vendredi 20 décembre 2019

Surpresseurs suite ... 1


Décision de passer commande pour 3 305,98 € annoncée le 5 novembre.

Canonge a été meilleur communicant, soit.

Le réservoir proposé a pour fonction principale d’être antibélier, cette particularité est notée en clair sur le document fourni par Canonge.
Néanmoins, et notamment, pour une installation domestique, il assure une fonction « réservoir surpresseur » qui permet de stocker un volume d’eau en pression.
Un ballon dit de 300 litres offre une réserve d’eau d’une centaine de litres, fonction utile pour une installation domestique, voire jusqu’à une dizaine d’usagers.

Dans notre cas, une seule pompe permet 15 m3/h de débit, après intervention Canonge (fréquence 50 Hz ramenée à 40 Hz), la vitesse de chaque pompe passe de 3 000 t/mn à 2 400 t/mn, à la « grosse », le débit passe de 15 à 12 m3/mn, soit 200 litres/mn.

Le ballon n’offrant qu’une centaine de litres à stocker, ceci correspond à 30 secondes de fonctionnement d’une seule pompe.
Le réglage de la durée de fonctionnement des pompes étant portée à 5 mn mini, 30 secondes de plus ou de moins sur ces 5 mn ne changeront pas significativement le nombre de cycles par heure, encore moins, voire pas du tout pour la fluctuation de pression dans le réseau.

Etat de quelques lieux avant remplacement du ballon actuel hors service.
Pression enclenchement 0,7 bar, consigne 0,8 bar, max durant 5 mn 1,3/1,4 bar, temps de cycle 6 mn.
Mesures pressions en heures basses consommations en milieu de matinée ou début d’après-midi.
24 rue de la Côte le 5/11 à 15 h        Mini 2,8 bars   Max 3,5 bars   Temps de cycle 6 mn
25 place de l’Horloge le 6/11 à 9 h    Mini 3,5 bars   Max 4,2 bars
13 rue du Porche       Idem env.       Mini 2,7 bars   Max 3,4/3,5 bars
41 rue Bel Air            Idem env.       3,5 bars stable                    Présence clapet antiretour
40 rue de la Côte    Idem env.       2,8 bars stable            Présences clapet antiretour + limiteur pression

Projet de lettre non retenue.

Concernant votre devis du 5 août 2019, d’un montant de 3 305,98 €TTC pour le remplacement du ballon surpresseurs, nous souhaitons les précisions suivantes :

1)    Nous communiquer le descriptif du réservoir à butyle interchangeable. Fait le 29/10/2019.
Extraits du descriptif : « Le réservoir anti-bélier Hydrochoc est un accumulateur hydropneumatique à vessie qui amortit les coups de bélier des régimes transitoires. »
« VESSIE butyle interchangeable qualité alimentaire avec ACS. »
Conclusion : Sauf une éventuelle meilleure qualité au regard du prix, le réservoir proposé reste du même type que les réservoirs (actuel ou précédent) qui n’ont pas donné satisfaction.
2)    Pression de pré gonflage en air de ce réservoir pour une pression d’enclenchement surpresseurs = 0,7 bar.
3)    Durée de vie estimée du butyle interchangeable sur la base de 10 cycles/heure d’évolution de la pression eau entre 0,7 et 1,4 bar, voire 1,6 bar avec marge de sécurité.
4)    Procédures et moyens nécessaires pour le contrôle maintenance (dont alimentaire) de ce réservoir.
5)    Garantie installateur (Canonge), si le butyle est hors d’usage en deçà de la durée de vie estimée.

Lors de votre intervention du 22 août 2019, il a été mis en évidence que la ligne de surpresseurs ne correspondait pas à nos besoins car trop largement surdimensionnée.
Pour mémoire, relire le compte rendu d’intervention :

Bien que cette intervention ait été positive en réduisant le nombre de cycles/heure, de 40 nous sommes tombés à 10 cycles/heure, nous restons fréquemment dans des conditions anormales de fonctionnement :

1)    Lors d’appels importants de débit d’eau dont utilisation de la station remplissage des agriculteurs, l’installation surpresseurs régule correctement autour de la pression de consigne 0,8 bar. Ceci correspond à une pointe de consommation d’eau de l’ordre de 25 m3/heure.
2)    Nous sommes plus fréquemment en deçà de cette zone de bon fonctionnement, dont la nuit vers 7 m3/heure et en journée hors heures de pointe entre 8 et 12 m3/heure.
Conséquences, la pression de consigne 0,8 bar est atteinte en quelques dizaines de secondes, le surpresseur continue de fonctionner durant 5 minutes où la surpression dans le réseau monte parfois au-delà de 1,4 bar.
A noter, si l’appel de débit se situe vers 12 m3/heure, un semblant de régulation s’établit vers 1,3/1,4 bar, c’est mieux que le 1,7 bar d’avant intervention Canonge.

