samedi 28 avril 2018

Ancien captage (1)


Petit préambule avant d'en arriver à l'ancien captage.

La journée du 23 avril a commencé par une information au sujet des bouches incendie vandalisées lorsque la température augmente.

Vandalisées, car ces bouches sont utilisées en guise de douches pour se rafraîchir.
Risques encourus, jusqu’à 3 ans prison et 45 000 € d’amende quand même !

Mieux vaut réfléchir à 2 fois ! Et les pompiers doivent pouvoir compter sur les bouches incendies.

J’ai pensé utile de le rappeler à BP10-17.
En effet la bouche d’incendie vers la déchèterie est utilisée pour arroser les nouvelles plantations.
N’ayant pas d’eau dans mon puits pour arroser mon potager, je serais en droit de penser que je pourrais faire de même en utilisant une bouche d’incendie proche.
Si ce n’est pas possible, il me reste deux solutions :
1)      Prendre l’eau à la maison, 45 mn par m3 et à 4,56 €/m3 pour 90 m3/an, compris assainissement.
2)      Prendre à la fontaine, 20 mn de pompage par m3 + essence pompe et un peu + de « rouge » pour le Kubota.
Elles sont moins risquées, qui plus est, respectueuses du « Bien Commun ».

BP10-17 voit les choses autrement, le lieu est communal, la municipalité ne paye pas son eau consommée à la régie d’eau. Ce serait donc autorisé de « vandaliser » les bouches incendie dans ce cas pour le « Bien Commun » ?
(Vandaliser est un terme fort dans ce cas pour arroser des plantes, mais au regard de l'utilité pour les pompiers, c'est le terme qui convient, ces bouches leurs sont destinées.)

Par ailleurs, deux poids, deux mesures ne gêne pas, les camarades élus de BP10-17 d’une autre commune reprochent de ne pas payer son eau à la régie de la même commune ?
En raisonnement politicien, la réponse est toujours avec des œillères et toujours sans appel !
Par un mode de gestion sain, pour l’exemple, la pédagogie, inciter à faire des économies d’eau potable n’est pas pour demain. Rien retenu des effets néfastes de la sécheresse 2017.

Retour au sujet ancien captage. 

Concrètement, où en est l’ancien captage hors service, nappe de surface asséchée pendant la période des vendanges 2017 ?

Après discussions, BP10-17 me remet les clés de l’ancien captage afin de voir si l’eau est revenue, et pour quelles raisons il ne fonctionnerait pas.

Il y a bien de l’eau au fond du puits, par contre l’installation est en désordre, commutateurs, capteur niveau d’eau. …

Ce captage a été « bidouiller » a plusieurs reprises à partir d’un coffret électrique existant, pas de croquis de modification, les consignes ont sans doute été données oralement par l’intervenant et naturellement oubliées une ou deux saisons plus tard ?

« Bidouillages » ? Qui paye ? Le titre de cet article aurait pu être « Cash à l’eau (6) » en reprenant l’historique.

Comment ça marche ?

En essayant de se replacer dans diverses logiques possibles de l’intervenant, après quelques manipulations de vérification, la pompe fonctionne avec la condition de sécurité « niveau d’eau suffisant ».
Un BP10-17 est venu me rendre visite pendant l'opération en quasi inspecteur des travaux finis. 
Il souhaitait descendre sur la plateforme rouillée, pour quelle raison ?
Je l'en ai dissuadé en lui faisant remarquer que je n'avais pas de corde pour le sauver en cas de chute au fond du puits.

Un peu de radotage :

Toujours sans disconnecteur, voir simple clapet anti-retour afin de ne pas polluer l’eau du puits par siphonnage des sulfateuses ou flaques d’eau polluée en laissant négligemment l’embout du tuyau dans une flaque d’eau.

Passons, que dire, qu’écrire lorsque le sujet n’intéresse pas malgré les risques sanitaires évidents.

Message de compte rendu du 23 avril 2018 :

"Bonjour, (Commission eau)


Remise en route ancien captage.

Volume d’eau au fond du puits : Environ 3 m3 par mètre de hauteur d’eau.

Niveau d’eau : 1,90 m et repérage câble poire de niveau d’eau. (Ø du puits 2 m)
Photo ci-contre.

Infos pour mémoire.
Au mois d’août 2012, hauteur d’eau 2,50 m en plein été.
Pluies : (Relevés MV Rue de la Côte)
Moyenne 2008/2016 : 839 mm
En 2012 : 619 mm
En 2017 : 389 mm


Remarque perso de principe ! ?
Je ne connais pas la nappe d’eau, ni son débit, mais avec une pompe de 12 m3/h, si un client insiste un peu longtemps, (30 mn), le
suivant risque d’attendre que l’eau revienne ?

Positions des sélecteurs pour rendre actif le bouton extérieur.
S’il y a besoin d’arrêter le captage, il est préférable de couper l’arrivée générale de courant au disjoncteur ou au coffret sur le côté droit. (*)

La remise en route est confidentielle, probablement que pour quelques heures.

La station de remplissage est à réparer suite au gel. Les agriculteurs on besoin d’eau pour les traitements, il sera vite su que cet ancien captage fonctionne à nouveau.

MV."

(*) Afin d'éviter de tester toutes les positions de sélecteurs lors d'une remise en route.

Et pour quelle raison le capteur de niveau d'eau a été remonté sous la plateforme ?

Pour information, principe de détection (ou capteur) niveau d'eau suffisant autorisant la fonction pompage.
Ici, le détecteur a la forme d'une poire. Cette poire est creuse de telle sorte à flotter entre deux eaux. Elle contient une bille "libre" conductrice électriquement.


En position 1, le circuit est fermé, le courant électrique de contrôle passe, d'où signal : "Niveau d'eau suffisant".

En position 2, poire pendue au bout du câble, le circuit est ouvert, d'où absence de signal : "Niveau d'eau suffisant". 
Le pompage n'est plus possible par sécurité pour la pompe.

Sauf pour ramener à portée de main la poire afin de pouvoir tester son bon fonctionnement en lui donnant alternativement les positions "1" ou "2", cette poire doit rester pendue au bout de son câble à attendre que l'eau revienne.
"C'est étudié pour !"

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