vendredi 30 novembre 2018

Chauffage




Le chauffage est d'actualité, le prix de l'énergie augmente, le Républicain d'Uzès du 8 novembre 2018 a publié un dossier à ce sujet.

L'isolation des logements est importante pour réaliser des économies d'énergies, de ce fait diminuer les émissions de CO2.

Sous certaines conditions, des aides sont possibles.


"Copier-coller" ci-dessous, bonne lecture pour en tirer profit.

Ce site permet de voir l'incidence du chauffage (électrique) sur la consommation d'électricité en période de froid.
"Cette sensibilité à la température de la consommation d’électricité est variable au cours de la journée. Elle est estimée en moyenne à environ 2 400 MW par degré Celsius en hiver."
Autrement dit, pour maintenir la température d'un logement autour de 18/20 °C, il faut 2400 MW par °C manquant en l'état actuel d'isolation thermique des logements.
Les logements mieux isolés construits à partir de 2012, seulement 1% du parc, nécessitent 3 fois moins d'énergie.
D'où l'importance d'améliorer l'isolation thermique des anciens logements.

vendredi 23 novembre 2018

Table des matières

Ci-dessous la liste des sujets abordés dans ce blog à jour jusqu'au 16 novembre 2018.
Source Internet
Dans le cas ou un lecteur serait intéressé par un sujet particulier, le tri par catégorie peut permettre d'aller sur le sujet en question de manière plus efficace que de rechercher fastidieusement dans la colonne de droite où le classement est chronologique par année et mois.

Par ailleurs, les titres des articles n'ont pas été pensé pour facilité des recherches parmi des articles plus anciens sur un même sujet.

Le classement est réalisé via tri par catégorie qui permet d'aller directement vers la date de parution avec le thème principal traité.






vendredi 16 novembre 2018

Retraités ?

Source Internet
C'est un sujet d'actualité à l'origine de nombreux discours, de nouvelles approximatives, voire de fausses nouvelles lancées par des "plaisantins" via les réseaux sociaux.

Exemple de fausses nouvelles :

"INCROYABLE !!
CE N’EST PAS « L ‘AURORE DU BERGER QUI LA GUIDE…. MAIS L’ETOILE…



MACRON VA SUREMENT LA DÉCORER DE LA LÉGION D'HONNEUR



S’ils gâtaient un peu moins leurs petits-enfants, beaucoup plus des retraités « auraient la capacité » de faire l’effort demandé par le gouvernement sur les pensions.



La député La République en marche (LREM) des Yvelines, Aurore Bergé, s’est dite « étonnée du débat sur les retraites », estimant que les retraités « peuvent faire un effort » pour aider à rétablir les comptes publics, estimant que les pensionnés qui ont des petits-enfants les gâtent souvent trop.


« On ne peut pas dire que rétablir les comptes publics et réduire la dette est essentiel et, dans le même temps, continuer à gâter ses petits-enfants quand on demande de faire des efforts », a déclaré la porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, s’agaçant des critiques à l’encontre des mesures annoncées dimanche par Édouard Philippe pour le budget 2019. Les Français sont parfois « schizophréniques », a-t-elle estimé.
« On a l’impression que les Français ont oublié le modèle de retraites qui est le nôtre, c’est-à-dire que vous et moi travaillons et payons aujourd’hui pour celles et ceux qui sont actuellement à la retraite. Nous payons la retraite de nos aînés », a expliqué la députée.
« Ce n’est pas pour qu’ensuite ils dépensent tout en chocolat, jouets et sorties culturelles à la con pour leurs petits-enfants qui en plus d’être de plus en plus fainéants nous coûtent aussi un pognon de dingue."

Fin du message qui circule via messagerie.Source : https://www.20minutes.fr/politique/2338679-20180918-non-aurore-berge-declare-retraites-gatent-trop-petits-enfants, Origine : Secret News selon Wikipédia : 

Extrait Wikipédia :"Secret News est un site d'information parodique français à l'humour sombre et décalé.Prenant comme base des informations véridiques qu'il tourne en dérision et pousse à l'extrême, SecretNews se plait à berner la toile en arguant que les articles qu'il propose sont tellement absurde que tout lecteur "devrait comprendre au premier coup d’œil que c’est de l’intox". Les propos qu'il publie sont pourtant régulièrement repris par des webzines ou des magazines d'information en ligne, qui n'hésitent pas à relayer les fausses informations comme étant des faits réels, et ce malgré le fait que Secret News [archive] annonce clairement sur son site que toutes les informations sont satiriques et ne peuvent être tenues pour vraies."
Le message "INCROYABLE" est rendu plausible du fait que les termes utilisés sont entendus dans les discours officiels de nos dirigeants. Secret News fait une compilation "d'éléments de langage". officiels qu'il fait dire par une seule personne dans ce message.
Les politiciens jouent un jeu dangereux en montant les générations les unes contre les autres avec ces éléments de langage mis bout à bout dans cette compilation.

