Le 10 avril 2020 en période confinée cause
Covid-19, Alliance décide de reprendre petit à petit ses activités et le
Service Exploitation intervient à Vallabrix sur les installations Eaux Usées
(EU) et Adduction Eau Potable (AEP).
Pour ce qui concerne AEP, un nouveau contrat
est mis en place avec ajout du suivi du réservoir dont le contrôle du bon fonctionnement
de la station de surpression au réservoir.
Donc le 10 avril était la première fois où le
Service Exploitation intervenait au réservoir, malheureusement non accompagné
par un représentant de Vallabrix en cette période de confinement.
Après avoir pris connaissance du Compte Rendu
d’Intervention (CRI) du 10/04/2020 en copie ci-contre, on peut constater que la
partie concernant le captage des Sablons (Station pompage sur le CRI)
est bien documentée.
Pour le réservoir eau potable, c’est sommaire pour
le moins !
Sur cette 1ère page pour le
réservoir, l’index des compteurs d’eau est noté, l’index EDF n’a pas été
relevé.
Pour le réservoir, pas mieux, seul point
concret : « Contrôle et mise à niveau pression d’air … => réajusté à 1 b ?
Visiblement, l’intervenant ne doit pas bien
être informé à ce sujet où il faut expliquer la raison de ce réajustement de
pression.
Là intervient la particularité de notre
installation de surpression hors normes car surdimensionnée.
Nous avions besoin de surpresser de 0,8 b
(consigne) alors que la station de surpression est prévue pour 2,8 b.
Avec une consigne aussi basse (0,8 b) faire comme
d’habitude est inadapté.
Pour la pression air du ballon il faut regarder
la pression d’enclenchement surpression, pression basse qui provoque le
redémarrage d’une pompe de surpression, sur notre installation, le redémarrage
se produit à 0,5 b. A cette pression il faut retirer 0,2 b pour déterminer la
pression en air (donc 0,3 b) de gonflage du ballon et ceci ballon vide d’eau.
Il est possible que cette pression soit trop
basse pour ce nouveau modèle de ballon, pour sa durée de vie notamment ?
C’est à Alliance d’expliquer en s’appuyant sur
les recommandations écrites du fournisseur du ballon.
Constatant que la station de surpression n’a pas un
traitement aussi rigoureux que celui du captage, il m’a semblé utile de prendre
connaissance des indications portées sur le nouveau contrat.
La partie descriptif « Contrôle du bon fonctionnement
surpression » se situe sur la page 5 ci-dessous du contrat.
Si on regarde les points à contrôler :
Le contrôle de la pression en air du ballon
aurait été fait, sauf que je ne l’ai pas constaté lors de mon passage mensuel
ce 30 avril ? (Détail page 4)
Contrôle des 3 pompes et de leurs variateurs,
dont débit ?
Le débit serait intéressant à connaître, mais
comment procéder pratiquement ?
Pour les variateurs, fonction auto adaptative
pour réguler le débit via variation de vitesse de rotation des pompes, il
serait également intéressant de savoir si ça fonctionne.
Utiliser un tachymètre à l’ancienne pour
vérifier la vitesse de rotation pompe, ou via une fonction du coffret contrôle
commande surpression.
Pour la pression du réseau, il suffit de lire
l’afficheur sur le coffret contrôle commande. Ce 30 avril, la pression du
réseau fluctuait entre 0,5 et 1,31 b toutes les 5 mn 30’
Le contrôle de la présence de chlore a bien été
réalisé.
Le relevé des index compteurs d’eau a été
réalisé, l’index EDF n’a pas été relevé comme c’est le cas au captage.
Le temps de fonctionnement des pompes n’a pas
été relevé.
Contrôle mensuel au
réservoir du 30 avril 2020
Avec les mêmes moyens de mesure de pression
qu’utilisés le 31 mars 2020, rien n’a changé pour la pression en air du ballon,
ballon vide d’eau s’entend.
Sur le CRI du 10 avril la pression
aurait été réajustée à 1 b, je ne l’ai pas constaté.
Pour mémoire, un ballon de 300 litres
correctement gonflé en air contient une centaine de litres d’eau en ordre de
grandeur.
Ici, gonflé à 0,8 b depuis sa mise en place, à
la pression maxi 1,31 b le 30 avril, le ballon contenait une cinquantaine de
litres, soit la moitié du possible pour un ballon de 300 litres.
Le débit instantané constaté le 30 avril peu
avant 10 h était 113 litres par minute.
Avec ce débit instantané, la cinquantaine de
litres d’eau stockée dans le ballon correspond à 26 secondes de répit pour les
pompes sur 5 mn de fonctionnement minimum imposé depuis l’intervention Canonge
du 22 août 2019 : https://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2019/08/2019-08-22-Intervention-Canonge.pdf
Cette intervention (trop tardive)
du 22 août a permis de limiter le nombre de démarrages par heure des pompes,
très dommageable pour la durée de vie des pompes et pour le réseau d’eau soumis
aux variations de pression à chaque démarrage des pompes.
D’une quarantaine de démarrages par heure avant
intervention, et ceci depuis près de 6 ans, nous sommes tombés à une dizaine de
démarrages par heure.
On notera que la présence d’un ballon de 300
litres n’apporte pas grand-chose pour le nombre de démarrages par heure, sans
ballon nous aurions 12 démarrages par heure.
Au mieux en allant vers la centaine de litres
d’eau, (gonflage air = 0,3 b), nous obtiendrions une petite minute de répit,
soit 6 mn de temps de cycle d’où une dizaine de démarrages par heure au lieu de
12 sans ballon.
L’optimisation du fonctionnement (sans ondes de
pression dans le réseau) de la station de surpression est à chercher ailleurs,
le ballon n’est pas la solution, d’ailleurs en version standard un ballon
(symbolique) de 8 litres est prévu.
Compte tenue de la difficulté de se faire
comprendre sur ces sujets techniques auprès d’Alliance, de plus ces problèmes
techniques très pointus dépassent les compétences de la plupart d’entre nous, il
me semble nécessaire de voir si ces prestations ne pourraient pas être assurées
par la régie de Collorgues.
La régie de Collorgues a la compétence de
maîtrise d’œuvre, Canonge ne l’avait pas lors de l’installation de la station
de surpression en 2013, il a été fait appel à Amévia, bureau d’études d’Alès.
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