Avertissement, Selon l’article
de Médiapart du 27 janvier 2019 : https://www.mediapart.fr/journal/france/260119/grand-debat-les-secrets-d-un-hold,
l’impartialité et la neutralité de ce Grand Débat ne seraient pas garantis par
la CNDP (Commission National du Débat Public). Si ces informations sont
exactes, quelle sera la crédibilité de ce Grand Débat ?
Le 5 janvier 2019, locaux La Provence à Marseille |
Bien que peu d'illusions à se faire, ci-dessous ma contribution au Grand Débat.
Grand Débat proposé par le Président de la République en réponse à la révolte "Gilets Jaunes".
Ce Grand Débat oublie le pouvoir d'achat entre autres, certaines questions telles que présentées peuvent être dangereuses au regard de l'effort de solidarité.
En effet, quand il est demandé "quels services publics à supprimer ?", si la réponse est la Sécurité Sociale ?, voire le Sénat ?, Sénat plus représentatif de la ruralité, qui se trouve être le seul "parti" légèrement dans l'opposition face à l'Assemblée réduite à être une chambre d'enregistrement.
Dans ces deux cas, le plus de libéralisme est le gagnant. Pas certains que ce soit à l'avantage des Gilets Jaunes.
Le 18 janvier 2018, à Souillac Occitanie (Photo le Parisien) |
Idem par rapport aux migrants qui n'ont pas choisi leur lieu de naissance, il est indigne de ne pas chercher d'autres solutions pour le long terme, avec le réchauffement climatique, il n'y aura pas assez de place aux pôles nord et sud. L'Affaire du Siècle a dépassé les deux millions de soutiens, de quoi alimenter un "RIC" (Référendum d'Initiative Citoyenne).
Selon le nombre de réponses peu réfléchies ou "radicales" par manque de culture Politique, les dangers peuvent être graves pour la Démocratie et la République.
- - - - - - -
Ma contribution
Voici la liste exhaustive du Président 32 questions posées aux Français (en
bleu).
Réponses en noir.
Certes avec 66,10%
des suffrages exprimés, le candidat Emmanuel Macron est notre Président
légitime. Néanmoins au 1er tour, le candidat obtient 24,01 % des
suffrages exprimés ce qui devrait relativiser « C’était dans le programme » dont la transformation de
l’ISF. Ne pas oublier qu’il y a une part de votes « Contre » le Front National qui ont permis les 66,10 %
du second tour. De même pour l’Assemblée depuis le passage au quinquennat, le
fait de voter dans la foulée après la présidentielle nuit au débat, le fait
d’être parrainé par le Président change la donne par rapport aux concurrents.
Après l’expérience de
4 quinquennats, le septennat permettait l’alternance et finalement plus de
prise en compte des électeurs. Ce 4ème quinquennat montre peut-être
la limite du système en aboutissant à la révolte « Gilets Jaunes ».
Sur les impôts et les services publics
1. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?
Fiscalité équitable sur tous les revenus et retour à l’ISF qui tient compte des revenus.
Chaque contribuable devant contribuer à la solidarité nationale
proportionnellement à ses moyens.
2. Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Impôts indirects dont
la TVA sur les produits de premières nécessités
dont l’alimentation et les énergies.
A proportion, dans l’état actuel, les ménages à faibles revenus, loin des
transports en commun sont pénalisés par rapport revenus aisés des grandes
agglomérations bien équipées.
3. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
Avant d’investir, l’intérêt général doit
passer avant le prestige « politicien » voire clientéliste, s’assurer
du rapport qualité/prix. Le choix « arrangé » des intervenants dans
les affaires publiques doit être recherché et dénoncé. Donc contrôles plus
approfondis. Et une meilleure protection des lanceurs d’alerte va de
soi.
A niveau du citoyen lambda, il n’est pas simple d’argumenter, mais au
regard d’articles ou documentaires d’investigation on découvre des modes de
gestion qui ne sont pas des modèles de bonne utilisation des deniers publics
dont le SIAAP (Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération
Parisienne).
A l’échelon plus local il serait possible d’en citer d’autres.
A l’échelon plus local il serait possible d’en citer d’autres.
Heureusement, tous les Politiques ne sont pas des politiciens. Les
Politiques respectent mieux l’intérêt général tout en étant économes des
deniers publics.
4. Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop
chers par rapport à leur utilité ?
