Tentative de
compréhension
Le ballon à vessie de 300 litres de notre ligne
de surpresseurs est rapidement hors d’usage, probablement à cause de conditions
d’utilisation inadaptées dans ce cas peu standard.
Quelques connaissances acquises lors de
consultations auprès d’installateurs de surpresseurs ou auprès d’un fabricant
de ballon avec ou sans vessie.
La pression de gonflage en air
conseillée est 0,7 b, les fabricants de ballon conseillent 0,2 b en-dessous de
la pression enclenchement, soit 0,3 b pour notre configuration.
Ceci permettant à l’eau d’entrer dans le ballon dès 0,5 b afin d’optimiser le volume d’eau amortisseur.
conseillée est 0,7 b, les fabricants de ballon conseillent 0,2 b en-dessous de
la pression enclenchement, soit 0,3 b pour notre configuration.
Ceci permettant à l’eau d’entrer dans le ballon dès 0,5 b afin d’optimiser le volume d’eau amortisseur.
De plus, la mise en pression d’air doit se faire ballon vide d’eau, il n’y a
pas de vanne de vidange d’eau.
2) Fréquence enclenchement déclenchement élevée, une quarantaine de cycles/heure. Cette
fréquence est excessive. Elle engendre une usure du matériel et une
surconsommation électrique.
Fréquence enclenchement = Autre problème à résoudre.
Fréquence enclenchement = Autre problème à résoudre.
- Notion
de fatigue mécanique à prendre en compte, ce qui ressemble à de
« l’obsolescence programmée ! ?».
Une vessie supporterait moins de 100 000 cycles selon un fabricant de ballon, même ordre de grandeur pour une enveloppe de ballon sans vessie.En se basant sur une quarantaine de cycles par heure, la vessie serait hors service au bout de 3,5 mois seulement.
Au passage, cette notion de fatigue à cause de la pression qui évolue entre 0,5 et 1,5 b doit s’appliquer au réseau d’eau potable. Cette onde de surpression est envoyée dans le réseau, l’eau étant incompressible, il y a probablement une onde de dilatation des conduites en PVC pour compenser cette montée en pression.
Extrait : « La fatigue désigne l'endommagement d'une pièce sous l'effet d'efforts variables : forces appliquées, vibrations, rafales de vent… Alors que la pièce est conçue pour résister à des efforts donnés, l'application et le retrait d'efforts plus faibles peut provoquer sa rupture : si une vis de diamètre 6 mm peut tenir un objet de 1000 kg (*), elle peut en revanche casser si on lui suspend un objet de 100 kg un million de fois de suite. » (*) A considérer comme valeur limite, mais sans détruire la vis.
3)
Notre
mode de suivi ne permet pas de constater cette faible durée de vie du ballon.
Il faudrait plus de vérifications avec un équipement adapté dont un compresseur
d’air sur site et manomètre faible pression. Un manomètre même professionnel
0-12 b ne voit pas 0,3 b.
Pour savoir si la vessie est percée, la solution fiable consiste à vider l’air, s’il sort de l’eau, la vessie est hors d’usage. D’où présence d’un compresseur et manomètre sur place pour favoriser un suivi correct.
Pour savoir si la vessie est percée, la solution fiable consiste à vider l’air, s’il sort de l’eau, la vessie est hors d’usage. D’où présence d’un compresseur et manomètre sur place pour favoriser un suivi correct.
4) Face
à ces complications de suivi, un équipement plus rudimentaire serait
intéressant, à savoir un ballon sans vessie avec visualisation du niveau d’eau
dans le ballon.
Inconvénient du ballon
sans vessie, l’air emprisonné est en contact avec l’eau, l’air se dissout dans
l’eau, ce qui nécessite de vidanger l’eau du ballon de temps à autres afin de
reconstituer le matelas d’air.
Avantage : Consigne
simple à expliquer, ne nécessite pas de matériel.
- Dans ce genre de recherches, la plupart du temps, on se retrouve face à des commerciaux, la vente est l’objectif premier. Les informations techniques passent au second plan ou voire présentées de sorte à orienter vers un produit « phare ».
- Il est prudent d’essayer de comprendre ce qu’on nous raconte.
- Ici, concernant les ballons de surpresseurs, il faut faire appel à des réminiscences de cours de physique niveau seconde technique des années 1960.
Théorie 'd'approche' ballon 300 litres sans vessie
ou avec vessie
|
||
Loi de Mariotte : 'V*P= constante' (à température constante); V = volume en litres ;
P = pression absolue en bar (b) (par rapport au vide). Exemple : pression 0,3 b mesurée au manomètre est une pression relative par rapport à la pression atmosphérique = 1 b, la pression absolue correspondante est donc 1,3 b. Règle pour un ballon à vessie : gonflage 0,2 b en dessous de la pression d'enclenchement de 0,5 b dans notre cas est nécessaire pour permettre à l'eau à 0,5 b de pouvoir entrer dans la vessie ce qui assure la fonction tampon amortisseur du ballon lorsque l'eau monte en pression. Pour mémoire, avec ou sans vessie (élasticité vessie négligée), lorsque la pression de l'eau (eau non compressible) dépasse la pression de gonflage, la pression de l'air emprisonné (air compressible) est égale à celle de l'eau. En conséquence le volume d'air (P*V= constante) évolue à l'inverse de la pression absolue de l'eau. |
Quelques diagrammes de
simulation d’où découlent le fonctionnement de ces ballons surpresseurs.
