Reçue par courriel le 8 juillet 2018.
Selon ses centres d'intérêts, parfois, des courriels de promotions retiennent notre attention, c'est le cas en ce qui me concerne pour la "Règle du 10ème homme" (ou femme).
Dans un groupe de 10 personnes, parfois un "Guide" à la tête soutenu par neuf "Béni-oui-oui", il est sain de trouver un avocat du diable afin d'élargir le champ de vision, ce serait le rôle du 10ème homme ou femme.
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Connaissez-vous la règle du 10ème homme ?
Chère lectrice, cher lecteur,
Je vais vous raconter une histoire édifiante. Nous sommes le 6 octobre 1973. Jour du jeûne de Yom Kippour, fête sacrée pour les juifs. Les préparatifs vont bon train, l’humeur est joyeuse, insouciante. Chacun se réjouit de se retrouver en famille en ce jour férié. Quand soudain tout bascule. Les armées syrienne et égyptienne attaquent Israël à la vitesse de l’éclair. Cet assaut surprise simultané sur deux fronts par deux armées parfaitement coordonnées tombe comme un coup de massue. Profitant de l’effet de surprise total et de leur écrasante supériorité numérique, les armées arabes progressent sans rencontrer de résistance pendant 48h. Toutes les défenses du pays sont balayées. Les pertes sont énormes. C’est la panique. Mobiliser l’armée, organiser la défense, acheminer les troupes sur le front, préparer un plan de riposte… chaque seconde est précieuse. Ce n’est que grâce à une erreur stratégique majeure de Sadate, le leader égyptien, qu’Israël put prendre l’offensive et repousser l’invasion. Il s’en est fallu de rien qu’Israël soit rayée de la carte.
Et pourtant ils
savaient
Les services secrets israéliens avaient eu vent de cette
opération !
Nombre d’informateurs avaient prévenu de l’imminence d’une attaque. Pire, malgré des mouvements de troupes d’envergure à la frontière, le renseignement israélien a jugé bon de ne rien faire. Plus grave encore, 6h avant l’attaque, un conciliabule secret au sommet de l’Etat réunit :
Ils décident de ne rien faire. Malgré tous les signes avant-coureurs. Malgré tous les avertissements. Malgré l’évidence des preuves objectives. En dépit du bon sens. Leur aveuglement fut total. Comment en sont-ils arrivés là ? Comment ont-ils pu ne pas voir toutes ces preuves concordantes soulignant l’imminence d’une attaque ? Comment ont-ils pu être aveugles à ce point ? Parce que tous les stratèges, conseillers militaires et pseudos experts s’accordaient à :
C’est donc par pure idéologie que décision a été prise de ne
RIEN faire.
Pas par ignorance. Pas par méprise. Mais bien par refus conscient d’accorder du crédit à une théorie divergente.
La règle du 10ème
homme
Que nous apprend cette histoire ? Que le destin d’un pays tout entier repose sur la décision de quelques personnes, au sommet de l’Etat. Que l’aveuglement d’une poignée de décideurs peut avoir des conséquences incalculables. Mais elle révèle aussi que les catastrophes peuvent être évitées. Il suffit :
Cela, c’est la
règle du 10ème homme.
Son principe ? Si 9 personnes pensent pareil, le rôle du 10ème homme est de penser différemment. De proposer un éclairage différent. Une vision divergente. D’apporter la contradiction, peu importe la solidité et l’évidence de la position des 9 autres. Peu importe la faible probabilité que cela arrive. Le 10ème homme a pour rôle d’imaginer le pire. De démontrer en quoi cette alternative est crédible. Et d’envisager un plan au cas où son hypothèse se réaliserait. Seul un avis extérieur, indépendant et libre penseur peut formuler ce type d’analyse vitale. Or, l’exemple de la guerre de Kippour révèle combien un tel homme eut été nécessaire !
Aujourd’hui, rien
n’a changé
Aujourd’hui, plus que jamais, les voix divergentes sont étouffées, les visions alternatives méprisées, les libres penseurs et lanceurs d’alerte attaqués. Songez à la crise de 2008. Souvenez-vous de la crise grecque. Là encore, beaucoup n’ont pas voulu y croire. Et pourtant certains avaient cherché à nous alerter. Ils ont été marginalisés. Ouvrez Le Monde, Libération, Les Echos… Ecoutez RMC, RTL, France Inter… Regardez TF1, LCI, BFM… Toujours les mêmes invités, toujours les mêmes points de vue, les mêmes arguments. Pas de contradicteurs, pas de « dissidents ». On nous matraque avec une pensée consensuelle, une doxa ressassée inlassablement. C’est tantôt « la croissance », tantôt « les retraites », tantôt l’ « Europe ». On stigmatise des boucs émissaires au lieu de chercher à comprendre, à analyser sans parti-pris, sans idéologie. Alors, où trouver une information indépendante de qualité ? Qui ose penser « out of the box », en dehors des cadres. Qui ose poser les bonnes questions, démêler le vrai du faux, tirer les bonnes conclusions. Nous avons trouvé le 10ème homme de l’économie
Nous avons déniché un homme qui n’a pas peur de dire haut et fort ce qu’il
pense.
Un économiste qui ne s’embarrasse pas du politiquement correct. Qui ne s’intéresse qu’aux faits, et rien qu’aux faits. Seuls les lecteurs du Vaillant petit économiste ont la possibilité de bénéficier de toute son expertise. Ce que je vous propose, c’est une opportunité rare. Celle de profiter en exclusivité de ses analyses de fonds. Chaque mois recevez son point de vue sur l’actualité brûlante. Chaque mois découvrez ses analyses chiffrées, accessibles et exploitables :
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C’est maintenant qu’il faut agir ! Être prêt pour demain afin de bien vivre aujourd’hui. Pour en savoir plus, cliquez sur le bouton ci-dessous. À votre bonne fortune, Le Vaillant Petit Économiste Source : Marius Schattner et Frédérique Schillo, La Guerre du Kippour n’aura pas lieu. Comment Israël s’est fait surprendre, Paris, André Versaille éditeur, 2013. PS : Si vous ne me connaissez pas, je suis le Vaillant Petit Économiste. À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous ces petits secrets que les banquiers, journalistes et politiques VUS À LA TV vous cachent soigneusement. Inscrivez-vous. C’est gratuit et garanti sans spam. Vous recevrez 3 à 4 fois par semaine une nouvelle chronique. |
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Très bien en soi pour la règle du 10ème homme, après c'est au lecteur d'apprécier la finalité de ce type de publications, prendre du recul peut être utile.
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