Par ailleurs :

La sollicitation du butyle interchangeable du réservoir de surpression reste importante, nous n’avons pas les moyens ni une expérience suffisante pour le suivi de ce type de réservoir.
De plus un réservoir dit de 300 litres ne contient qu’une centaine utile de litres d’eau.
Ceci est négligeable pour diminuer de façon significative le nombre de cycles/heure des surpresseurs, même en régime de nuit où le débit tombe à 110 litres par minute.

Par conséquent, nous vous demandons de bien vouloir nous établir un devis alternatif sur la base d’un réservoir inox dit de 100 litres sans butyle où la maintenance sera à notre portée.
Un exemple de réservoir à 738,75 €TTC est indiqué dans le compte rendu d’intervention cité plus haut.
Que de patience pour quelques explications concrètes.
L'intervenant joue sur les mots : "Remplacement d'un ballon antibélier par un ballon de surpression"
Concrètement de conception un ballon à vessie peut remplir 3 fonctions : antibélier, réservoir de surpression ou régulation de pression. 

Nouvelle et dernière tentative de vulgarisation de l’affaire du réservoir de surpression de 300 litres à butyle interchangeable. Devis Canonge du 5/8/2019 à 3 350,98 €TTC dont ballon seul pour 2 600,96 €TTC.
A titre comparatif, coût de remplacement du réservoir précédent 1135,20 €TTC fin 2017, du même principe, mais commercialement baptisé antibélier, durée de vie 3 à 4 mois.

Ici, on oublie les éléments de langage commerciaux, les « On a l’habitude » ou encore « ça fait assez longtemps que ça dure » en passant par « Je n’y comprends rien, il faudrait un expert neutre ».

Ce qui suit n’est que factuel, de la mécanique ou physique appliquée, ce ne sont pas des opinions politiques ou idéologiques.

Données d’entrée, constats à l’état brut sans éléments de langage.

Tout est écrit sur cette fiche signalétique des surpresseurs, y compris le N° de commande pour Canonge.


Intervention du 22/8/2019 de C. Larguier (technicien Canonge) sur conseils téléphoniques d’un technicien agréé KSB (marque surpresseur).
Avant intervention C. Larguier
Après intervention
Consigne pour la pression régulée : 0,7 bar
Consigne pour la pression régulée : 0,8 bar
Pression régulée entre 0,5 et 1,7 bar
Envoyée dans le réseau depuis près de 6 ans
Pression régulée entre 0,7 et 1,4 bar
Envoyée dans le réseau depuis le 22/8/19
Vitesse max pompe 3000 tours/mn (et 15 m3/h)
Vitesse max pompe 2400 Tours/mn (et 12 m3/h *)
Fonctionnement 1 minute à 1,7 b, arrêt 30 secondes.
Soit 40 ‘respirations’/ heure 0,5/1,7 bar dans le réseau
Fonctionnement 5 minutes env. à 1,4 b, arrêt 1 mn
Soit 10 ‘respirations’/ heure 0,7/1,4 bar dans le réseau
Pression de consigne = pression souhaitée atteinte en quelques secondes, reste du temps 1,3/1,4 bar.

Pour le débit (et 12 m3/h *), c’est ma valeur supposée, ici la réponse du technicien agréé KSB est nécessaire.
12 m3/h (supposé) correspond à un débit de 200 litres par minute.
En 5 minutes, le volume refoulé d’eau est de 1000 litres environ.
Un réservoir de 300 litres du devis Canonge n’offre qu’un tiers de son volume soit une centaine de litres d’eau au-dessus de 0,7 bar à renvoyer dans le réseau pendant l’arrêt surpression.
La loi Mariotte PV= constante permet de vérifier, niveau lycée.

En fait le véritable réservoir de surpression est le réseau d’eau potable qui supportera encore 9/10èmes du surdimensionnement des surpresseurs en supposant un réservoir de 300 litres correctement entretenu.

La meilleure solution serait que Canonge demande à un technicien agréé KSB d’intervenir sur site afin d’optimiser au mieux la programmation des surpresseurs, après on pourra parler de la taille et type de réservoir à placer.

La chronique de la Gazette de Nîmes explique.
Quand la Com. commerciale fait foi contre les lois de la physique !


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