« C’est une
blague ? ». Ceux qui ont pensé à cette question ne doivent pas avoir
de souci de services publics proche de chez soi, ou de problèmes pour se rendre
à quelques dizaines de km vers un service public.
5. A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et
comment les financer ?
Pour certains services publics qui touchent la solidarité dont la Sécurité Sociale, caisses de retraites, les machines où il faut répondre en appuyant sur une touche de téléphone ne sont pas adaptées à toutes les situations. Rien ne vaut un contact humain.
Pour certains services publics qui touchent la solidarité dont la Sécurité Sociale, caisses de retraites, les machines où il faut répondre en appuyant sur une touche de téléphone ne sont pas adaptées à toutes les situations. Rien ne vaut un contact humain.
Comment financer ? Si l’Europe était un tant soit peu sociale, mêmes
taxes quelle que soit la multinationale, aller vers un même code du travail,
mêmes protections sociales, les services publics seraient moins tirés vers le
bas. Le libéralisme ne le permet pas, il ne produit quelques gagnants et
beaucoup de perdants.
Financement
de la protection sociale dont assurance et retraite, la main-d’œuvre industrielle (ouvrier) est
en voie de disparition. Le commerce en ligne, (avant les super et
hyper-marchés) supprime des emplois. Résultat moins de contribution pour le
social, d’où des mesures d’austérité (hausse CSG) de plus en plus difficile à
supporter pour certains.
L’idée de faire cotiser « les robots » présentée comme
irréaliste est peut-être à reconsidérer.
De plus, ce type de commerce moderne, sous prétexte des bas prix = plus
de clients, nuit à la société du point de vue conditions de travail, ou mise en
concurrence des fournisseurs qui dépasse l’entendement.
6. Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en
priorité ?
Question pas vraiment comprise. Retour à
« Liberté, Egalité, Fraternité » en ajoutant Solidarité et Laïcité.
Sur l'organisation de l'Etat et des collectivités publiques
Sur l'organisation de l'Etat et des collectivités publiques
7. Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités
locales ?
Ne me prononce pas sur le trop. Si les échelons
éloignent le citoyen des lieux de décision, le résultat est négatif.
8. Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de
décision et d'action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour
quels services ?
Oui, au niveau municipal, obligation de mieux
consulter (*) les citoyens, mais ceci passe par une re-Politisation qui
commence par l’instruction civique à l’école, notamment sur le fonctionnement
des Conseil municipaux concrétisé par un Conseil (consultatif) des jeunes.
(*) Trop d’enquêtes publiques sans réelles
participations de masse, de ce fait les remarques ne sont pas prises en compte.
Si on ajoute un comportement « politicien » de certains élus pour
imposer leurs projets, ceci contribue au désintéressement des citoyens à la vie
publique, voire détourner les électeurs vers les extrêmes.
9. Comment voudriez-vous que l'Etat soit organisé et comment peut-il
améliorer son action ?
En tant que citoyen lambda,
je serais prétentieux, peut-être trop de Ministres inconnus, trop de
« Com. », dont quand une mesure ne passe pas ce serait par un manque
de pédagogie ! ?
Il faut considérer les citoyens
adultes. Les actions du gouvernement doivent être sobrement présentées, doivent
être le résultat d’une étude et non une théorie à partir de laquelle on oblige
les faits à s’y plier, ce serait du stalinisme façon libérale.
L’idée de supprimer le Sénat
est une mauvaise idée, il représente la ruralité, de plus, devenu le seul
« parti » où l’on trouve un peu d’opposition face à une majorité de
députés du même bord et peu représentatif de la réalité de terrain. D’où l’expression parfois utilisée
« Elus devenus hors sol ».
10. Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ?
Il serait nécessaire de définir ce qu’on entend par
administration. Si on parle de l’administration du Sénat, la rendre moins
opaque serait légitime. Si on parle de l’administration fiscale, elle est
probablement compétente sur les objectifs qui lui sont fixés.
Si ce sont des objectifs en faveur du libéralisme, ils
ne peuvent pas répondre aux besoins sociaux.
Les administrations dépendent des élus me
semble-t-il ? (Elles sont à leur image.)
11. Comment l'Etat et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour
mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que
proposez-vous ?
L’Etat a pris l’habitude de se décharger sur les
collectivités locales sans donner les moyens qui vont avec. La dernière réforme
concerne la taxe d’habitation (baisse, voire suppression) sans réelle
compensation durable. Dans un 1er temps l’Etat compense à l’€, soit
et après ?