La réalité est bien plus complexe, tous les retraités sont loin d'être des nantis en mesure de gâter leurs petits enfants, de même tous les parents actifs ou pas n'ont pas la chance d'avoir un travail bien rémunéré pour gâter leurs enfants.
Gazette municipale N° 68 d'octobre 2018. Page de dos de couverture.
Dans cette Gazette N° 68, seuls les agriculteurs sont cités comme disposants d'une faible retraite (740 € par mois en moyenne). Malheureusement c'est loin d'être la seule couche sociale concernée.

Source : https://www.inegalites.fr/Les-inegalites-face-aux-retraites

Espérances de retraite par catégorie sociale

Selon cette étude, les agriculteurs se situeraient parmi les professions intermédiaires.

Retraites par catégorie sociale
Les cadres profitent plus de leur retraite que les ouvriers
Durée de retraite en 2008
en années
Retraite moyenne par mois (**) en 2010
en euros
Espérance de montant total de retraite
en euros
Cadres25,02 890866 286
Professions intermédiaires25,42 067629 250
Indépendants23,02 088577 209
Employés25,51 617495 282
Agriculteurs22,71 543419 459
Ouvriers21,11 423359 753
Écart cadres / ouvriers3,91 467506 533
* Retraités de droit direct d'un régime de base au 31 décembre 2008, résidant en France et nés en 1942, en vie à 55 ans. Durée pondérée de la proportion de femmes dans la catégorie sociale en 2011. ** Niveau de vie moyen des anciens actifs en 2010.
Source : Drees - Insee
Ce site montre que les ouvriers sont également concernés par des petites retraites, de plus s'ils ne sont pas tous propriétaires de leur logement, le loyer vient en déduction des revenus.

Quand on s'appuie sur des retraites moyennes, ces moyennes cachent des écarts parfois importants.
Ces écarts proviennent essentiellement du niveau de cotisation durant la période d'actif. (Voir notes explicatives en fin d'article)
Les cadres ont pu cotiser à des complémentaires avec des salaires plus élevés. Les agriculteurs modestes, ainsi que les ouvriers n'ont pas eu cette possibilité.
Sans oublier les emplois à temps partiels, petits boulots, chômage qui contribuent à moins de cotisation retraite durant la vie active, source de retraites de misère à venir.
Pour équilibrer la source ci-dessus qui semble optimiste (à cause des moyennes) par rapport aux 740 € par mois cités dans la Gazette N° 68, voir lien suivant : http://blog.seniorenforme.com/retraite-moyenne-des-agriculteurs-736e-honteux/
La vidéo de ce blog explique bien le problème des agriculteurs modestes.

Notes explicatives concernant des niveaux de cotisation très bas faute de revenus suffisants, au final c'est la source des retraites de misère pour les plus modestes.

Prenons le cas d'un salarié dont le salaire brut a été au moins égal au plafond de la sécurité sociale (PSS) durant les 25 meilleures années. Toutes autres conditions remplies, dont âge légal de départ et nombre de trimestres validés requis.

En 2018 le PSS est de 3 311 €/mois.
Pour sa retraite, le salarié cotise au taux de 6,9%, son patron cotise au taux de 8, 55%.
(A noter que ces taux ont augmenté en 25 ans pour arriver à ceux indiqués en 2018.)
Toujours en 2018 et mensuellement, la somme des cotisations vieillesse est de 
511 € environ pour aboutir à un montant de base (retraite sécurité sociale seule) brut de 1468 €/mois. C'est le maxi de cette retraite de base hors complémentaires.

En 2018, un salarié au SMIC se situe aux environs de 45% du PSS, sa retraite base sécurité sociale est donc de 600/700 €/mois, toujours en "brut".
Nous sommes dans les mêmes ordres de grandeurs que pour les agriculteurs, 740 €/mois cités dans la Gazette N° 64.

Pour les salariés du privé, le système actuel (par répartition et en fonction des cotisations) a été mis en place en 1945, mise en place dirigée par Ambroise Croizat, communiste, ministre du travail de novembre 1945 à mai 1947.

Pour les agriculteurs, c'est la MSA (Mutualité Sociale Agricole) qui gère le système de retraite dont la mise en place progressive date de 1952. à titre indicatif (source Internet), le plancher de cotisation est de 262 €/an en 2018, à peine 22 €/mois.
22 €/mois cotisés par un agriculteur modeste comparés à 511 €/mois cotisés par un salarié du privé ayant reçu un salaire égal ou supérieur au PSS explique les disparités des pensions qui en découlent.

Ces disparités sont atténuées par la solidarité nationale dont la CSG (Contribution de Solidarité Généralisée) mise en place par le gouvernement Michel Rocard en 1991.


Source du 10 janvier 2018 : 
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/protection-sociale/financement/qu-est-ce-que-csg.html
L'idée de solidarité "CSG" était politiquement bonne à condition que chacun participe selon ses revenus.

Les orientations politiques actuelles ne vont pas dans le sens d'une solidarité partagée : 


  • La baisse de 5 €/mois de l'APL (Aide Personnalisée au Logement),
  • La hausse de 1,7% de la CSG non compensée pour la majorité des retraités.
  • La baisse et suppression à terme de la taxe d'habitation sans mesures de compensation durable, notamment pour les communes rurales ?

