Suite à la consultation du
tableau de suivi de l’eau potable locale, bref article pour faire le point.
Avant d’écrire sans savoir, quelques prises d’informations de bonnes sources sont nécessaires afin de ne pas inventer.
Prise de rendez-vous à la
permanence de l’adjoint délégué à l’eau & assainissement.
Questions posées par
écrit afin d’y voir plus clair :
1)
Des
consommations en dents de scie, probablement dues à des fuites.
2)
Présence
d’une pièce plastique dans un compteur du réservoir, compteur bloqué ?
3)
Gel
de la station de remplissage.
4)
Utilisation
HP/HC (Heures pleines/Heures Creuses EDF) au captage.
5)
Questions
diverses.
Par chance en allant à la
mairie, j’ai rencontré le maire, puis arrive l’adjoint délégué à l’Eau et
Assainissement. Dans le bref temps dont je disposais, quelques précisions
complémentaires à mes questions.
Afin de ne pas montrer du doigt un élu
plus que l’autre, retour au code "BP10-17" qui désigne un ensemble de fonctions
d’élus et non une personne en particulier.
1) Consommations
en dents de scie, effectivement une fuite (au moins) chez un particulier est à
prendre en compte.
Extrait du
tableau de relevés des compteurs réservoir
Semaine (environ)
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m3 sortis réservoir
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1ère semaine
février
|
125 m3/jour
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3ème semaine
février
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85 m3/jour
|
1ère semaine mars
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130 m3/jour
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3ème semaine mars
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95 m3/jour
|
En principe, la consommation d'eau est presque aussi régulière qu'une horloge au cours des saisons. "A météo stable, consommation stable sur une semaine", les variations sont faibles, de quelques m3 en moyenne/jour sur une semaine, et non en dizaines de m3 comme dans l'extrait de ce tableau.
Aura-t-il une remise sur la facture d’eau de ce particulier ? C'est la règle pour ceux qui savent réclamer.
Aura-t-il une remise sur la facture d’eau de ce particulier ? C'est la règle pour ceux qui savent réclamer.
Aura-t-il
une contrepartie, par exemple contre remise d’une facture de réparation
réalisée par un professionnel ? Ce n'est pas la règle usitée.
Pas de
réponse sollicitée de ma part sur ces deux questions par manque de temps pour
aller dans le détail. Les réponses apportées sont issues des habitudes de pratique.
Une réponse "concrète" obtenue à prendre en tant que "La Vérité est :"
« Globalement les relevés ne sont pas fiables selon BP10-17, la faute à l’employé ? ».
« Globalement les relevés ne sont pas fiables selon BP10-17, la faute à l’employé ? ».
2) Explication
sur la présence de cette pièce plastique, suite à une réparation ou
autre ?
« On ne sait pas. »
3) Gel
station remplissage.
Utilisation
pour autres besoins que traitements, sa destination et objet de subvention.
Faits
constatés, report de la responsabilité sur l’employé municipal et aussi à cause de probable
copie de clé de la station de remplissage entre utilisateurs et amis. (Cette
clé est spéciale, normalement plus difficile à copier ?)
4) Utilisation
HP/HC
Il
semblerait y avoir une tendance ou consigne pour placer le sélecteur sur
HP à cause d’un manque de pression chez des usagers, sachant qu’il y a des
surpresseurs pour résoudre ce problème ?
Pour
mémoire, la pression dans les tuyaux croit de 1 bar (ou kg/cm2) avec 10 m de
hauteur.
Si en
passant en HP, on gagne 0,5 m au point mini réservoir plein, on gagne 0,05 bar,
quasi négligeable, l’usager qui se plaint ne doit pas voir la différence ?
Réponse
évasive, et report de responsabilité sur l’employé municipal. « On ne lui demande pas ! »
La position du sélecteur HP/HC sur HC permet d'économiser en milliers d'Euros/an.
La position du sélecteur HP/HC sur HC permet d'économiser en milliers d'Euros/an.
5) Questions
diverses
Il semble
que la station de remplissage soit utilisée pour pallier le manque d’eau pour
des besoins autres que sulfatages, non autorisés.
Abreuver des
animaux par exemple ?
Soit !
Actuellement
les nappes d’eau secondaires sont toujours taries, dont l’ancien captage.
Sera-t-il
possible d’ouvrir la station de remplissage à d’autres usagers de Vallabrix qui
contribuent au financement de la régie d’eau pour arroser des potagers ?
A priori ce
sera non. (Logique, un passe droit serait aggravant, l'eau gratuit est un avantage "social" accordé aux agriculteurs qui travaillent des terres sur la commune, abonnés ou pas à la régie d'eau.)
Pour l’ancien captage, la rivière a coulé,
il devrait y avoir de l’eau ?
Elle a
coulé seulement une journée, ce sont des eaux de ruissellement. Il faudra des pluies plus conséquentes pour régénérer les nappes secondaires et pour voir couler la rivière, également à l'ancien captage.
L’idée de
placer une horloge afin de fixer des heures de fonctionnement n’est pas
définitive, peut-être d’autres solutions ?