Au 1er degré, la suppression d’un impôt se
vend bien auprès des électeurs, mais donne un mauvais signal. Il est exact que
les impôts locaux actuels ne sont pas équitables, variable (en €, comparer les taux est politicien = enfumage) d’une commune à
l’autre, c’est cette réforme qu’il fallait, y compris de la taxe foncière et
non une suppression sans compensation durable.
Sur la
transition écologique
D’une manière générale,
comme a dit le Président Chirac « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! ».
Rien n’a changé depuis. Il est certain que chaque citoyen doit participer
concrètement à son niveau (économie d’énergie, tri des déchets, etc.), ça ne
suffira pas, il faut le faire et l’enseigner, mais ceci revient à vider l’océan
avec une cuillère.
Pour atteindre les objectifs
souhaitables pour ne pas amplifier le changement climatique, c’est au niveau de
la planète qu’il faut agir, c’est le travail des Politiques qui prendra du
temps dans ce contexte mondial.
En attendant une prise de conscience
mondiale, tout comme chaque citoyen, l’Etat doit agir à son niveau pour
l’exemple.
Les mesures prises ne
doivent pas prendre un aspect punitif, cette « goutte d’eau » qui a
enclenchée la révolte « Gilets Jaunes ».
Les taxes sur les produits
énergétiques (TICPE) rapportent près de 38 milliards d’€. Utilisation :
seulement 7 milliards pour la transition
énergétique, 1,7 milliard pour les transports. A quoi sert le reste (Etat,
Régions, Départements) ? Avant d’augmenter ces taxes, une explication
accessible à tous de l’utilisation est indispensable.
12. Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné
en priorité ?
Réponse dans le texte ci-dessus.
13. Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple
pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ?
L’isolation (de masse) de tous les bâtiments publics
ou privés est la priorité, ensuite viennent les moyens de chauffage émettant le
moins possible de CO2. Les vieilles voitures se classent au même niveau que les
vieilles chaudières après avoir améliorer les transports en commun (notamment
en zone rurale). Le financement vient de la TICPE, d’une taxe carbone véritable
« non d’une poudre à perlimpinpin » en guise de taxe carbone.
14. Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur
un plan financier ?
La méthode du crédit d’impôt
en était une, à condition d’avoir une logique dans l’attribution, avoir
supprimé les fenêtres pendant un temps est incompréhensible.
Ce sont des investissements
généralement lourds où des avances de fonds sont nécessaires avant de
bénéficier du crédit d’impôt. Un fonctionnement façon tiers payant comme dans
le domaine de la santé pourrait aider les foyers modestes.
15. Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se
nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ?
Se déplacer = transports en commun. (Analyser
objectivement l’impact des voitures électriques, ne pas faire comme le tout
électrique des années 70 qui a conduit à plus consommer de l’électricité plus
ou moins « propre »). Le moyen de transport à favoriser est celui
qui a le meilleur rapport (CO2) /prix d’achat du moment en fixant un ordre de
grandeur (en années) de validité. Il faut soutenir les chercheurs, les avancées
de la recherche permettent d’affiner les choix pour le futur.
Pour les livraisons locales,
notamment en milieux ruraux, les camions sont indispensables. Par contre un camion
qui traverse un pays pour aller vers un autre pays est un camion de trop, le
ferroutage devrait être obligatoire.
(Niveau national, notamment
pour les orientations générales)
Se loger Aider le logement social, (APL Bonus / Malus sur les taxes foncières
pour les propriétaires de logements à louer selon la qualité isolation
thermique). (Niveau national)
Se chauffer : Toujours analyse objective à la base selon le lieu du logement
rural ou urbain.
En ville un chauffage
collectif bien géré, bien suivi, peut à la fois être économe en énergie et
émissions CO2.
A la campagne, le chauffage
au bois est le moins cher, certes, mais émet du CO2 (combustion du carbone) et
des particules fines (vallée de l’Arve). Ramener le CO2 seulement sur la phase abattage
et conditionnement comme le fait l’Ademe n’est pas objectif, le cycle CO2 est
de 100 ans environ.
Les moyens de chauffage au
bois peu polluant ne sont pas nombreux et nécessitent un « mode
d’emploi » qui n’est pas mis en avant. (Orientation niveau national)
Se nourrir : Privilégier et encourager la production locale respectueuse de la
biodiversité. (Orientation nationale, conception locale)
16. Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition
environnementale ?