D'où l'expression souvent utilisée dans les commentaires : "président des riches et des villes" au sujet d’Emmanuel Macron. 

vendredi 9 novembre 2018

Taxes punitives ?

Taxes punitives, ou taxes sur les carburants qui servent à quoi ?
Notre président assume !
Capture d'écran "C'est dans l'air"
A chaque fois, ce sont les plus modestes qui subissent les inconvénients des divers prélèvements via taxes ou CSG (Contribution Sociale Généralisée). Pour la contrepartie "avantages" c'est loin d'être clair.
Les taxes sur les carburants, plus ou moins baptisées "taxes carbone" ne vont pas en majorité sur la transition énergétique (développement des énergies renouvelables) ou la reconversion énergétique (abandon des véhicules Diesel pour aller vers des véhicules électriques).

Pour sauver la mise, on nous propose des primes pour favoriser les véhicules électriques alors que la rentabilité "écolo" n'est pas acquise. 
Des progrès sont à faire sur les batteries du point de vue performance, coûteuses en matières premières, coûteuses à démanteler ou à recycler. Si la majorité des véhicules sont électriques, combien de centrales nucléaires seront nécessaires ?
S'il y avait un programme clair de transition énergétique vers le renouvelable afin d'envisager autre chose que des centrales nucléaires type EPR (Réacteur Pressurisé Européen) qui semblent devenir un fiasco, aucun EPR fonctionne à ce jour.

Pour faire passer la pilule, notre président qui assume, propose maintenant des primes pour les actifs éloignés de leur lieu de travail. "Traverser la rue pour trouver un travail" a-t-il dit ? 
Il semble qu'il s'aperçoive maintenant que la réalité est bien différente, certains salariés sont contraints de faire des dizaines de kilomètres pour ce rendre à leur travail.
Il y aurait bien d'autres exemples qui montrent que beaucoup de personnes sont pénalisées par le manque de transports en commun, notamment en milieu rural. ...

Seconde capture d'écran de l'émission "C'est dans l'air" de FR5, répartition de la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques) en 2019.

En pourcentages sur les 37,7 milliards prévus en 2019 :
45,09% vont dans le budget général
3,18 % vont aux transports
18,75% vont à la transition écologique


Pour en savoir plus sur la TICPE liens :

Nos gouvernants essaient de nous vendre que ces taxes, dont celles sur les carburants vont à la transition énergétique : "carabistouilles". ...
Ce tableau montre qu'une grande partie va au budget général, en second 18,57 % seulement vont à la transition énergétique, et 3,18 % aux transports.

Pour les transports ferroviaires, les petites lignes sont abandonnées les unes après les autres, il y eu une période "tout TGV" au détriment des petites lignes, on ne parle plus du ferroutage pour supprimer des camions qui ne font que traverser le pays, qui polluent, qui encombrent et endommagent les routes et autoroutes.

Transition écologique : tergiversations permanentes sur les énergies renouvelables solaires et éoliens alors qu'il faudrait investir dans la recherche dont stockage d'énergie électrique. 
Il faudrait également soutenir les fabricants photovoltaïques nationaux, idem pour l'éolien en les incitant à faire des efforts en recherche et développement afin de limiter les importations de produits peut regardant en émissions de CO2 lors de la phase fabrication.

Finalement, la TICPE sert en grande partie à boucher des trous dans le budget de l'Etat et non à la transition écologique.

Ci-dessous, un article de Mediapart du 3 novembre 2018 sur le même sujet : "Taxes punitives" faute d'une vraie analyse "Transition énergétique".





vendredi 2 novembre 2018

Ancien captage (4)

Simple état des lieux après les vendanges 2018. Comme en 2017, ce captage a été asséché suite au lavage des machines à vendanger et des remorques de transport des vendanges.

Certes, les gros consommateurs d'eau ne se soucient pas trop de la ressource en eau. Par définition, une nappe d'eau ne peut pas donner plus que ce qu'elle a stocké lors des pluies, la réserve d'eau n'est pas infinie, l'eau stockée dans la nappe n'est pas "perdue"  si on ne l'utilise pas, contrairement à certaines idées véhiculées.
Lorsqu'une nappe est asséchée, ce sont des résurgences d'eau (des sources) qui disparaissent dont l'absence d'eau dans les rivières, localement, pour la seconde année.

Ce qui a noté cette année, les machines à vendanger ont été lavées plus loin du puits, ceci n'empêche pas de polluer, mais un pas a été fait, la pollution est un peu mieux filtrée avant que le surplus d'eau reparte dans le puits.

L'entretien des lieux a été réalisé, dans un premier temps du tout-venant a été étalé sur les parties en creux en oubliant la proximité du pavillon, chose réparée cette semaine.

Etat avant pose du tout venant

Le lavage des machines à vendanger est réalisé plus loin du puits, subsiste le lavage des remorques trop proche du puits pour des raisons pratiques de stationnement des machines à vendanger.
Etat après finition de cette semaine.