Encore beaucoup de contradictions entre la nécessité de multiplier les ENR (Energies Renouvelables) et les traditions architecturales dont la position des Architectes des Bâtiments de France pour le moins conservateurs.
Ci-dessous, texte soumis à quelques élus municipaux suite à une délibération concernant les capteurs solaires sur les toits.
Scénarios
établis par RTE en vue d’une neutralité carbone en 2050 présentés par Osons
Causer, lien : (44)
Nucléaire VS 100% renouvelable : ce qu'il faut savoir pour choisir - YouTube.
L’ADEME
et Négawatt ont également établi des scénarios pour 2050, 100% renouvelables,
mais qui ne sont envisageables qu’avec une sobriété très rigoureuse entre
autres contraintes.
Même
avec une forte sobriété, tous les scénarios tiennent compte d’une hausse du
besoin en électricité, (fin des moteurs thermiques au pétrole nécessaire,
réindustrialisation ?), l’électricité étant la seule énergie qui peut être
bas carbone.
Quelques
explications sur les notes ajoutées dont le positionnement de Mélenchon et
Macron pour la campagne des présidentielles de 2022, pour les écologistes, rien
de changé, ils sont pro-ENR 100%.
Pour le « NUKE Max » (Variante N03 RTE) c’est 50% NUKE, le maxi envisageable d’ici 2050, en conséquence il faudra quand même 50% d’ENR et 2/3 d’ENR pour la variante « Macron ».
Pour
concrétiser le 100% ENR pour Vallabrix, un peu d’arithmétique.
Si
on veut 100% d’électricité renouvelable à Vallabrix en 2050 sans nucléaire il
faudra bien le produire quelque part ? (Produire chez d’autres, même en
mer aura très vite des limites.)
Soit
via des éoliennes, parc photovoltaïque ou photovoltaïque sur des toits ou
autres surfaces artificielles.
Sur les toits et autres surfaces déjà artificialisées, on ne détruit pas de végétation.
En
ordre de grandeur, on estimera à 80 à 100 m2 la surface de toiture de la
plupart des maisons.
En
moyenne, les abonnements sont de 6 kVA (6 kW), et une consommation 6 à
7 000 kWh/an.
En
surface photovoltaïque, il faudrait tabler sur 40 m2 environ, production 6 à
7 000 kWh/an.
40
m2 de photovoltaïque correspondent plus ou moins à la moitié de la surface de chaque
toiture.
(Si NUKE Max _50%_ est retenu, 20 m2 par toiture suffiraient.)
Nous
avons bien 2 installations photovoltaïques sur des bâtiments agricoles (Bergerie
et l’Etrier) d’une surface totale estimée 2 400 m2 soit l’équivalent de 60
maisons.
Nombre
de logements, en ordre de grandeur pour Vallabrix en 2019 : 179 résidences
principales et 74 secondaires, nombre arrondi à 200 équivalents-logements
consommant 6 500 kWh/an, soit au total 1 300 MWh/an
(1 300 000 kWh/an).
Ça
correspond à 0,8 ha de panneaux solaires (surface du parc = multipliée par 2 ou
3 ?) et une ou deux éoliennes pour compenser (un peu) le manque de
luminosité dont la nuit ou mauvais temps.
Sans
possibilité simple de stockage de la surproduction d’électricité des ENR en été
pour utiliser l’électricité en hiver, 2/3 à 50 % de nucléaire pilotable seront
bien utiles.
En parallèle le Conseil municipal délibère au sujet des capteurs solaires sur les toitures :
Guide en question, lien : livret_guide_des_capteurs_2018_light.pdf (vallabrix.com).
Extraits des fiches N°3 et 5 ci-dessous pour
indiquer quelques particularités :
On constatera que « l’intégration architecturale » des panneaux photovoltaïques, même pour les zones pavillonnaires récentes, n’est pas compatible avec la transition énergétique de tous les scénarios RTE et probablement de celui de Négawatt ou de l’Ademe.
Pour compenser, « l’intégration architecturale » resteront les parcs photovoltaïques ou éoliens destructeurs de végétation !
Pour
les hangars agricoles, des variantes sont possibles, donc il n’y a pas de
difficultés notables.
Nota : Explications valables pour une commune comme Vallabrix sans trop d’immeubles.
A St Quentin la Poterie où la proportion d’immeubles est plus importante un parc photovoltaïque ou éolien serait nécessaire pour rendre la commune autonome pour l’énergie électrique.
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