Diagramme N°1
Etat actuel avec
consigne de gonflage air à 0,7 b (en présence d’eau
emprisonnée à 0,2/0,3 b ! ?).
L’eau emprisonnée dans la vessie serait à
prendre en compte. Ce volume emprisonné n’est pas connu et augmente avec le
temps, la vessie est percée, l’air passe côté eau, l’air se dissolvant dans l’eau,
à chaque cycle baisse de pression 1,5 b à 0,5 b, l’eau ‘gazeuse’ part dans le
réseau et est remplacée par l’eau neuve du réservoir. = Inconvénient d'un ballon sans vessie, et, sans disposer des avantages.
Après un certain temps, n’ayant
pas de possibilité de vidange d’eau, à laquelle s’ajoute un suivi insuffisant, l’eau
va finir par prendre toute la place de l’air, ce sera comme s’il n’y avait pas
de ballon.
Conséquences pour les surpresseurs ? (L'avenir le dira. ...)
Conséquences pour les surpresseurs ? (L'avenir le dira. ...)
Diagramme N°2
Avec consigne pression enclenchement « - 0,2 b » des constructeurs de ballon à vessie
Avec
le respect de la consigne « -0,2 b » le volume d’eau amortisseur est
plus important,
+ 8 litres, ce ne semble pas très préjudiciable dans notre cas.
+ 8 litres, ce ne semble pas très préjudiciable dans notre cas.
Diagramme N°3
Exemple plus
conventionnel de pression =3 b (Pression de confort pour les usagers)
Dans
cet exemple, le ballon de 300 litres ne permet qu’un volume utile d’eau de 57
litres, avantage, l’amplitude gonflement et dégonflement vessie est moindre, presque
divisée par 2, donc la vessie est moins sollicitée (moins de fatigue) à ce
niveau de pression.
Diagramme N°4
Exemple pour un ballon
sans vessie dans notre configuration.
Ici, le discours commercial est
approprié : « Avec un ballon sans vessie, le volume utile d’eau est
moindre, 80 litres au lieu de 104. » (Voir diagramme N°2.)
Pour la maintenance, voir page 1, paragraphe 4), beaucoup plus aisée sans avoir recours à un compresseur et manomètre basse pression.Un simple regard sur la visualisation du niveau d'eau suffit lors des relevés hebdomadaires d'index des compteurs d'eau.
Exemple de ballon inox sans vessie et avec niveau d'eau.
Voir si nécessité de prévoir un filtre à air particulier sur le robinet prise d'air ?
On notera qu'en l'état actuel, vessie déchirée, gonflage avec un compresseur de bricolage, (Contenant de l'huile), pour regonfler lorsque la vessie est percée, il n’est pas certain que
les conditions sanitaires soient mieux respectées qu’en utilisant l’air ambiant
dans le cas d’un ballon sans vessie.
Ne pas oublier la notion de fatigue, (Exemple
vis Ø 6 Wikipédia page 1) l’enveloppe est soumise a un effort
d’éclatement sur la partie cylindrique à cause de la pression qui évolue de 0,5
à 1,5 b. (1)
(1) A priori, en unités
d’avant 1960/70 connues par tous (anciens ou jeunes), par estimations et en
ordre de grandeur, épaisseur de l’enveloppe = 1,65 mm
en inox ‘alimentaire’, résistance élastique 20 kg/mm2, d’où pression 6 b max selon
le constructeur.
Autre propriété de cet inox : Rupture (= éclatement) à 60 kg/mm2 environ, soit
à une pression de 18 b.
1 mm2 correspond à un fil Ø 1,13 mm, 20 kg n’altèrent pas ses
propriétés, à 60 kg = rupture.
Dans notre cas, ce fil de 1 mm2 est soumis à un effort de 1,7 kg à 0,5 b
(enclenchement surpresseurs) suivi d’un effort de 5 kg à 1,5 b, soit + 3,3 kg
(arrêt surpresseurs).
Ici, il y a lieu de
prendre en compte cette notion de fatigue.
Ceci revient à ajouter / retirer une charge 3,3 kg 40 fois par heure à celle de
1,7 kg suspendue en permanence à ce fil de 1 mm2. 3,3 kg = environ 5% de la
charge de rupture.
La vis ‘Wikipédia’ lâche à
un million de répétitions ajout/retrait de 10% de la charge limite.
Un million de répétitions à raison de 40 répétitions par
heure équivaut à 3 ans de durée de vie.
Pour une durée
de vie de 10 ans, dans nos conditions
actuelles de fonctionnement, pression de 0,5 à 1,5 bar, le fabricant du ballon devrait garantir 3 à 4 millions de
cycles.
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