Respecter les engagements de
l’Etat pour commencer (Affaire du siècle
= plus de 2 millions de soutiens début janvier 2019). Ne pas prendre à la
légère tous les signaux qui vous sont envoyés, que ce soit du Giec, de Nicolas
Hulot et bien d’autres associations environnementales.
17. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à l'égard de la biodiversité ?
Le résultat du travail des
chercheurs indépendants est un point de départ obligatoire d’où soutenir
la recherche.
Ensuite, un temps
d’adaptation peu être accordé par secteur (industriel et agricole) à condition
que ce temps d’adaptation serve à avancer et non à reculer comme se semble le
cas actuellement.
18. Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international
pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs
concurrents étrangers ?
Pas simple dans l’état actuel de
délitement européen et international ?
Pour l’Europe, si le résultat du référendum 2005 avait été compris (plus de social, moins de libéral) nous n’en
serions peut-être pas à un tel niveau de défiance. Résultat de comportement politicien à vue courte que
nombre de citoyens ne veulent plus entendre.
Au niveau européen, voir un
système de taxes sur les produits lié au mode d’obtention du produit, moins ce
produit tient compte de la transition écologique plus il est taxé.
Sur les
institutions, la démocratie et la citoyenneté
19. Faut-il reconnaître le vote blanc ?
OUI, cela va
bientôt se compter en décennies que nous sommes contraints à voter
« Contre » le pire.
20. Faut-il rendre le vote obligatoire ?
D’abord redonner
confiance : Oui à la Politique, Non à la
politique politicienne seulement pour imposer le libéralisme ou faire rentrer
dans un moule. La droite, la gauche traditionnelles et En Marche ne diffèrent
qu’à la marge, d’où plus en plus d’abstentions.
21. Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives
pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?
Les services de l’Etat
doivent pouvoir simuler objectivement les conséquences probables
suivant la dose de proportionnelle, ceci manque pour répondre à cette question.
22. Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires
ou autres catégories d'élus ?
Le concret serait d’avoir
des élus représentatifs de leurs électeurs qui ne votent pas
selon injonctions d’un parti présidentiel, ou d’une idéologie, idem pour les
autres catégories d’élus à leur échelon.
Ceci n’est pas un problème
de nombre, c’est une conscience de l’intérêt général non compatible avec le carriérisme
lié au passage par les grandes écoles. L’école de terrain reste la meilleure
pour un élu représentatif.
23. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social
et environnemental (Cese), doivent-ils jouer pour représenter nos territoires
et la société civile ?
Par les temps qui courent,
seul le Sénat fait un peu figure d’opposition, dont dans l’affaire Benalla et
si ceci parait anecdotique, la commission de l’Assemblée a été nulle et non
crédible sur cette affaire.
Cese ? de nom oui, ce
qu’il fait ? Manque d’informations flagrant à mon niveau et dans les
médias. Dans le principe tout est utile si le travail de chacun est
représentatif et dans l’intérêt général, encore faut-il que ce travail ne soit
pas écarté d’un revers de main avant qu’il soit examiné par les élus.
(Exemple : travail de J.L. Borloo)
On prête à Clemenceau la
citation : « La Guerre ! C’est trop grave pour la confier à des
militaires. ».
En paraphrasant :
« La Politique ! C’est trop précieux pour la confier aux
politiciens. ».
Autrement dit, des
assemblées avec une majorité de femmes et d’hommes Politiques
(différents de politiciens carriéristes) seraient souhaitables. Ce n’est pas
une question de nombre d’assemblées ou d’élus.
24. Faut-il les transformer et comment ?
Transformer ? Plus de
transparence de gestion, plus de présence probablement.
25. Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne
plus active, la démocratie plus participative ?
Actuellement des mouvements
de Gilets Jaunes y réfléchissent, des personnes Politiques ont émis ou émettent
des idées. Il faut disposer de ces propositions afin de dégager ce qui est
positif et progressiste.
26. Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par
exemple tirés au sort, à la décision publique ?
Probablement, des candides
peuvent aider à voir plus large à ceux qui beignent dans un sujet précis.
27. Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir
l'initiative ?
Avec modération, à partir actions populaires si représentatives, par un nombre à définir
d’élus nationaux et le Président comme actuellement.
28. Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ?
