permanents
• Mât : distinction béton ou acier (modèle utilisé :
acier peu allié)
• Fondation : type gravitaire utilisé, masses extrapolées
des données récoltées
Installation
des parcs
• Transport routier : Nacelle / Rotor : 1025 km ; Mât :
600 km ; Fondation : 50 km béton, 600 km acier
• Assemblage : 0,5 kWh / kg assemblé d’éolienne,
Ecoinvent
• Transformation des sols : données Ecoinvent sur la base
d’une machine 800 kW
• Route d’accès : 10 km par parc (données Ecoinvent)
• Raccordement réseau : 1 km de câble par éolienne
(données Ecoinvent)
Utilisation et
maintenance
• Changement de 15 % de la nacelle et une pale de rotor
(d’après P. Padey, 2013)
• Transport agent de maintenance : 2160 km / an (données
Ecoinvent)
Fin de vie
• Acier, fonte, cuivre, aluminium : 90 % recyclé, 10 %
enfouis
• Aimant permanent : 100 % enfouis
• Plastiques, composites (fibres de verre – époxy) : 100
% incinéré
• Béton : 100 % recyclé
• Transport des matériaux en fin de vie : routier 200 km,
sauf le béton 50 km
Extrait
conclusions :
Impact sur le changement climatique (émission de CO2) et
demande cumulée en énergie
Le taux d'émission
du parc français est de 12,7 g CO2 eq/kWh (valeur similaire avec celles données
par le GIEC ou les autres études académiques). Le taux d’émission est faible
par rapport à celui du mix français, estimé à 79 g CO2/kWh (année de référence
2011). L’éolien terrestre est particulièrement efficient : la demande cumulée
en énergie correspond à 12 mois de production (temps de retour énergétique de
12 mois), soit de l’ordre de 5 fois moins que le mix électrique français en
2011.
Résultats de l’ACV Éolien maritime
Parc éolien représenté Les 6 sites résultant des appels
d’offres sont pris en compte, soit 424 éoliennes représentant 2916 MW.
Hypothèses de
modélisation
Fabrication
• Rotor : mélange fibres de verre/époxy
• Nacelle : génératrice synchrone à aimants permanents ;
inventaire recomposé concernant la masse d’aimants permanents
• Mât : distinction béton ou acier (modèle utilisé :
acier peu allié)
• Fondation : type jacket utilisé sur le modèle Adwen ;
mono pieu et gravitaire sur le modèle Alstom
Installation
des parcs
• Les transports des machines sont calculés en fonction
des localisations de chaque parc
• Levage et montage : données des bilans carbone fournis
par les constructeurs
• Transformation des sols : données Ecoinvent sur la base
d’une machine 2 MW en mer
• Pas de route d’accès
• Raccordement réseau : 1 km de câble 32kV par éolienne
et 20 km de câble 150kV par parc
Utilisation et
maintenance
• Consommation des bateaux de maintenance : 7500 l de
fioul par éolienne par an Fin de vie
Fin de vie
• Acier, fonte, cuivre, aluminium : 90 % recyclé, 10 %
enfouis
• Aimant permanent : 100 % enfouis
• Plastiques, composites (fibres de verre – époxy) : 100
% incinéré
• Béton : 100 % recyclé
• Transport des matériaux en fin de vie : maritime 20 km,
routier 200 km, sauf le béton 50 km
Impacts :
Impact sur le changement climatique (émission de CO2) et
demande cumulée en énergie
Le taux d'émission
du parc français est estimé à 14,8 g CO2 eq/kWh. Cette valeur est en moyenne
20% plus faible que celle donnée par les constructeurs des parcs éoliens en mer
: la différence est essentiellement due au manque de précision sur les données
des phases de construction et de démantèlement. Le taux d’émission reste faible
par rapport à celui du mix français, estimé à 79 g CO2/kWh (année de référence
2011).
L’éolien en mer est particulièrement efficient : la
demande cumulée en énergie correspond à 14 mois de production (temps de retour
énergétique de 14 mois).
Réserves de
l’ACV
La problématique des ressources en ACV
La consommation de
ressources permet de satisfaire les besoins humains avec la production des
biens et services qui permettent de répondre aux attentes des individus. En
contrepartie l'exploitation des ressources induit directement ou indirectement
des émissions dans l'air, l'eau et le sol qui génèrent des dommages
environnementaux. Les dommages environnementaux sont évalués par l’ACV.
Mais celle-ci ne donnent pas d’indicateur d’impact sur les
ressources elles-mêmes, et ne peut donc pas servir d’aide à la décision pour
limiter la pression sur les ressources sensibles. (2)
Cette problématique permet de faire le lien avec
l'économie circulaire : une meilleure exploitation des ressources doit
permettre d'une part une diminution des impacts liés aux produits et services,
mais aussi de réduire la charge économique de l'extraction et du transport des
ressources et matériaux.
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