J’ai
rappelé : retour à une pompe comme à l’origine soit 3 m3/h pour respect
des autorisations de prélèvement et éventuellement une temporisation pour
limiter en nombre de m3 la prise d’eau par engin.
Pompes de captage surdimensionnées : Il en va de même pour le captage des Sablons, seule ressource en eau potable de la régie d'eau, les responsables municipaux ou intervenants ne lisent pas les documents officiels.
Ceux qui valident l'augmentation d'autorisation de prélèvement ne regardent pas l'installation, autorisent 28 m3/heure alors qu'une pompe prélève 32 m3/h. Le chlorage tel qu'installé détourne un dixième environ du volume capté, donc non enregistré par le compteur du captage.
6) Hors
échanges, mais après quelques recoupements.
Il y a bien
eu des fuites chez des particuliers qui permettent d’expliquer des consommations en dents de scie.
Peut-être BP10-17 ne savait pas ?
Dont dans une résidence secondaire,
l’installation extérieure a gelé et créé une fuite constatée par les riverains,
l’employé municipal a coupé l’eau, une fuite traitée.
Il y en a
peut-être eu d’autres que les usagers présents ont résolu d'eux-mêmes, 2/3 jours à fortes
gelées ont eu lieu, l'eau à gelée dans les cours intérieures du village.
Avant de tout mettre ce qu'on ne sait pas sur le dos de l'employé municipal, peut-être s'informer et chercher à comprendre serait plus positif dans l'intérêt des usagers ?
Discussion difficile,
BP10-17 ne se tient pas à des points précis, change de sujet, haussements
d’épaules, « je ne préfère pas en
discuter ». …
Il y a eu la multiplication
des pains, chez nous, il ressort plus
d’eau du réservoir que ce qu’on en met. ... Et changer l'eau en vin ? Mais ce serait avec modération !
Rien compris, ou ne veut pas
comprendre ?
Raison expliquée à plusieurs
reprises (dont en réunion) à cause de l’installation non conforme du chlorage, une proportion,
environ un dixième du volume capté ne passe pas par le compteur d’eau du
captage. Piquage de l’eau nécessaire au chlorage en amont du compteur,
réintroduction dans la canalisation en aval du compteur.
Sans parler de la marge d'erreur des compteurs (5% ?) qui augmente avec l'ancienneté des compteurs, 10 ans au captage, 8 ans au réservoir. Si on veut chercher les "pouillèmes" il faut commencer par changer les compteurs, et une grande rigueur (même heure) dans les relevés d'index rapprochés. Une fois par semaine est l'idéal, lisse les écarts de consommation dus aux fins de semaine par exemple.
Des relevés rapprochés rigoureux ne sont valables qu'avant et après réparation d'une fuite afin de voir l'incidence de cette fuite par à la consommation d'eau habituelle connue.
Exemple de sujet de
diversion :
Scandale selon un BP 10-17 ! ?
« On prend les
municipalités pour des vaches à lait, alors qu’il n’en coûte qu’une dizaine d’€
pour un particulier, pour une municipalité, frais d’annonce légale 500 € ».
Par rapport à une affaire de près d’1 M€, ce n’est pas important en somme, mais indispensable légalement, heureusement pour la mise en concurrence.
Par rapport à une affaire de près d’1 M€, ce n’est pas important en somme, mais indispensable légalement, heureusement pour la mise en concurrence.
Vérification faite, journal en
mains, pour clore cette discussion de comptoir.
Sans connaitre le tarif des
annonces légales, annonce classique d’un particulier 5 lignes = surface d’un
timbre, coût une dizaine d’Euros. L’annonce légale pour l’école occupe un quart
de page, rien de surprenant que le coût se chiffre en centaines d’Euros.
Ajout du 2 avril 2018.
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"Cash à l'Eau" fait encore des vagues dans la Gazette de Nîmes du 22 mars 2018.
Concernant le 1er paragraphe, des ressemblances sont possibles, serait-ce dû au fait du hasard ? |
Il se peut aussi (localement) que l'homme ne sait pas qu'il ne sait pas. Ce qui n’empêche pas de donner une réponse "Vérité" en toutes circonstances. Méthode redoutable d’enfumage de masse. |
Lors des transferts de compétence, des oublis en disent longs sur la complexité des contrats avec les gros délégataires. |
La SAUR a du souci à ce faire ! |
Le 30 mars 2018, ajout d'opportunité :
Cash Investigation présenté par Elise Lucet a inspiré la Gazette de Nîmes ! |
Seule la Gazette de Nîmes est citée, d'autres journaux locaux ont repris les informations de l'émission Cash Investigation du 13 mars dont le Midi-Libre, lien :
http://www.midilibre.fr/2018/03/15/nimes-l-agglo-et-saur-douches-par-cash-investigation,1640618.php
http://www.midilibre.fr/2018/03/15/nimes-l-agglo-et-saur-douches-par-cash-investigation,1640618.php
Libre appréciation des lecteurs au sujet des critiques (façon langue de bois semble-t-il) anti Cash Investigation en fin d'article du Midi-Libre.
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