Solidarité, Education
Nationale, Leçons de l’Histoire du peuple Français y compris sur nos erreurs
par rapport aux migrants italiens, espagnols, etc. Laïcité, Instruction
Civique.
29. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies,
souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par
le Parlement ?
Il faudrait savoir de quoi
on parle, le ressenti est une chose, la réalité peut être différente ?
Avant tout discours sur l’immigration, les chiffres de l’année écoulée
devraient être cités.
30. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Effectivement, ce défi va
durer, actuellement, ce sont des migrants qui fuient leurs pays pour des
raisons économiques ou à cause de conflits. D’ici peu, (en décennies tout au
plus), les migrants climatiques vont s’ajouter.
Anticiper, me semblerait une
solution, en coopérant positivement, équitablement avec les pays d’origine des
migrations, en œuvrant non hypocritement pour la paix, échanges économiques
équitables, promouvoir l’instruction.
31. Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport
entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Les fondements de la loi ne
sont pas à remettre en cause. Si elle est trop axée sur la religion catholique,
il suffit de l’élargir aux autres religions et idéologies.
32. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des
valeurs intangibles de la République ?
D’abord ne pas montrer
le mauvais exemple,
désolé, mais l’affaire Benalla est le symbole du mauvais exemple. La protection
du Président est une affaire trop grave, ce type d’individu présent est une
faute.
Actualité BFM-TV le 17
janvier 2019 à 8 h 30,
le Ministre de l’Ecologie a dit que l’Affaire Benalla n’était pas Politique,
c’est exact, c’est le type même d’une
affaire politicienne à bannir !
L’absence d’hypocrisie au niveau de l’Etat serait un début de
respect de La République.
Les « puissants » semblent bénéficier d’une justice
plus clémente par rapport à d’autres pays. Voir Carlos Ghosn au Japon.
Votes de l’Assemblée au sujet du glyphosate, dont comportement
de la majorité. Séance à 02 heures (?), beaucoup d’absents, principe « WHIP » (fouet, cravache) pour voter comme le souhaite l’exécutif selon documentaire « Envoyé
Spécial » du 17 janvier 2019. Absence de conscience sur l’état de la
Planète et de la santé des vivants (Affaire du Siècle a obtenu plus de 2
millions de soutiens). … Pas trop favorable pour la compréhension réciproque.
Plus localement, il
serait possible de citer des exemples où des services plus ou moins de l’Etat
font preuve de mansuétude non justifiable du point de vue protection des
ressources en eau.
Ce qui se voit pour
briller est mis en avant, dont la culture festive, par contre le petit
patrimoine (« Bien Commun ») qui fait pareillement partie des
affaires culturelles est à l’abandon. Voir ajout du 26 janvier 2019.
Ceux qui utilisent
l’expression « Bien Commun » dans les discours ne se l’appliquent
pas.
Je rappelle à toutes
fins utiles que toutes les personnes dont les élu(e)s qui s’impliquent dans la
gestion des affaires de la République ne sont pas tous à mettre dans le même
sac.
Mettre toutes ces
personnes dans le même sac contribue à l’abstention ou vote vers les extrêmes.
Citoyen lambda M. V.
Il manque des questions dont sur le pouvoir d’achat.
Pour les retraités, certes ils doivent contribuer, mais pas via des
mesures en aveugle telle que la hausse de 1,7% de la CSG était prévue sans
tenir compte du revenu total du foyer.
Exonérer les retraites de moins de 1.200 € du 1,7% de CSG était
un bon geste, mais aveugle. Deux retraites de 1.995€ pour un foyer n’est pas la
même chose qu’une seule retraite de 1.205 € pour un foyer de 2 personnes.
Retraites :
Retour de l’indexation des retraites sur les salaires, les retraités
sont des consommateurs qui contribuent à la TVA, parfois des bénévoles utiles à
la société dont pour les plus démunis.
Revenu universel : ?
Face à la désindustrialisation, au pouvoir de nuisance des
ventes en ligne dont les sièges de ces multinationales sont à l’abri à
l’étranger, qui ne contribuent pas ou peu en France, il faudra bien trouver un
financement pour que les populations se nourrissent. Les œuvres caritatives ne
suffiront plus pour « cacher » la misère.
Ce texte peut évoluer selon l'actualité !
Ajout du 26 janvier 2019
Ajout du 26 janvier 2019
"Petit débat"
Mon objectif n’est pas de dénigrer qui que ce
soit, mais de donner à réfléchir sur des hypothèses qui peuvent rendre les
débats exécrables.
On peut y voir trois causes non spécifiques à
notre collectivité :
1) -Parmi les administrés, une majorité de
taiseux (On ne s’occupe pas des affaires des
autres, affaires municipales comprises, la Politique étant devenue un sujet
tabou, voire sale ?).
2) -Quelques bénévoles actifs, très positifs dans
leur domaine, curieusement le reste ne les intéressent pas, voire les contrarie
même si on est dans l’intérêt général dont sauvegarde du petit patrimoine.
3) -Comme partout quelques brayards, les mains
dans la poche.
D’autres
causes plus spécifiques à notre collectivité nuisent au bon fonctionnement
municipal :
1) -Le maire doit intervenir sur tous les sujets.
2) -Les délégations portées sur le papier ne se
voient pas dans la pratique, sauf pour la Culture festive où la commission culturelle
a eu un budget en 2018.
3) -Absence d’opposition constructive (Une opposition politicienne ne présentant aucun intérêt) au sein du Conseil (Le Conseil, d’après les comptes-rendus de délibération,
ressemble à une chambre d’enregistrement, très peu d’infos, voire aucune sur
les points délibérés, très peu de traces des débats).
4) -Il est possible de constater la restauration
de lieux publics chiffrés en dizaines de milliers d’€ sans délibération, par
contre il faudrait une délibération pour faire établir un devis en milliers d’€
(devis gratuit) pour protéger le clocher de la
nuisance des pigeons. Sauf si le sujet n’intéresserait pas le maire, c’est un
choix Politique à assumer, ça fait partie de la fonction d’un maire.
Quelle autre
explication qui ne soit pas politicienne ?
5) -Nous ne sommes plus au XXème
siècle, les pratiques commerciales ont évolué vers plus de
« redoutable ». Le « savoir-faire » se perd, le « bon
sens près de chez soi » a disparu aussi.
Cas de
l’ancien captage lorsque des décisions sont prises à la sauvette sans
s’informer :
Selon un viticulteur : « Faut un gros
débit pour laver une machine à vendanger ! ». C’est possible, mais
qu’est-ce un gros débit ? (3 ; 6 ; ou 12 m3/heure.).
Par le passé, 3 m3/heure suffisaient, (4 heures de pompage pour vider le
puits) malheureusement, nous avons laissé geler la pompe parfaitement
équipée (clapet antiretour, y compris présence
d’un radiateur antigel dans le local pompe) en hiver par négligence, de plus cette pompe correspondait à la capacité maximum de
la ressource en eau.
Première
réparation
désastreuse du point de vue technique et sanitaire, le principe pompe (débit 6 m3/h)
immergée est retenu, car hors gel au fond du puits. Notre intervenant installe
cette pompe à l’extrémité d’un tuyau flexible de 5 m, à chaque démarrage ce
flexible est soumis à la torsion, au bout d’une saison, ce flexible a lâché. Ce
type de pompe ne possède pas de clapet antiretour,
le contenu d’une cuve de sulfateuse avec pesticides peut donc retourner dans le
puits par siphonage.
Seconde
réparation,
même type de pompe, mais débit 12 m3/h cette
fois (! ?), soit 4 fois celui de la pompe d’origine. Ici, 1 heure de pompage suffit pour vider le
puits. Cette dernière est installée correctement sur un tube rigide,
mais toujours sans clapet antiretour.
Dans cette affaire, les gagnants sont notre
intervenant, et le fournisseur d’électricité, les factures augmentent inutilement
avec la capacité de la pompe.
Au XXIéme siècle, force est de
constater qu’il n’est plus possible de faire confiance, comme par le passé, aux
commerciaux, tout vérifier devient nécessaire. (Encore
le 23/01/19 ballon surpresseurs au réservoir)
Une seule personne, même élue ne peut pas le
faire. Dans les petites communes nous ne disposons pas de services techniques à
la hauteur des complexités nouvelles, des réglementations en vigueur.
Quand ceci n’est pas reconnu, plutôt que de
chercher à comprendre, il est plus simple de trouver un exutoire politicien.
Les élus avec délégation, seulement sur papier,
l’ont bien compris pour évacuer des propositions même bénévoles au lieu d’en discuter
de manière constructive : « Comment pourrions-nous
faire ? »